Conseiller de Florian Thauvin, il a fait parler de lui tout l'été. Adil "le boucher", de son vrai nom Adil Amazzough, revient ce mardi sur le transfert de l'ancien Bastiais de Lille à Marseille et livre sa version de l'histoire.

Florian Thauvin pose désormais avec les supporters marseillais.

On savait juste de lui qu'il n'avait pas de licence d'agent, qu'il tenait une boucherie dans le XVIIIe arrondissement de Paris et que Florian Thauvin l'appelait "Tonton". Très vite surnommé Adil «le boucher» , Adil Amazzough (29 ans) revient ce mardi dans les colonnes du Parisien sur le transfert du milieu de terrain offensif de Lille à Marseille qui a animé tout l'été.

Le conseiller du champion du monde des moins de 20 ans reconnaît avoir très vite estimé que les 45.000 euros brut mensuels offerts par le LOSC à son protégé n'étaient pas suffisants. «Il était la cible des moqueries de ses copains en équipe de France, à propos de son salaire lillois, explique "Tonton Adil". Mais c'est le rendez-vous avec le directeur général adjoint Frédéric Paquet qui a marqué un tournant. Paquet l'a méprisé, Florian s'est senti humilié et lui a dit : «Si vous voulez, mettez-moi un collier autour du cou et donnez-moi des coups de fouet.» Il ne voulait pas reprendre l'entraînement le 5 août, au retour de ses vacances.»

«Je n'ai pas touché un centime d'euro»

Comme le père de Thauvin avant lui, Adil Amazzough accuse lui aussi les dirigeants lillois d'avoir mené l'ancien Bastiais en bateau : «Le mercredi 21 août, Paquet lui avait dit : «Une offre à deux chiffres de l'OM et tu pars.» Florian était même allé voir le coach René Girard pour lui dire qu'il rejoignait Marseille et disputerait OM-Monaco le 1er septembre ! Et voilà que Seydoux rejette l'offre de l'OM. Le mensonge de trop pour Florian.»

Après cela, Thauvin a donc tout fait pour pousser le LOSC à le transférer, y compris à sécher l'entraînement pendant une semaine. Mais au fait, que répond Adil "le bouche" à ceux qui l'accusent d'avoir fait ça uniquement dans ses propres intérêts ?

«Je n'ai pas touché un centime d'euro sur le transfert de Florian Thauvin à l'OM, assure Adil Amazzough. Je le considère comme un fils. Il m'appelle Tonton. J'ai une activité professionnelle, des parts dans une boucherie. Mas j'ai pénétré le milieu du foot il y a bien longtemps.» Au grand dam du LOSC.

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