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L'OM se "rebiffe" !
Par Christophe Andreeff - Actu Ligue 1, Mise en ligne: le 28/11/2004 à 14h22
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Dans la tourmente en coulisses, l'Olympique de Marseille réagit avec la manière sur le terrain. Les Canaris n'ont quasiment eu aucune chance de pouvoir s'imposer au Vélodrome, contre une formation phocéenne survoltée (3-1). Retour avec Maxifoot sur les principaux faits d'un match, vers lequel les yeux étaient logiquement tournés !

Les enjeux de la rencontre

A Marseille, on aime le foot et plus particulièrement le Club de l'Olympique de Marseille. Alors quand les choses ne conviennent pas aux plus fidèles, ceux-ci le clament haut et fort. Lors de la crise traversée actuellement par le club, les associations de supporters ont décidé de mettre en place un mouvement de grève. Évidemment, bon nombre de supporters extérieurs à l'OM, peuvent trouver étrange qu'un club qui se place dans le haut du tableau s'enflamme si vite. Après tout, les Canaris pourraient trouver désolante la place occupée par le FC Atlantiques. Les Parisiens tardent à rejoindre le haut du tableau. Lens n'en finit plus de cumuler les nul. Pour autant, Amisse, Halilhodzic, Müller restent en place. José Anigo, lui, a décidé de tirer un trait sur son calvaire. Il se sacrifie par amour pour ce club qui ne séduit pas par la manière. Dans sa foulée, Bouchet tire également sa révérence. Marseille est un club de prestige, dont les supporters sont présents partout sur le territoire. Doté d'un palmarès éloquent, le club doit séduire quasi continuellement s'il veut pouvoir éviter ce type de crise. Un mot, bien trop souvent employé à mauvais escient à la moindre contre-performance. La pression s'avère, là encore, presque permanente, du moins dans l'ombre. De quoi en agacer plus d'un ! En réalité, il s'agit bien plus des deux défaites engrangées contre le PSG en l'espace de trois jours, qui ont provoqué un tel remue-ménage. La petite goutte d'eau qui fait déborder le vase. Ajaccio a simplement tenu le rôle du club qui allait définitivement briser certains destins. Tel est le contexte particulier dans lequel vont évoluer les deux formations ce soir. Les supporters Canaris, eux, restent perplexes. «Si Marseille n' a pas convaincu avant, il y a fort à parier que ce soir, on va se prendre» une grosse patate «sur la figure.» Des craintes légitimes si on reprend les propos d'un Benoît Pedretti, humble, réaliste, mais surtout très motivé. «On est à trois points de la Coupe d'Europe. Il faut arrêter avec ces histoires de pression. On joue au Foot, dans un beau stade et un beau club.» Oui, Nantes n'a peut-être pas choisi le moment de venir défier les Marseillais au Vélodrome !

Les temps forts :

- La rencontre débute dans un silence pesant. Les Canaris profiteront-ils des circonstances pour prendre le meilleur sur l'OM ? La frappe de Bagayoko à côté, laisse à penser que les Phocéens sentent le poids de la pression sur leurs frêles épaules.

- Après une bonne entame nantaise, les Marseillais tentent de réveiller les ardeurs du Vélodrome. Costa ajuste une première frappe, non cadrée (10').

- Pedretti bénéficie d'un coup franc lointain. Le ballon s'élève et arrive à auteur du point de penalty. Meité saute plus haut que tout le monde et claque une tête impeccable qui trompe Landreau (1-0, Meïté, 15'). Le Vélodrome exprime timidement sa joie. Marseille porte sa première estocade de la soirée.

- L'OM enchaîne sur ce bon premier quart d'heure et ne tarde pas à surprendre à nouveau les Canaris, totalement désemparés. Koké part sur l'aile gauche. Il trouve Batlles. Celui-ci adresse de l'intérieur du droit un centre aérien à destination de Fiorèse. Ce dernier lâche une reprise de volée du droit, au second poteau et inscrit son premier but sous les couleurs phocéennes (2-0, Fiorèse, 21'). Marseille confirme ses intentions.

- Nouvelle alerte pour les Nantais ! Suite à un corner de la droite, Koke reprend de la tête aux six mètres. Il trouve le poteau (26').

- Nantes tarde à réagir. Dans ces conditions, Landreau doit écarter à nouveau le danger. Il détourne en corner une frappe de Bamogo (35').

- A la mi-temps, les Marseillais mènent logiquement au score.

- Nantes essaie de réagir dès la reprise. Suite à un service de Quint, Pujol place une reprise non loin du but de Barthez (47').

- Yapi Yapo relance les siens. Il profite d'une erreur défensive marseillaise pour réduire le score, d'une frappe du droit (2-1, Yapi Yapo, 58'). Tous les espoirs sont de nouveau permis pour les Nantais.

- Landreau détourne une frappe de Fiorèse, alors que celui-ci avait été bien servi par Costa (63').

- Coup dur pour les Canaris, avec la sortie prématurée de Viveros, expulsé pour un second carton jaune. Nantes terminera la rencontre en infériorité numérique (66').

