A la mi-saison, des joueurs ont confirmé leur talent, d'autres se sont révélés. En plus de vous dévoiler notre équipe type des matches aller, découvrez tous les autres prétendants avec Maxifoot ! Cette semaine, l'équipe est au complet avec les milieux et les attaquants.

Après chaque journée de championnat, Maxifoot a composé son équipe type. Le meilleur "onze" et cinq remplaçants ont été choisis selon leurs performances. Un joueur présent dans l'équipe type a reçu trois points, celui qui était sur le banc un point. A la fin des matches aller et au regard de ces résultats, en tenant compte de la complémentarité des joueurs, voici «L'équipe type 2004» réalisée par Maxifoot.

Équipe type des matches aller :

Remplaçants

12. Abdoulaye Meïté (Marseille)
13. Florent Balmont (Nice)
14. Camel Meriem (Bordeaux)
15. Alexander Frei (Rennes)
16. Tony Sylva (Lille)

En détails...

Grégory Coupet (31 ans, Lyon)

Il a mis Lyon sur les bons rails en faisant un remarquable début de saison, plus brillant que les autres années. Sa régularité, son influence mentale dans le groupe en font sans conteste le meilleur gardien de notre Championnat. Même Barthez voit sa place en équipe de France encore un peu plus mise en danger. Coupet, malheureusement blessé lors des sept dernières journées, va revenir dès 2005. Pour le plus grand bonheur de l'OL.

Anthony Réveillère (25 ans, Lyon)

Il exprime enfin tout le talent qu'il possède. Sa vitesse et sa technique font des ravages sur son aile lorsqu'il est en confiance comme cette saison. En pleine forme physique, titillé par la venue de Diatta, il ne lâche rien défensivement et il tente sa chance en attaque, s'applique dans les centres et devient une véritable arme offensive pour l'OL. Un retour en Sélection ne semble plus très loin.

Efstathios Tavlaridis (24 ans, Lille)

Le Grec est un roc. Très puissant dans les duels, il compense une légère lenteur par un placement irréprochable. Sa relance est propre et il est doté d'un impeccable jeu de tête. Patron de la défense lilloise, Il n'hésite pas à donner de la voix pour replacer ses coéquipiers. L'ancien Gunner avait surpris la saison passée, il ne fait que confirmer. Lille en est visiblement très heureux.

Cris (27 ans, Lyon)

Il avait échoué lors d'un premier passage en Europe, à Leverkusen, il ne rate pas sa deuxième chance. Bien intégré à Lyon grâce à ses compatriotes brésiliens, il a tout de suite trouvé ses marques sur le terrain. A l'image de Tavlaridis, sa rigueur dans les duels, son placement et son jeu de tête sont excellents. Très dangereux offensivement sur les coups de pied arrêtés, buteur par deux fois en Ligue des Champions, il est pour une bonne part dans le superbe début de saison de Lyon et son imperméabilité défensive en Championnat.

Jérémy Mathieu (21 ans, Sochaux)

Il profite de la blessure de Monsoreau pour se révéler également au poste de latéral. Son gros physique et sa belle technique lui permettent d'être un contre-attaquant extrêmement dangereux. Attentif, il est précieux défensivement, notamment grâce à son très bon jeu de tête, et ses frappes sur coup franc et corner peuvent s'avérer décisives. Joueur on ne peut plus complet, Lyon lui fait déjà les yeux doux.

Mahamadou Diarra (23 ans, Lyon)

Athlétique, briseur d'offensives adverses et toujours appliqué dans sa relance, il est le complément idéal de l'explosif Essien. Ses gestes sont économes et précis, il ne lâche rien et insuffle sa hargne à ses coéquipiers. La maturité venant, il s'affirme comme l'un des meilleurs numéro 6 du continent. Pour preuve, les plus grands clubs européens lui font la cour. Mais avec lui, l'OL n'est-il pas un grand ?

