L'Olympique Lyonnais n'a remporté qu'un seul succès lors de ses onze dernières rencontres. Alors que le club rhodanien traverse une phase délicate, l'attaquant Alexandre Lacazette évoque la cause de ces mauvais résultats après une bonne entame de championnat. Le Gone indique aussi avoir confiance en l'avenir, assurant que son équipe est déterminée à rebondir.

Lacazette est déterminé à se battre pour sortir de la crise.

Plus vraiment un premier de la classe, pas encore un cadre du vestiaire, Alexandre Lacazette (22 ans) s'avérait être le joueur idéal pour analyser le passage à vide qui agite actuellement son équipe de l'Olympique Lyonnais. L'attaquant des Gones ne s'est pas échappé et a ainsi mis le doigt sur ce qui, d'après lui, mine l'effectif de Rémi Garde.

«Le doute ! Après l'élimination contre la Real Sociedad, on a commencé à ne plus avoir confiance en nous, en nos partenaires et à trop réfléchir. Chacun voulait trouver lui-même une solution pour aider l'équipe mais au final, on n'était plus une équipe mais onze joueurs sur un terrain», a-t-il déclaré ce jeudi dans les colonnes de L'Equipe. Avant sa défaite en barrages aller de la Ligue des Champions face aux Basques (0-2), l'OL restait en effet sur quatre succès d'affilée toutes compétitions confondues.

«il y a quelque chose qui cloche mais...»

Mais d'après Lacazette, le club a pris le problème à bras le corps cette semaine et les résultats se feraient déjà ressentir. «Il y a beaucoup plus de discussions qu'avant, des comportements qu'on ne voyait plus. Des efforts et contre-efforts à l'entraînement par exemple : aujourd'hui, un jeune est sorti avec des crampes. La rage de gagner, cette haine de la défaite, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu ça dans le vestiaire et ça nous manquait», a-t-il ajouté.

L'international français semble donc avoir confiance en un futur redressement de l'équipe, dont la situation est grave mais pas désespérée. «On sait que ce qui se passe au club est grave, a-t-il admis. (...) Il y a quelque chose qui cloche mais il ne faut pas nous enterrer trop vite. Je suis persuadé qu'après cette trêve on va revenir». Des paroles à transformer en actes dès la réception de Bordeaux, dimanche 21 octobre (21h).

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