Lors du dernier mercato hivernal, Stéphane Sessegnon avait engagé un bras de fer avec le Paris Saint-Germain pour rejoindre Sunderland. Un épisode que n'a pas oublié Antoine Kombouaré, qui n'hésite pas à critiquer séchement son ancien joueur. L'entraîneur parisien entend que son groupe accepte la concurrence, qui s'annonce plus forte cette saison.

Souvent relégué sur le banc lors de la première partie de la saison dernière, le milieu de terrain Stéphane Sessegnon voulait quitter le Paris Saint-Germain et s'engager avec Sunderland durant le mercato hivernal. Face au refus initial de ses dirigeants, l'international béninois avait décidé d'aller au clash et de s'entraîner à part.

L'ex-Manceau avait finalement rejoint le club anglais mais son ancien entraîneur, Antoine Kombouaré, n'a toujours pas digéré.  «Il est parti parce que c'est un faible. Il n'a pas accepté que Giuly soit plus fort que lui. Je ne voulais pas qu'il parte et j'ai tout fait pour qu'il revienne. Si encore il m'avait dit : je veux jouer à Manchester United. Mais là...» , a lâché le Kanak dans les colonnes de L'Equipe.

Une concurrence accrue cette saison

Cette année, Kombouaré espère que de tels évènements ne se reproduiront pas. Au vu de l'effectif, l'ex-coach de Valenciennes va imposer à ses joueurs une concurrence bien plus forte que celle de la saison passée. «Ce sont tous des joueurs avec beaucoup de talent, mais ils n'ont encore rien gagné. Il faudra accepter la concurrence» , a indiqué le technicien francilien. A certains postes, les places s'annoncent très chères.

Entre les deux gardiens de but, Nicolas Douchez et Salvatore Sirigu, une hiérarchie devra se dessiner. Au milieu de terrain, Mohamed Sissoko et Clément Chantôme devraient être à la lutte pour évoluer aux côtés de Blaise Matuidi, tandis que l'arrivée de Javier Pastore pourrait pousser Guillaume Hoarau sur le banc des remplaçants. En défense enfin, Sylvain Armand, qui pourrait bientôt prolonger son contrat et être imité par Zoumana Camara, sera en concurrence avec Milan Bisevac, voire Siaka Tiéné. De l'émulation en perspective...

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