OM : le cas Doria divise... que vaut-il vraiment ?
Courtisé par Porto, Benfica, la Roma et Lyon, Matheus Doria a finalement signé un contrat de cinq ans avec l'OM. Encensé par le club phocéen, le défenseur central brésilien possède également un détracteur en la personne de son compatriote Paulo Cezar.
Comme nous vous l'indiquions lundi soir, le défenseur central Matheus Doria (19 ans) a signé pour cinq ans à l'Olympique de Marseille qui annonçait fièrement avoir «certainement réussi l'un des plus beaux coups du mercato en enrôlant le grand espoir du football brésilien» en provenance de Botafogo.
Après l'avoir supervisé plusieurs fois, le responsable de la cellule recrutement Jean-Philippe Durand ne tarit pas d'éloges au sujet du Brésilien. «C'est un joueur très complet, physique, puissant et rapide. L'un de ses points forts est aussi le jeu de tête. Le fait qu'il soit gaucher, ce qui est assez rare chez les défenseurs centraux, est aussi une particularité qui nous a convaincus et il est d'ailleurs très adroit dans la relance», a-t-il commenté sur RMC.
Paulo Cezar pas fan de Doria
Si Doria semble ainsi ravir Durand qui admet «parfois un peu de naïveté et trop de fautes», l'ancienne gloire Paulo Cezar (1974-1975) n'est pas vraiment du même avis et se montre critique sur l'arrivée de son compatriote. «Je l'ai vu jouer. Il était à Botafogo, c'est mon club. Moi, je ne l'aurais pas pris. Pas besoin de parler de lui», a-t-il indiqué dans les colonnes de La Provence avant d'en mettre une couche sur l'OM. «L'OM joue comme le Brésil ! Sans artistes… Merde, ça me fait chier ! (sic) Je ne supporte plus la façon de jouer au football en France et au Brésil. C'est vraiment triste», a poursuivi Paulo Cezar.
Doria n'est en effet pas un artiste balle au pied. Mais avec lui, ça déménage dans les duels. Le grand gaillard (1m87) est rarement battu dans les un contre un et n'hésite pas à tacler. Parfois même un peu trop... Malgré la bonne relance notée par Durand, l'Auriverde ne contrôle pas toujours son impulsivité et préfère parfois dégager dans un style peu académique. A Bielsa de corriger ces quelques défauts, fréquents chez les jeunes joueurs. Cela ne l'empêche pas d'être considéré comme un futur crack au Brésil et il a formé une paire solide avec le Parisien Marquinhos lors du dernier Tournoi de Toulon remporté par les Brésiliens.
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