Mickaël Essien (22 ans, Lyon)

Là où le «bison» passe, les adversaires trépassent. Son incroyable puissance physique lui permet de ne pas perdre un duel, ou presque, et sa technique, de plus en plus fine, l'autorise à faire des chevauchées, des actions décisives et même à marquer du pied comme de la tête. Footballeur moderne par excellence, car on ne peut plus complet, il a brillé de mille feux lors de ces six derniers mois. A seulement 22 ans, on ose imaginer où son talent va le mener et jusqu'où va-t-il pouvoir transporter l'OL…

Wilson Oruma (28 ans, Sochaux)

Puissance, technique et frappe de balle… c'est souvent trop pour ses adversaires car il apparaît irrésistible dans un bon jour. Imprévisible dans ses actions, il est inévitable dans toutes les bonnes performances de Sochaux. Les Doubistes ont réussi à le garder jusqu'ici, mais il sera en fin de contrat au terme de cette saison et il y a déjà du monde à l'envisager sous d'autres cieux…

Pascal Feindouno (23 ans, St-Etienne)

Il avait besoin de changer d'air, celui vivifiant des Verts l'a responsabilisé. Responsable technique de l'équipe, ses dribbles ou ses ouvertures nous régalent, il s'est appliqué à délivrer cinq passes décisives à ses coéquipiers et à marquer (5buts). Loin du cocon bordelais, mais à nouveau proche de son «père» footballistique, Elie Baup, il reprend sa carrière là où tout le monde l'avait considéré après le titre des Girondins en 1999 : tout en haut de l'affiche des joueurs de L1.

Benjani Mwaruwari (26 ans, Auxerre)

On a retrouvé le Benjani de ses débuts à l'AJA ! Débarrassé de ses problèmes physiques depuis près d'un an, il n'y a que depuis peu que la tête n'a plus aucune appréhension. C'est donc au tour des adversaires de s'alarmer. Eblouissant au Vélodrome, il a aligné depuis des performances de très haut niveau lors du dernier mois. Et si le début de saison fut mitigé (il a souvent touché les poteaux), devant le petit niveau des attaquants de notre Championnat, cela suffit à nous réjouir de compter à nouveau sur sa superbe couverture de balle, ses dribbles, ses remises et la précision de ses frappes (six buts à son compteur).

Pedro Miguel Pauleta (31 ans, Paris-SG)

Guère brillant à l'Euro, le scepticisme à son encontre était de rigueur et on en envisageait déjà une morne fin de carrière pour lui. Que nenni ! C'est dans la difficulté que les grands joueurs réagissent, le PSG les accumulant depuis le début de la saison, sa réponse fut à la hauteur. Imperceptiblement, il a emmené ses partenaires vers des jours meilleurs. D'abord en dehors du terrain, où il a assumé un statut de patron, puis sur le rectangle vert, où il a encore été décisif lors des rendez-vous les plus importants. A la trêve, il se retrouve donc meilleur buteur avec neuf réalisations et renoue avec un passé pas si lointain.

Les remplaçants...

12. Le Marseillais Abdoulaye Meïté se bonifie avec l'expérience. Toujours aussi fort dans les duels, sa concentration et son placement s'améliorent. Joueur le plus régulier de l'OM, il a su tenir la baraque en l'absence de Déhu. Au point d'attirer, dit-on, la convoitise d'Arsenal.
13. Le Niçois Florent Balmont a transfiguré l'OGCN. Récupérateur infatigable et maître à jouer, il remet sans cesse ses coéquipiers dans le sens du jeu. Buteur à l'occasion, ses hautes performances sont régulières et on peut s'étonner que l'OL s'en soit séparé. Les Aiglons, eux, s'en réjouissent.
14. Le Bordelais Camel Meriem a profité de son passage à l'OM pour se libérer. Il assume son rôle de leader technique en faisant marquer et, fait nouveau, en marquant. Décisif en attaque, il est indispensable pour la conservation du ballon de son équipe. Remarquable, Domenech l'a donc logiquement appelé chez les Bleus.
15. Le Rennais Alexander Frei est l'avant-centre le plus efficace sur toute l'année civile. Lancé sur des bases incroyables en ce début de saison, il a un peu fléchi lors des deux derniers mois et reste malheureusement trop dépendant de ses coéquipiers car il ne peut faire seul la différence, surtout à l'extérieur…
16. Le Lillois Tony Sylva est enfin titulaire en L1. Le LOSC lui a donné sa chance et ne peut que s'en réjouir. Son calme, sa détente et sa sûreté dans les prises de balles rassurent ses défenseurs. Pour preuve, la place des Nordistes au classement avec la troisième meilleure défense du Championnat.

