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Lyon et Monaco inséparables
Par Marie Ange Kostoff - Actu Ligue 1, Mise en ligne: le 25/09/2004 à 20h06
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Lyon-Monaco, le dauphin face au leader. Quel meilleur match pour ouvrir cette 8ème journée de L1 ? Quelques jours avant la reprise de la Ligue des Champions, l'élite s'affrontait au Stade Gerland. Au terme d'un match nul (0-0), le classement reste pourtant inchangé, les deux équipes n'ayant pas réussi à se départager.

Les données de la rencontre

Deuxièmes du championnat avec 15 points, les Rhodaniens attendent les hommes de Didier Deschamps de pied ferme, forts de leur défense de fer (3 buts encaissés en sept matches) et de leur invincibilité (quatre victoires, trois nuls). Les Lyonnais sont en forme en ce début de saison même s'ils ne convainquent pas encore par leur talent et leur puissance. Vainqueur heureux de Toulouse lors de la 7ème journée (2-0), les Lyonnais reçoivent ce samedi l'AS Monaco pour leur premier gros match face à l'un de leur concurrent direct pour le titre. Excellents à l'extérieur (trois victoires, un nul), les Rhodaniens peinent encore à domicile (une victoire deux nuls) et voudront se rattraper face à leur public. De quoi donner une touche de piment supplémentaire à la rencontre... «OL-Monaco, cela devient presque un derby. Ce sera un match chaud, important, plus important pour nous, je pense parce que nous jouons à domicile. J'ai de bons souvenirs contre cette équipe, j'ai marqué 2 fois. J'ai envie de gagner samedi. On peut dire que c'est une rencontre capitale, ce sera compliqué pour les 2 formations. Je ne sais pas si les Monégasques vont venir pour prendre à tout prix les 3 points. Ils ont changé quelques joueurs, mais la qualité reste la même» rappelait ainsi Claudio Caçapa sur le site officiel du club. Un enjeu que Juninho tentait de relativiser. «Ces OL-Monaco sont des bons matches à jouer avec deux belles équipes. Il faut jouer pour gagner et prendre ainsi la première place au classement (…) Nous n'avons pas à marquer les esprits sur ce match, le championnat, c'est 38 journées (…) C'est un match normal avec la possibilité d'être leader. Bien évidemment, on prend du plaisir à jouer ce genre de match, il y a pas mal de rivalités depuis quelques saisons» . L'armada lyonnaise accueille le club du Rocher pratiquement au complet, seul le défenseur Eric Abidal, touché au muscle fessier (déchirure), manquant à l'appel.

Pas toujours convaincants dans le jeu, les Monégasques sont toutefois leaders du championnat. 16 points et seulement une défaite, les hommes de Didier Deschamps réussissent eux aussi un très bon début de saison. Mais eux aussi sont critiqués pour un niveau de jeu loin de celui de la saison dernière et n'ont pas encore la solidité et la sérénité d'un champion. Reste que, même sans développer un jeu extraordinaire, Monaco gagne. Pour preuve ce match face à Nantes lors de la 7ème journée où le club du Rocher l'a emporté face à des Nantais qui avaient pourtant dominé la partie. Mais face à Lyon, la donne ne sera pas la même. Sans dénigrer la prestation nantaise, les Monégasques auront face à eux une défense difficilement franchissable secondée par le gardien international, Grégory Coupet, en très grande forme. S'ils veulent conserver leur place de leader, les hommes de Deschamps devront développer un jeu bien plus alléchant, nécessitant rapidité et efficacité, tout en conservant leur solidité défensive à l'extérieur (2 buts encaissés en cinq matches hors de leurs bases). Tout comme face à Paris, l'ASM devra faire preuve de plus de maîtrise et de stabilité, ce qui peut parfois apparaître difficile dans une équipe où la communication reste aléatoire entre des joueurs de nationalités différentes. Mais Didier Deschamps tient à annoncer la couleur. «On ira à Lyon sans complexes. On aura en face la meilleure équipe française, on n'aura rien à perdre. On n'ira pas à Lyon pour défendre, jouer derrière et mettre un bus devant les buts» affirmait-il, ne voulant toutefois pas rajouter de pression supplémentaire à son groupe. «Il faut surtout penser à gagner (...) Après, si nous sommes en tête à l'issue du match c'est sympa car cela fait toujours plaisir d'être leader mais c'est anecdotique» . Tout comme Paul Le Guen, l'entraîneur monégasque disposera du même groupe victorieux face à Nantes, Chevanton, Bernardi et Oshadogan restant toujours indisponibles.

