Face à Sochaux dimanche dernier, son talent a éclaté au grand jour. Auteur de deux buts, dont le premier à la suite d'un superbe enchaînement contrôle-reprise de volée, Vincent Aboubakar a prouvé qu'il avait à 19 ans le profil d'un futur grand attaquant. Valenciennes se frotte aujourd'hui les mains de posséder un tel joueur dans ses rangs.

«Je vous le dis, c'est un petit phénomène !» Après la victoire 3-0 de Valenciennes aux dépens de Sochaux dimanche dernier, Foued Kadir s'enflammait à propos de Vincent Aboubakar. A 19 ans, ce puissant attaquant camerounais (1m84, 82 kg) n'a sans doute pas fini de faire parler de lui. Contre l'OM déjà, c'est lui qui était à l'origine de l'égalisation de José Saez en fin de rencontre (1-1).

Titularisé en l'absence de Grégory Pujol, blessé, Aboubakar a fait encore mieux contre les Lionceaux en inscrivant deux buts, dont le premier à la suite d'un superbe enchaînement contrôle-reprise de volée. «Je vais continuer à travailler et je pense que j'aurai encore de plus belles soirées que celle-là», indiquait l'attaquant valenciennois après la rencontre.

Impressionnant à l'entraînement

Alors pensionnaire du Cotonsport Garoua, Aboubakar rejoint Valenciennes en mai 2010, juste avant de faire partie des 23 joueurs appelés par Paul Le Guen pour disputer la Coupe du monde en Afrique du Sud. De retour dans le Nord ensuite, l'international camerounais (11 sélections, 1 but) réussit quelques coups d'éclat, en marquant notamment face au PSG en championnat, mais surtout en inscrivant un triplé contre Boulogne-sur-Mer en 8e de finale de la Coupe de la Ligue, il y a un an.

Marqué ensuite par le décès de son père et une sérieuse blessure à la sangle abdominale, l'attaquant valenciennois doit attendre le 24 septembre dernier et la réception de l'OM pour débuter sa saison. Son coup d'éclat face à Sochaux dimanche dernier n'est pas une surprise pour ceux qui ont l'habitude de suivre les entraînements du club nordiste au Mont Houy, où il ne cesse de faire étalage de ses qualités de dribbleur et de buteur.

«Quand je vois ce qu'il fait à l'entraînement, ça ne m'étonne pas qu'il soit aussi bon en match, avance son coéquipier Foued Kadir, lui aussi buteur contre les Lionceaux. Et il n'est pas encore à 100%.» Ça promet !

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