D'autres gardiens se sont distingués : on peut saluer le retour au premier plan de Letizi qui a bien aidé le PSG à surnager. Le Bordelais Ramé et l'Auxerrois Cool sont aussi a créditer de très bonnes prestations alors que le Rennais Isaksson, clone de Cech, peut être décisif mais manque encore de régularité. Si Barthez a alterné le très bon et le moins bon, le Monégasque Roma a assuré le minimum. Mention spéciale à Puydebois, auteur d'un remarquable intérim à la place de Coupet. Revault, très sûr avec Toulouse, Penneteau, souvent brillant avec Bastia, et le Strasbourgeois Cassard, qui a détrôné Vercoutre, ont bien fait leur boulot. La liste n'est peut-être pas exhaustive…

D'autres défenseurs se sont distingués : Le Brésilien de Monaco, Maïcon, a peut-être montré un potentiel offensif incomparable en France mais il souffre encore de certains manques défensifs. Ses compères monégasques, Givet, Squillaci et Evra, ne sont plus aussi réguliers que la saison passée alors que Déhu à l'OM, Caçapa et Abidal à l'OL, ont souffert de blessures. Les jeunes Auxerrois, Sagna et Kaboul, impressionnent déjà et sont des révélations tandis que le «vieux» Stéphanois Hognon a souvent été décisif pour les Verts. Les Lensois Hilton (blessé assez tôt) et Assou-Ekotto ont également montré du talent, tout comme Chimbonda, bien méritant à Bastia et le Grec Kapsis, qui a confirmé à Bordeaux sa valeur démontrée à l'Euro. La liste n'est peut-être pas exhaustive…

D'autres milieux se sont distingués : Les deux Lillois, Makoun et Bodmer, se sont illustrés et sont les joueurs de base du LOSC gagnant. Idem à St-Etienne où Zokora et Sablé ont été prépondérants. Le Nantais Toulalan ne cesse de confirmer son potentiel. L'Auxerrois Be.Cheyrou s'est affirmé en étant le joueur le plus régulier de son équipe mais Kalou peut apparaître toujours aussi brillant. Au PSG, M'Bami a souvent remis l'équipe dans le bon sens. Le Bordelais Mavuba a poursuivi sa progression. Si Juninho a été un peu plus effacé qu'à l'accoutumée c'est sûrement dû au tandem Diarra-Essien. Le Rennais Källström est apparu moins rayonnant que la demi-saison passée et c'est Sorlin qui s'est fait remarquer. Le Bastiais Sidibé a montré l'exemple. Le Niçois Vahirua a retrouvé sa vivacité et son culot en étant replacé en milieu droit. Le Messin Ribéry a étonné tout le monde de par ses dribbles et accélérations avant de baisser de pied. A l'inverse du Parisien Pancrate et du Strasbourgeois Arrache qui ont été de plus en plus performants. Courtois a réussi à se mettre en évidence avec Istres. Devant comme derrière, le Lyonnais Malouda, le Sochalien Isabey et le Stéphanois Hellebuyck se sont multipliés au service du collectif. Le Marseillais Pedretti et le Monégasque Bernardi, souvent blessés, n'ont pas encore pu afficher toute leur classe. A Monaco, c'est souvent Farnerud qui a brillé. La liste n'est peut-être pas exhaustive…

D'autres attaquants se sont distingués : L'armada monégasque composée de Kallon, Saviola et Chevanton s'est d'abord fait voler la vedette par Adebayor. Mais depuis peu, le duo sud-américain s'annonce redoutable. Le Lyonnais Govou flambe à nouveau mais manque encore d'efficacité alors que Wiltord a su apporter toute son expérience. Le Bordelais Chamakh, le Toulousain Moreira et le Strasbourgeois Pagis ont montré leur talent de finisseur. Le Lensois Utaka est toujours aussi imprévisible, le Niçois Agali pèse sur les défenses et l'avenir de Pieroni à Auxerre semble prometteur alors que Moussilou et Odemwingie ont bien su finaliser le jeu collectif des Lillois. Mention spéciale aux deux révélations brésiliennes, le Sochalien Ilan et l'Ajaccien Lucas, buteurs prolifiques et au Caennais Mazure. La plus belle découverte reste toutefois le jeune Sochalien Menez, à n'en pas douter une future star du football français. La liste n'est peut-être pas exhaustive…

C'était l'équipe type des matches aller 2004/2005 de Maxifoot. Bientôt, vous retrouverez les meilleurs joueurs de la vingtième journée et tous les classements !