Les faits de la rencontre

- Une demi-heure de jeu et toujours pas d'occasion de but entre deux formations qui n'osent pas se livrer à fond. Frau accélère enfin le jeu et sert Wiltord à l'entrée des 16 mètres. L'ancien Gunner enchaîne une bonne frappe du droit que Roma, sur la trajectoire, parvient à stopper (28').

- Même si les Lyonnais proposent quelques bons enchaînements, ce sont bien les Monégasques qui monopolisent le ballon. Très remuant, Adebayor est servi en profondeur sur le côté droit de la surface. Il tente une belle demi-volée mais Coupet est bien présent et réussit un bel arrêt (56').

- Enfin de l'animation ! Après près d'une heure de jeu, les deux équipes semblent enfin vouloir aller de l'avant. Wiltord accélère dans l'axe et cherche à décaler l'action sur le côté droit de l'attaque mais Farnerud contre le ballon et remet tout le monde en jeu. La balle semble filer vers Sidney Govou mais est finalement propulsée en corner par Givet (60').

- Les Lyonnais tentent d'accélérer le jeu. Sur la gauche, au niveau de la ligne médiane, Berthod récupère la balle. Diego Perez, voulant lui reprendre, tacle durement le défenseur. Il écope logiquement de son deuxième carton jaune du match et doit quitter la pelouse, laissant ses coéquipiers à 10. Le tournant du match ? (61').

- Libérés par l'expulsion monégasque, les Lyonnais veulent mettre du rythme à ce match et multiplient les corners. Sur l'un d'entre eux, Essien reprend de volée un ballon mal relancé par la défense monégasque. Heureusement pour les hommes de Didier Deschamps, Givet veille au grain et détourne la frappe en corner (64')

- A dix contre onze, les Monégasques restent pourtant dangereux. Sur un contre, Kallon décale Adebayor côté droit. Le Brésilien centre fort au premier poteau, pour le Lyonnais Cris qui, voulant dégager les siens, rate son geste. Prenant le ballon du tibia, il dévisse et trouve le poteau de Coupet. Le gardien lyonnais sourit mais on était proche du but gag ! (74').

- Après une première période bien terne, la partie s'intensifie. Diarra obtient un coup-franc lointain. Sur celui-ci, Nilmar, dans la surface, parvient acrobatiquement à dévier la balle pour Diarra qui, au point de penalty, contrôle de la poitrine et enchaîne du droit. Roma, pourtant masqué au départ de la balle, se détend bien et repousse la frappe du bout des doigts (76').

- Les Lyonnais poussent mais ne parviennent toujours pas à faire la différence. Diarra centre au second poteau pour Frau. Un peu excentré, l'ancien Sochalien tente toutefois la reprise de volée mas sa tentative échoue dans le petit-filet de Roma (86').

La prestation de Lyon

Très bien en place, les Lyonnais n'ont pas connu de grandes frayeurs lors de la première mi-temps. Durant cette première période, ils ont montré une belle solidité défensive et, même si Monaco a été dominateur dans la possession de balle, les Lyonnais n'ont pas démérité, loin de là. Se procurant la seule occasion de la première mi-temps, ils ont également su développer quelques belles offensives rapides, à une touche de balle, profitant des espaces laissés par leurs adversaires. Mais face à des Monégasques impériaux en défense, il était difficile de faire la différence. Englués dans la défense du club du Rocher, les Gones, manquant peut-être de spontanéité n'ont pas pu trouver la solution. Mais si la seconde période semblait débuter sur les mêmes bases, les Monégasques restant maîtres du ballon, l'expulsion de Perez a semblé donner un coup de fouet aux Lyonnais. Les hommes de Paul Le Guen ont plus tenté, profitant des espaces laissés par des Monégasques en infériorité numérique. Faisant le siège des buts de Roma, les Lyonnais n'ont pourtant pas trouvé le chemin des filets, malgré de nombreuses tentatives. Mais une excellente défense monégasque et un Flavio Roma étincelant ont eu raison des offensives rhodaniennes.

