Après la défaite face à Rennes ce week-end (0-1), José Anigo et Vincent Labrune ont fustigé l'attitude de leurs joueurs et notamment leur manque d'envie. Mais Steve Mandanda assure que les Olympiens n'ont pas l'intention de terminer la saison en roue libre. Et le capitaine de l'OM entend bien le prouver dès samedi à Sochaux.

Steve Mandanda

Les Marseillais, qui n'ont plus gagné depuis un mois, ont touché le fond ce week-end en s'inclinant 1-0 au Vélodrome face à une équipe de Rennes qui restait pourtant sur 3 défaites consécutives... Ce nouveau revers a probablement scellé la fin des ambitions européennes de l'OM. Relégués à 10 points du podium, à 7 de la 4e place qualificative pour la Ligue Europa, les Olympiens ne sont pas loin d'avoir tout perdu en cette fin de saison.

Comment expliquer les mauvais résultats actuels (3 défaites et 1 nul lors des 4 dernières journées) ? Un vestiaire divisé comme le pensent les supporters ? Des joueurs qui pensent un peu trop à leur avenir (Coupe du monde, transferts) comme le craint José Anigo ? Rien de tout ça, assure Steve Mandanda, qui n'a toutefois pas d'explications à avancer.

«Arrêtons de parler d'objectif et parlons d'honneur»

«Je n'ai aucune explication. Il y a des questions, on cherche les réponses sans les trouver, je vous l'avoue, ne cache pas le capitaine marseillais sur le site officiel du club. On entend partout la naissance d'une cassure entre les anciens et les jeunes, entre ceux qui jouent et les autres. En tant que capitaine, je ne la sens pas. Alors oui, il y a parfois des conflits, des sautes d'humeur, comme dans chaque groupe, comme dans toute entreprise quel que soit le domaine d'activité. (…) Nous sommes conscients que le niveau d'un joueur de l'OM doit être plus élevé que l'actuel. Nous sommes conscients encore de la nécessité de respecter les couleurs, les valeurs du club, l'histoire, le patrimoine des Marseillais.»

«J'ai un programme de huit matchs où ma seule ambition est de redorer le blason de l'OM et de finir au mieux, poursuit Mandanda. Pour les objectifs, c'est compliqué. Alors, arrêtons de parler d'objectif et parlons d'honneur, de fierté. Ce maillot a une histoire. Mon message au groupe est clair : gagnons le maximum de points. (…) On a tous des intérêts. Mais personne ne réussira sur le plan individuel s'il ne s'investit pas collectivement. Ceux qui ambitionnent la Coupe de monde ont l'obligation de bien terminer pour être sélectionnés. Ceux qui espèrent partir ont plutôt intérêt à être bons pour attiser les convoitises. Ce discours ne tient pas. Pour être franc, je n'accepterai pas cet état d'esprit.» Début de révolte samedi à Sochaux .

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