Dimanche soir, le Paris Saint-Germain n'a pas su venir à bout d'une formation ajaccienne sérieuse (0-0). Pire encore l'équipe de la capitale a été bousculée et aurait pu s'incliner. Carlo Ancelotti regrette la suffisance de ses joueurs...

C. Ancelotti a encore du pain sur la planche...

A la 53e minute du match Ajaccio - PSG, après une mauvaise relance de Mamadou Sakho, le milieu de terrain de l'ACA Jean-Baptiste Pierazzi projette le ballon vers Eduardo, seul, qui voit s'écraser sa frappe sur le montant droit de Salvatore Sirigu. C'est la seule occasion franche des locaux de toute la rencontre, mais le match était à deux doigts de basculer.

Côté parisien, même constat. Une seule énorme opportunité en début de rencontre vendangée par Jérémy Ménez, puis le néant. Les hommes de la capitale ont manqué d'agressivité, de fraîcheur et par dessus tout de motivation. A trop entendre qu'ils vont tout écraser sur leur passage, les Parisiens ont peut être oublié qu'ils n'étaient pas encore champions...

Un manque d'agressivité et de motivation flagrant

«On a manqué énormément d'agressivité, on a reculé et on a eu peur de jouer comme on aurait dû le faire. En deuxième mi-temps, on a bien débuté, puis on prend ce carton rouge qui change la donne. Ce soir, on a vu qu'on n'était pas encore au top et il va falloir faire plus pour aller chercher des victoires» , a analysé le capitaine Christophe Jallet au micro de Canal +.

Même constat chez Mamadou Sakho : «On a très mal entamé la rencontre. Je pense que l'on était très loin de notre véritable niveau de jeu. On doit donc se remettre très vite en question et se mobiliser pour être plus réactifs, notamment en termes de motivation.» Ce n'est évidemment que la 2e journée de championnat, il convient ainsi de ne pas dramatiser. L'attente est néanmoins telle que la pilule est dure à avaler.

Une équipe suffisante ?

«Physiquement, peut-être que certains ne sont pas à 100%. Je ne pense pas que le PSG soit encore trop éloigné de ce qu'il peut faire. (...) De plus on a joué la première période avec un peu de suffisance» , a regretté Carlo Ancelotti à l'issue de la rencontre. De la suffisance ? Peut-être : les joueurs ont conscience de l'incroyable qualité individuelle de chacun et semblent reposer leurs espérances sur des éclairs de génie, au détriment de la prestation collective.

L'ancien coach de Chelsea explique cela par un manque d'automatismes : «Nous devons travailler pour trouver un meilleur équilibre et une meilleure organisation car il y a beaucoup de nouveaux joueurs» . On dira ce que l'on voudra, mais sur le 11 de départ aligné dimanche soir, seul Ezequiel Lavezzi était un nouveau venu...

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