Accusé de jouer les "saules pleureurs" par Franck Dumas, Rudi Garcia suscite un début de polémique. Le coach lillois se voit reprocher ses contestations des décisions arbitrales et ses demandes de protection des joueurs. Adil Rami est monté au créneau pour défendre son ancien entraîneur.

Rudi Garcia se plaint-il trop des décisions arbitrales pendant les matchs ? Certains entraîneurs de Ligue 1 le pensent et reprochent à l'ancien coach manceau son attitude sur le banc de touche. Après la rencontre Caen-Lille (1-2) samedi dernier lors de la troisième journée du championnat, les déclarations de Franck Dumas n'étaient pas passées inaperçues.

«Si j'ai un conseil à donner à Rudi Garcia, c'est qu'il mette des buts et qu'il la ferme sur le banc. Je savais qu'il y avait des saules pleureurs au bord des rivières, mais apparemment il y en a aussi sur les bancs de Ligue 1. Et encore, je mesure mes propos... Ce n'est pas la première fois qu'il a des problèmes avec des entraîneurs», avait lâché l'entraîneur caennais.

«Garcia n'est pas une pleureuse»

Dumas a aussi expliqué qu'il n'avait pas vraiment apprécié certaines déclarations d'après-match, notamment quand Garcia estimait que son équipe aurait pu gagner par un score plus large. Ce qui semblait pourtant assez évident...

Reste que, d'une manière générale, le souhait souvent affiché de Rudi Garcia de voir les joueurs créatifs - et notamment les siens, Hazard en tête - protégés par les arbitres n'est pas du goût de tout le monde. En attendant de voir si d'autres entraîneurs s'engouffreront dans la brèche ouverte par Dumas, Adil Rami a voulu défendre son ancien coach.

«Garcia est un entraîneur qui vit la chose à fond. Il ne peut pas se retenir de dire ce qu'il pense sur le banc. On est tous des pleureuses de toute façon, quand on est sur un terrain, qu'on simule, qu'on crie sur l'arbitre… On veut tellement tous gagner. Mais Garcia n'est pas une pleureuse», a indiqué le défenseur du FC Valence sur RMC. Même s'il ne remporte pas l'adhésion de tous ses homologues, Rudi Garcia ne fait en tout cas pas débat parmi ses protégés.

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