Relégué en tribunes samedi à Bastia, Eric Abidal a fait les frais du management sans concession de l'entraîneur monégasque Claudio Ranieri. Titularisé à sa place au côté de Ricardo Carvalho, Nicolas Isimat-Mirin a marqué des points et compte bien s'installer en charnière centrale.

Isimat-Mirin n'a pas l'intention de rendre sa place à Abidal.

«Je ne sais pas si c'est pour un match ou pour plus longtemps.» Après la victoire de son équipe à Bastia samedi (2-0), suivie depuis les tribunes par Eric Abidal, Claudio Ranieri laissait entendre que l'ancien Barcelonais, pourtant capitaine de l'équipe, pourrait rester hors du onze de départ monégasque un petit moment.

Car après une première moitié de saison passée à cirer le banc, Nicolas Isimat-Mirin vient de livrer deux bonnes prestations, à Bastia donc en championnat et auparavant à Nice en Coupe de France, en charnière centrale au côté de l'expérimenté Ricardo Carvalho. Si l'international tricolore a souvent déçu ces dernières semaines, l'ancien Valenciennois a lui marqué des points aux yeux de son entraîneur.

«Avec Abdennour, ça peut le faire»

«J'ai appris ma titularisation le matin-même du match. L'entraîneur m'a demandé comment je me sentais. Toujours dans l'optique de grappiller le plus de minutes possibles, j'ai dit que je me sentais très bien. Il voulait me voir dans ce contexte particulier (du stade Furiani), avec une grosse pression. D'après ce qu'il a pu me dire par la suite, il était content», rappelle Isimat-Mirin, interrogé sur RMC. Boosté par ces deux titularisations, le jeune défenseur compte maintenant s'imposer au sein de la charnière centrale de l'ASM et se voit même constituer la future paire de défenseurs centraux du club de la Principauté avec Aymen Abdennour.

«Si j'ai pensé à partir ? Non, le projet a toujours été très clair. Le coach m'a tenu au courant de ce qu'il voulait faire. Je pensais avoir plus de temps de jeu, mais j'ai appris de mes erreurs, compris ce qu'on attendait de moi. Ça se démontre par mes récentes titularisations, dès lors, pourquoi pas enchaîner ? (...) Les meilleures charnières sont complémentaires, avec un relanceur et un roc. Et avec Abdennour, dans l'avenir, ça peut le faire», avance l'ex-Valenciennois, bien décidé à laisser Abidal sur le banc ou en tribunes.

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