16e du classement, le Stade Rennais, qui reste sur trois défaites, est clairement menacé de relégation à 9 journées de la fin. Symbole du climat très tendu qui règne actuellement en Bretagne, Philippe Montanier et Jean II Makoun se sont embrouillés pour une broutille hier lundi.

Rien ne va plus à Rennes. Encore battu sur sa pelouse par Toulouse ce week-end (2-3), le club breton, 16e du classement, ne compte plus que 3 points d'avance sur le premier relégable, Valenciennes. Il reste 9 journées aux Rouge et Noir pour ne pas faire partie des trois équipes appelées à descendre en Ligue 2 en fin de saison.

Ce ne sera pas de trop pour des Rennais qui restent sur trois défaites d'affilée, et qui n'ont pris que 10 points en 10 matchs depuis le début de la phase retour alors que Valenciennes en a récolté 14 sur la même période dont 10 lors des 6 derniers matchs et que Sochaux en a glané 14 lors des 8 dernières journées.

Des entretiens pour remobiliser les troupes

Et avec notamment Marseille, Bordeaux, Monaco, Saint-Etienne et le PSG à affronter d'ici la mi-mai, sauver sa place parmi l'élite ne sera pas chose aisée pour le Stade Rennais. Encore plus quand on apprend qu'il y a de la tension dans l'air en Bretagne. Si des incidents comme celui-ci peuvent éclater dans n'importe quel club, il est tout de même le symbole d'une vraie crispation chez les Rouge et Noir.

A l'issue de l'entraînement hier lundi, le ton est ainsi monté entre Philippe Montanier et Jean II Makoun, rapporte L'Equipe. Le tout pour une broutille : un ballon envoyé sur un terrain annexe que le Camerounais a refusé d'aller chercher. Pour remobiliser les troupes, et aussi sans doute pour ramener un peu d'ordre dans la maison, le président Frédéric de Saint-Sernin a prévu d'organiser une série d'entretiens avec le groupe. Suffisant pour éloigner les Rouge et Noir du danger ?

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