Arrivé durant l'intersaison au Paris Saint-Germain, Jérémy Ménez est un titulaire indiscutable, même si son individualisme peut en agacer certains. Un défaut que l'ancien Monégasque reconnaît et qu'il compte bien essayer de corriger. L'international français est cependant sûr de lui et ce n'est pas l'éventuelle arrivée de David Beckham qui le fera douter.

Ménez reconnaît son individualisme

Très habile techniquement, Jérémy Ménez peut toutefois être très agaçant pour ses partenaires et les supporters du Paris Saint-Germain. Depuis son arrivée l'été dernier, l'ancien Romain réalise de bonnes prestations sous ses nouvelles couleurs, mais retombe parfois dans ses travers en privilégiant l'exploit personnel plutôt que le jeu collectif. Un excès d'individualisme qui lui a valu quelques sifflets au Parc des Princes en début de saison.

«Les sifflets du Parc en début de saison m'avaient vexé mais les gens avaient raison. Je n'étais pas bon», explique Ménez dans les colonnes du quotidien Le Parisien. Après la victoire face au Slovan Bratislava (1-0), jeudi en Ligue Europa, c'est Antoine Kombouaré qui avait cette fois pointé du doigt l'ex-Monégasque pour son individualisme. Un défaut que le joueur va essayer de gommer. «C'est vrai. Je dois éviter d'en faire trop et de me prendre pour le sauveur. Sans le collectif, je ne suis pas grand-chose», reconnaît-t-il.

J. Ménez - «je n'ai peur de rien»

Le milieu offensif parisien n'hésite donc pas à faire son auto-critique et estime d'ailleurs que son entraîneur a eu raison de le recadrer. Ménez ne veut visiblement pas faire de vagues et respecte l'autorité du Kanak, qui parvient pour le moment à bien gérer les egos de ses joueurs. Cela n'empêche pas le natif de Longjumeau d'afficher ses certitudes. «Je n'ai peur de rien. J'ai vécu trois ans à Rome au milieu de la concurrence. Je peux vous dire que je ne laisserai mon poste à personne», indique-t-il.

Ménez envoie un message fort, alors que David Beckham est annoncé avec insistance du côté du PSG. Pas de quoi l'effrayer. «Ce serait un honneur d'être son coéquipier, mais Beckham ne prendra pas ma place ! Je connais ma valeur. Je l'accueillerai à bras ouverts pour tout ce qu'il a fait dans sa carrière. Mais dans le haut niveau, il ne faut jamais laisser quelqu'un te passer devant. C'est logique», a-t-il confié. A 36 ans, le Spice Boy ne devrait toutefois pas postuler pour un poste dans le couloir droit en cas d'arrivée, mais il est à présent prévenu...

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