Après son communiqué incendiaire publié mercredi dans lequel il s'en prenait à Vincent Labrune, Michel Seydoux pourrait devoir prochainement aller s'expliquer devant le Conseil de l'éthique. Certains membres de la LFP n'ont pas apprécié le ton employé par le président lillois...

Michel Seydoux ne s'attendait pas à de telles conséquences.

«Le président de l'OM ne semble pas entendre ou pire ne pas comprendre mes propos. Ces quelques lignes doivent lui servir à clarifier ses idées et l'aider à retrouver toute sa lucidité.»

Mercredi, Michel Seydoux haussait le ton avec Vincent Labrune après que celui-ci ait une nouvelle fois fait part de son intérêt pour Florian Thauvin. S'il avait menacé de saisir la commission juridique de la LFP, ce qu'il n'a finalement pas fait, c'est au contraire le président du LOSC qui pourrait devoir aller s'expliquer ces prochains jours devant le Conseil de l'éthique.

Louis Nicollin avait employé une autre méthode

Le communiqué incendiaire (à lire ici) n'aurait en effet pas été du goût de plusieurs membres de la LFP, rapporte L'Equipe ce samedi. A partir du moment où l'OM a transmis une offre officielle à Lille pour Thauvin (5,5 millions d'euros en juin dernier), le président olympien Vincent Labrune a le droit de se déclarer publiquement intéressé par l'ancien Bastiais, même si ça ne plaît pas à la direction de l'autre club concerné.

Moralité, la prochaine fois qu'un de ses joueurs intransférables fait l'objet de sérieuses sollicitations, Michel Seydoux, plutôt que de se montrer ironique, tout en restant courtois, s'inspirera peut-être de Louis Nicollin, lequel, agacé de voir le club phocéen insister pour Rémy Cabella, avait tout simplement demandé à l'OM «d'aller se faire voir»...

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