Aujourd'hui titulaire indiscutable tant au Paris Saint-Germain qu'en équipe de France, Blaise Matuidi a pourtant failli voir son aventure dans la capitale rapidement tourner au vinaigre. Désiré par Antoine Kombouaré, l'ancien Stéphanois ne correspondait pas aux critères des Qataris...

A l'été 2011, Antoine Kombouaré est déjà mis sous pression par les Qataris qui viennent d'investir au Paris Saint-Germain. L'arrivée de Javier Pastore, pour 42 millions, laisse entrevoir leurs ambitions. Le Kanak parvient pourtant à attirer les joueurs qu'il souhaite, dont Blaise Matuidi, sur qui il fonde un immense espoir, sans la bénédiction de ses dirigeants.

En février 2013, Kombouaré confirmait sur RMC que sa venue était loin d'être acquise. «Beaucoup de gens y étaient opposés» , avait-il lâché. Les ambitions de Leonardo, promu directeur sportif, ne se limitaient pas à Matuidi…

Kombouaré s'est battu pour lui

A la veille du huitième de finale de l'équipe de France contre le Nigeria, le flair de Kombouaré est à saluer. Car Blaise Matuidi est devenu indiscutable, tant en sélection qu'au Paris Saint-Germain. Mais deux ans plus tôt, lorsque Carlo Ancelotti débarque sur le banc parisien en janvier 2012, son avenir comprenait de nombreux points d'interrogation. Et sans Kombouaré, sa place dans l'effectif n'était plus garantie.

Ibrahimovic décisif ?

Responsable de la cellule de recrutement du club entre 2006 et 2012, Alain Roche évoque cet épisode mouvementé. «Je crois savoir qu'après sa première saison, le club s'était posé la question de le garder» , confie-t-il au quotidien Le Parisien ce dimanche. L'ancien Stéphanois reste finalement au club et découvre Zlatan Ibrahimovic, qui va rapidement prendre sa défense. «Ibra l'a pris sous son aile. Les attaquants adorent ce genre de joueur qui les met dans les meilleures conditions.» Sans Ibra, Matuidi serait peut-être loin de la capitale à l'heure actuelle.

Carlo Ancelotti, et plus encore Laurent Blanc, ont peu à peu fait de lui le coeur de leur système de jeu, impressionnant par sa débauche d'énergie. Au lendemain du match contre la Suisse (5-2), où il avait parcouru 10,7 kilomètres, Didier Deschamps ne cachait pas son admiration, et se permettait même une pointe d'humour. «Il court encore. Il n'a pas voulu prendre l'avion pour rentrer avec nous, il est rentré en courant» , plaisantait le sélectionneur. Heureusement, Matuidi n'a pas eu besoin de courir pour fuir la capitale, il y a 2 ans…

Selon vous, le PSG aurait-il connu le même succès sportif si Matuidi était parti à l'été 2012 ? Pour en débattre, rendez-vous dans l'espace «Publiez un commentaire» ci-dessous…

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