Tout comme les Monégasques, le collectif lyonnais a impressionné par sa cohérence et sa solidité. Les défenseurs n'ont pas connu de grandes frayeurs, hormis Cris qui aurait pu faire plonger les siens en marquant contre son camp. L'entrée de Nilmar a semblé dynamiser le jeu lyonnais. Très technique et rapide, le Brésilien a beaucoup pesé sur le jeu rhodanien, se créant espaces et occasions dans la défense monégasque. Encore jeune, il promet de belles choses… En revanche, côté attaque, le bilan peut apparaître mitigé. Si Sylvain Wiltord, toujours très rapide, s'est lui aussi montré très actif et que Frau n'a pas démérité, Govou et surtout Malouda ont été plus discrets.

La prestation de Monaco

Plus agressifs dès le début de la rencontre, les Monégasques pressaient haut leurs adversaires et se portaient vers l'avant. Mais face à une défense lyonnaise très bien en place, la différence est difficile à faire même quand on possède des flèches telles Adebayor ou surtout Saviola. Mais tout comme les Lyonnais, les hommes de Didier Deschamps n'ont pas apporté la flamme qui leur aurait peut-être permis d'ouvrir le score en première mi-temps. Maîtres du ballon, les Monégasques n'ont pas su trouver la faille de la charnière défensive rhodanienne. Reste que durant les 45 premières minutes de la rencontre, ils se sont montrés très agressifs en défense, parvenant à récupérer bon nombre de ballons. De quoi leur permettre de se relancer dans de bonnes conditions mais également d'annihiler les velléités offensives lyonnaises, tant les attaquants de Paul Le Guen se sont trouvés pris dans l'étau rouge et blanc. Toujours aussi solides et maîtres de leur sujet en deuxième mi-temps, les Monégasques ont été brisés dans leur élan par l'expulsion de Perez. Contraint de jouer le nul, Didier Deschamps lançait Zikos dans le jeu pour solidifier encore plus son équipe. Le club du Rocher, a donc du se replier en défense durant la dernière demi-heure, restant d'ailleurs très solide face à des Lyonnais pourtant déterminés. Mais loin de se cantonner au secteur défensif, les Monégasques auraient pu ouvrir le score sur contre, tant la rapidité de ses deux attaquants, Kallon et Adebayor, reste une arme pour l'équipe monégasque.

Plus qu'une somme de bonnes performances individuelles, la performance de Monaco est avant tout collective. Comme à l'habitude, Flavio Roma a réalisé un excellent match, sauvant notamment les siens sur la frappe de Diarra. A l'image de leur gardien, la défense de l'ASM (où l'on trouve notamment les deux internationaux, Givet et Squillaci) a été d'une solidité exemplaire, résistant aux assauts lyonnais. Mais Monaco n'a pas brillé que pour ses qualités défensives. Pontus Farnerud, très actif, épaulant parfaitement les deux flèches monégasques, Kallon et Adebayor, eux aussi excellents. Rapides, techniques, les deux attaquants auraient pu faire mouche. Mention spéciale tout de même à Adebayor qui, comme face à Paris, s'est montré très actif et dangereux et est apparu comme un des meilleurs monégasques du soir. En revanche, Javier Saviola n'a toujours pas paru à son meilleur niveau. Sorti peu après l'heure de jeu, il ne semble pas avoir trouvé sa place au sein de l'effectif monégasque.


La fiche technique

Lyon 0 – 0 Monaco (0-0)
Stade Gerland : 39 000 spectateurs environ
Arbitre : M. Duhamel

Avertissements : Berthod (13’), Cris (40’), Diarra (66’) – Perez (45’ et 61’), Maicon (90+1)

Les équipes :

Lyon : Coupet – Réveillère, Cris, Caçapa, Berthod (Nilmar, 68’)– Malouda, Diarra, Juninho (Essien, 46’) – Wiltord, Frau, Govou

Monaco : Roma – Givet, Rodriguez, Squillaci, Maicon – Farnerud, Modesto (Zikos, 70’), Perez, Kallon – Adebayor, Saviola (Evra, 64’).



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