Pour avoir aligné un joueur suspendu le week-end dernier, le FC Nantes risque d'être privé de sa victoire contre Bastia (2-0). Ce qui a rendu fou de rage Filip Djordjevic, qui a sévèrement critiqué son club. Waldemar Kita applaudit aujourd'hui des deux mains son attaquant pour avoir osé dire la vérité.

Waldemar Kita approuve les déclarations de Filip Djordjevic.

«C'est une erreur d'amateur, on a cinquante ou soixante employés, 80% d'entre eux ne font rien du tout. Ça fait cinq ans et demi que je suis ici, je vois les gens, je ne sais même pas ce qu'ils font...»

Filip Djordjevic avait du mal à contenir sa colère cette semaine après avoir vu le FC Nantes faire jouer un joueur, Abdoulaye Touré, a priori suspendu, contre Bastia le week-end dernier (2-0). S'il a sévèrement critiqué son club, l'attaquant serbe a en revanche fait plaisir à son président Waldemar Kita.

«Je lui dis bravo»

«Filip, ça fait six ans qu'il est là. C'est le plus ancien, il connaît bien le club. Sur certaines choses qu'il a dites, il a certainement raison. Lui, au moins, a eu le courage de parler en son nom. Il y en a d'autres qui font la même chose, mais qui derrière disent : «Surtout, ne dites pas que c'est moi qui l'ai dit.» Il a été courageux et peut-être que ce qu'il a dit va nous aider. Le fait qu'il ait dit ça montre aussi que le club lui tient à coeur. Je lui dis bravo», confie le président nantais à L'Equipe.

Il faut dire que Waldemar Kita a très souvent voulu faire le ménage dans les coulisses du club des bords de l'Erdre. Pour le doter d'un meilleur fonctionnement selon lui. Pour décider de tout, tout seul, avancent ses détracteurs.

«J'avais raison»

«Ce qu'il faut analyser, c'est : qui fait quoi, comment et de quelle façon ? Moi, je le sais depuis quatre ou cinq ans. Quand je suis arrivé, j'ai voulu faire une analyse, mais je me suis fait insulter. Ce n'était pas une question de mettre des gens au chômage. Je voulais simplement réorganiser le club. Aujourd'hui, nous avons un staff administratif et financier très important avec des postes doublés. Si ce que j'ai dit il y a cinq ans ressort aujourd'hui, c'est que j'avais raison. Il va falloir se pencher sur le problème», ne cache pas le président nantais.

En attendant, les Canaris tenteront d'oublier cette histoire ce dimanche à Lorient (17h).

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