- Fiorèse reprend ses mauvaises habitudes. Il tente d'influencer l'arbitre, en simulant une faute dans la surface (70').

- Landreau sauve encore son camp, suite à deux tentatives consécutives de Bamogo et Fiorèse (73').

- Sur un centre de Nasri, Marlet place une ultime tête qui permet à l'OM de se mettre définitivement à l'abri (3-1, 92'). Marseille s'impose avec tempérament.

La prestation de Marseille

Il se voudrait bien inconvenant de tirer de trop hâtives conclusions, concernant le sort de l'OM sur le terrain, à l'issue de cette rencontre. Seule certitude évidente, Marseille a remporté la victoire. Non seulement avec la manière, mais s'y sont ajoutés le courage et la volonté de se battre efficacement. Des observations qui étaient loin d'apparaître évidentes lors des dernières prestations, notamment contre Strasbourg. Pour certains, il s'agira là du début du renouveau, avec un homme qui va prendre le destin de ce groupe en mains, à savoir Philippe Troussier. Pour d'autres, il s'agissait de rendre hommage à José Anigo, caché dans les tribunes, afin de le remercier pour son sacrifice. A entendre les avis partagés des supporters Phocéens cette semaine, on semblait bien se demander pourquoi l'entraîneur payait-il encore le prix fort, alors que les joueurs sont responsables de leur état d'esprit sur la pelouse. Pour autant, l'OM n'avait tout simplement plus ni les armes, ni la stratégie nécessaire pour entrevoir brillamment l'avenir avec sérénité. Son entraîneur "intérimaire" de l'année passée, n'avait plus à demeurer à la tête du groupe. Il saturait, malgré une campagne européenne brillante. Les mois se suivent et ne se ressemblent pas. Chacun peut ainsi nourrir son avis. Toujours est-il que sans entraîneur officiel, ni véritable Président, l'OM est sorti de sa tanière et a rugi tel un lion, prêt à en découdre. Voilà bien l'essentiel. Hormis un petit passage à vide en début de seconde période et l'espoir entretenu par les Canaris de parvenir à égaliser, Marseille a livré un très bon match, plein de rythme, de percussion, de hargne communicative pourrions nous résumer.

Il y a eu les «Révoltés du Bounty» , l'avenir nous réserve peut-être un remake de la marseillaise. Certains, tant décriés, ont rehaussé leur niveau de jeu. Ainsi, Fiorèse choisit-il bien le moment pour adresser un message fort aux supporters, comme quoi il appartient bien à ce club et va tout donner pour défendre ses couleurs. Il inscrit son premier but au Vélodrome. Idem pour Marlet, trop souvent laissé sur le banc ou à la maison aux yeux de beaucoup. Il vient inscrire le dernier but pour parachever cette "Opération Séduction" , auprès d'un public du Vélodrome, logiquement méfiant au sujet d'une équipe dont il attend ce type de performance lors de toutes les rencontres. Et puis, Meïté aussi a été de la partie. Il appuie sur le détonateur, pour lancer la nouvelle marche en avant du club. Marseille a su également garder son calme en milieu de terrain, afficher sa sérénité dans les duels et les relances, notamment grâce à la prestation de Costa. Du beau jeu, de l'enthousiasme, plus d'homogénéité, voilà un Marseille plus véloce et entreprenant. Maintenant, il convient sagement d'attendre de voir la suite. Albert Emon pourra toujours dire qu'il a connu la victoire à la tête de cet OM, en attendant Troussier !

La prestation de Nantes

Comme le craignait de manière avertie, un grand nombre d'entre vous, supporters des Canaris, votre équipe n'est pas venue au bon moment au Vélodrome. A défaut de choc psychologique, il fallait s'attendre à une réaction d'orgueil de l'OM devant son public. Du coup, le beau jeu constructif, plein de vivacité, à une touche de balle et déstabilisant pour les défenses adverses, n'a pas vraiment vu le jour. La soirée a été pénible, rendue doublement difficile avec l'expulsion de Viveros en seconde période. Certes, Yapi Yapo y a mis du sien pour redresser la barre. Certes, certains titulaires n'étaient pas présents. Certes enfin, ce Nantes-là devait certainement partir avec dans l'idée que les dés étaient pipés, dans la mesure où il était difficile de prédire la stratégie de l'OM. Les Phocéens ont simplement choisi de jouer avec leur coeur et leurs tripes, pour entamer une nouvelle épopée au long cours. Malgré une meilleure présence à la récupération ou encore dans les duels, en cours de seconde période, Nantes n'a pas pu s'exprimer pleinement. Si cela avait été le cas, l'OM aurait encore connu bien des tracas avec ses supporters.

Les rôles pourraient être inversés que l'on comprendrait aisément. Nantes recule à nouveau vers les dernières places. Les Canaris enchaînent sur une nouvelle défaite, avant de retrouver une autre équipe de la Côte d'Azur, à savoir Nice. A contrario, Marseille qui change toute sa donne, occupe pourtant une incroyable troisième place provisoire, avant de se rendre à Caen. Assistera t-on à
un nouveau débarquement ?



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