La Commission de discipline de la Ligue de football professionnel a donné son verdict jeudi soir quant aux sanctions prises à l'occasion de la première journée de L1. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'y est pas allée de main morte...

Après un seul match avec Ajaccio, Dupont prend 3 matchs ferme

La Commission de discipline de la LFP s'est réunie hier jeudi et a rendu son verdict quant aux différents faits parvenus sur les pelouses de France lors de la première journée de L1. Le Toulousain Serge Aurier, coupable d'un tacle par derrière sur Henri Bédimo lors du Montpellier - Toulouse de vendredi dernier écope de trois matchs de suspension dont un avec sursis. Son coéquipier Adrien Regattin et le Montpelliérain Jamel Saihi, toujours dans la même rencontre, prennent deux matchs ferme.

Même sanction pour Mehdi Mostefa (AC Ajaccio) et Jires Kembo (Stade Rennais FC) pour qui la décision semble sévère. A noter aussi qu'après visionnage des images, la Commission de discipline a convoqué le Lillois Salomon Kalou pour une faute grossière dans un premier temps non signalée par l'arbitre de la rencontre Saint-Étienne - Lille, M. Lionel Jaffredo.

Enfin, l'entraîneur de l'AC Ajaccio Alex Dupont est suspendu 6 matchs dont 3 avec sursis, «pour avoir tenu des propos et fait des gestes injurieux et grossiers répétés envers le corps arbitral et pour son comportement antisportif et particulièrement déplacé sur le banc de touche». Cela ajouté aux deux points de pénalité au départ de la saison, cela commence à faire beaucoup pour les Corses.

La Ligue s'en prend aussi aux stades

La rencontre Bastia - Reims de samedi se déroulera bien au stade Armand-Cesari mais sera soumise à un huis clos partiel. La tribune Est sera fermée d'accès, en réponse aux débordements survenus lors du Bastia - Guingamp d'avril dernier. Cette décision de la Commission a précédé dans la semaine celle qui privera le Stade du Ray de sa tribune Sud.

L'antre de l'OGC Nice subit ainsi la fermeture de la tribune Populaire, bastion de l'ex-Brigade Sud Nice, «à titre conservatoire». Autrement dit, jusqu'à nouvel ordre. Une décision déplorée par le directeur général azuréen Julien Fournier : «Pour l'heure, on peut seulement prendre acte. Mais on est abasourdi par la sévérité de la décision. C'est aujourd'hui certain que contre Lille la tribune sera fermée. Et quand on connaît l'importance du public à Nice. Ça me paraît complètement disproportionné.» Un moyen pour la Ligue de marquer les esprits ? A coup sûr...

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