Nouvelle friction dans le vestiaire parisien. Cette fois-ci, la cible n'est autre que Nenê. Meilleur joueur du championnat lors de la phase aller, l'ailier gauche brésilien ne brille plus et commence à agacer son entraîneur et ses coéquipiers. Le ton est monté dimanche soir…

Nenê s'est fait taper sur les doigts dimanche soir

Héros de la première moitié de saison du Paris Saint-Germain avec 13 buts en championnat, Nenê n'est pas parvenu à débloquer son compteur en 2011, si ce n'est le 8 janvier face à Lens (5-1) en Coupe de France. Le Brésilien n'est plus décisif en Ligue 1 et cette situation commence visiblement à peser, tant pour l'ancien Monégasque que pour son entraîneur et ses coéquipiers.

Selon le quotidien Le Parisien, Nenê a été chahuté à la mi-temps du match face à Montpellier (2-2), dimanche, alors que le PSG menait pourtant 2-0. Antoine Kombouaré, mais aussi une partie de ses coéquipiers, au premier rang desquels Guillaume Hoarau, l'auraient accusé de vouloir trop souvent jouer tout seul et de ne pas être suffisamment à la disposition du collectif. «Moi j'ai été nul. Avant, j'étais la solution de l'équipe, et maintenant je suis le problème» , a lancé le Brésilien à la presse après la rencontre.

Nenê pointé du doigt, la bonne solution pour rebondir ?

«C'est dur, on était à onze contre dix, et même comme ça on prend le deuxième but. C'est incroyable, on ne peut pas perdre des points comme ça» , a-t-il ajouté la mine sombre. Une mauvaise humeur renforcée par les critiques dont il a été l'objet à la mi-temps. Après le match, la tension ne serait pas retombée dans le vestiaire. Mais s'il n'a pas retrouvé son niveau de la première moitié de championnat, Nenê est-il vraiment le premier responsable de cette contre-performance, alors que son équipe menait 2-0 à la pause et s'est retrouvée à onze contre dix dès la 48e minute ?

Non, bien évidemment. Même avec son leader en berne, un club à la lutte pour le podium doit être en mesure, quoi qu'il arrive, de préserver la victoire, ce qui ne fut pas le cas. Dans ces conditions, se fâcher avec celui qui pourrait peut-être, s'il est mis dans les meilleures dispositions, sauver le coup en fin de saison, n'est sans doute pas la meilleure des solutions alors qu'aucun de ses coéquipiers ne semble capable de prendre le relai…