C'est lui qui, d'un coup franc dont il a le secret, a marqué l'unique but du derby à Saint-Étienne (1-0) dimanche soir, permettant à l'OL de conserver sa première place de Ligue 1. Le gaucher brésilien est pourtant toujours annoncé partant cet hiver.

La frappe de Bastos contre l'ASSE a été chronométrée à 93 km/h.

Quel est le joueur qui, en championnat de France, possède le meilleur ratio de buts inscrits par minutes jouées ? À cette question, beaucoup répondraient sans doute Zlatan Ibrahimovic, auteur de 14 réalisations en 13 matchs avec le PSG. Mais avec 4 buts inscrits en seulement 280 minutes passées sur les terrains, Michel Bastos fait encore mieux : un but toutes les 70 minutes contre un toutes les 82 minutes pour le Suédois.

Plus rentable qu'Ibra !

Cette extrême rentabilité doit bien sûr être relativisée, puisqu'elle ne concerne qu'un faible nombre de rencontres. Mais elle témoigne de l'apport décisif d'un joueur qui n'a pourtant que rarement eu l'occasion de s'exprimer : une blessure au dos et des problèmes personnels l'ont en effet tenu éloigné des pelouses durant près de deux mois.

Lui aimerait rester

La question du départ de l'ancien Lillois se pose pourtant toujours avec la même insistance. Lyon doit en effet se séparer de deux joueurs au mercato afin d'alléger sa masse salariale. Bastos est en première ligne, lui qui avait été tout proche, cet été, de rejoindre Al-Aïn aux Émirats Arabes Unis. Ses récentes performances peuvent-elles changer la donne ?

Côté pile, Lyon a prouvé depuis deux mois qu'il pouvait enchaîner les bons résultats sans son Brésilien. Côté face, le président lyonnais Jean-Michel Aulas a affirmé il y a dix jours que «les joueurs qui font des résultats resteront». Bastos fait incontestablement partie de ces éléments qui, dans une course au titre, peuvent rapporter des points. Du côté du joueur, en tout cas, les choses sont claires : «Mon choix, c'est de ne pas bouger. J'aimerais rester à Lyon.»

Et vous, pensez-vous que l'OL doive vendre Michel Bastos au mercato ? N'hésitez pas à en débattre dans la rubrique "Commentaires" ci-dessous.