Auteur du vilain tacle à l'origine de la grave blessure du Stéphanois Jérémy Clément, Valentin Eysseric ne s'en remet toujours pas. «Les images me hantent», indique le Niçois, qui ne s'attend pas à rejouer avant la saison prochaine.

Eysseric, au centre, n'arrive pas à oublier cette image.

Déjà très affecté samedi, sur le coup comme on a pu le voir sur les images, ou plus tard dans les vestiaires de Geoffroy-Guichard au point d'être victime d'un léger malaise, Valentin Eysseric ne se remet toujours pas d'avoir gravement blessé le Stéphanois Jérémy Clément, victime d'une fracture ouverte de la cheville, et dont l'indisponibilité est estimée entre cinq et six mois minimum.

«Je suis mal dans ma tête et je culpabilise toujours énormément. Je n'avais pas le droit de tenter ce geste et je ne peux que m'excuser à nouveau de l'avoir blessé», confie ce mardi dans L'Equipe le Niçois, qui a tout de même pu depuis échanger quelques mots au téléphone avec l'ancien Parisien.

«Je n'ai pas trouvé d'explications»

Soulagé d'avoir pu s'entretenir avec Clément, Eysseric n'arrive toutefois toujours pas à oublier les images de la cheville fracturée du milieu de terrain des Verts. «Je les ai vues une fois pour essayer de comprendre et je n'ai pas trouvé d'explications. Mais c'est fini. Je ne les regarderai plus. C'est trop dur. De toute façon, même sans la télé, les images me hantent. Depuis samedi, j'ai des flashes où je vois la cheville de Clément complètement à angle droit.»

L'ancien Monégasque sait que sa saison est désormais probablement terminée. «Il reste onze matchs à jouer en Ligue 1 et j'imagine que ma saison est déjà pratiquement terminée. Mais j'ai fait une erreur et je dois assumer ce qui s'est passé», souligne le Niçois. A noter que Clément a déjà demandé à ce que son «agresseur» ne soit pas sanctionné trop sévèrement.

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