Entre l'avenir de Laurent Blanc et la démission de Fabio Capello, les sélectionneurs font couler beaucoup d'encre ces derniers jours. Annoncé du côté de l'équipe de France et suivant de près la situation en Angleterre, Arsène Wenger indique ne pas être tenté par un poste de sélectionneur. Le travail à effectuer ne semble pas lui convenir.

Wenger n'est pas tenté par le poste de sélectionneur

L'actualité est brûlante ces derniers jours du côté des sélections nationales. Avec la démission de Fabio Capello, l'Angleterre se retrouve dans une situation délicate à seulement quatre mois de l'Euro 2012. Très impliqué dans le football anglais, Arsène Wenger a visiblement souhaité ne pas être mêlé à ce dossier en indiquant qu'un «Anglais ferait mieux qu'un étranger» à la tête des Three Lions.

Wenger est plus marathonien que sprinter

Il faut dire que le manager d'Arsenal est également cité depuis plusieurs jours comme potentiel successeur de Laurent Blanc à la tête de l'équipe de France si celui-ci décide de partir après l'Euro ou s'il n'est pas prolongé. Le week-end dernier, le technicien alsacien avait d'ailleurs mis les choses au clair en indiquant ne pas avoir été contacté par la FFF. Bien décidé à éviter toute polémique concernant son futur, Wenger en a remis une couche ce vendredi.

L'entraîneur des Gunners indique en effet ne pas être tenté par le poste de sélectionneur, estimant que le travail à effectuer est très différent du sien. «Je fais un peu un travail de marathonien en club, alors qu'en équipe nationale c'est plutôt un travail de sprinteur. C'est peut-être parce que je n'ai pas assez de fibres rapides, mais je suis plus intéressé par un travail au jour le jour», a-t-il expliqué dans des propos rapportés par l'AFP.

Wenger ne ferme pas définitivement la porte

Bien connu pour sa capacité à faire évoluer les jeunes pousses du club londonien, Wenger n'est pas vraiment fan de l'aspect aléatoire qui peut caractériser la sélection selon la génération du moment, estimant que «si vous avez une bonne génération dans votre pays vous pouvez réussir et si vous ne l'avez pas vous ne pouvez rien faire.» Bâtisseur et adepte de l'évolution de son équipe au jour le jour, l'ancien coach de Monaco n'a pourtant pas exclu l'hypothèse de s'essayer un jour au poste de sélectionneur.

«Dans l'avenir, je ne sais pas. Ce que je fais en ce moment demande beaucoup d'énergie et une excellente forme physique. Ce qui ne sera peut-être pas toujours le cas», a-t-il confié. Ce ne sera en tout cas visiblement pas pour tout de suite. Des propos qui devraient permettre à Wenger de travailler un peu plus tranquillement, que ce soit en cas de départ de Blanc ou d'échec sur le dossier Harry Redknapp, favori pour remplacer Capello à la tête de la sélection anglaise.

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