Arrivé l'été dernier pour succéder à Laurent Blanc, Jean Tigana n'y arrive pas. L'entraîneur bordelais enchaine les contre-performances et ne parvient pas à tirer quelques motifs d'espoir de son équipe. L'élimination de la Coupe de France concédée à Angers (1-0) samedi est la goutte d'eau qui va faire déborder Jean-Louis Triaud.

J. Tigana s'arrache les cheveux quand il voit Bordeaux jouer

L'entraîneur des Girondins de Bordeaux, Jean Tigana, pourrait être remercié dans les prochaines heures, suite à la nouvelle défaite concédée samedi à Angers (1-0) en seizièmes de finale de la Coupe de France. Selon le quotidien Sud Ouest, cette humiliation face au 15e de Ligue 2 serait la goutte d'eau qui va faire déborder le vase.

«Je suis abasourdi par autant de lacunes et de médiocrité» , s'est exaspéré le président Jean-Louis Triaud après la défaite. Une rupture de contrat par consentement mutuel serait dans les cartons. Les noms de deux anciens de la maison, Roland Courbis et Elie Baup, circulent déjà à Bordeaux pour lui succéder.

J. Tigana – «ma plus grosse déception en 17 ans»

Tigana était complètement déconfit après l'élimination à Angers samedi soir. «C'est ma plus grosse déception depuis dix-sept ans. Enfin je n'ai pas fait un infarctus, c'est déjà ça. Maintenant il va quand même falloir parler avec les joueurs car nous avons rendu ce soir une copie très pâle» , a-t-il jugé. Bordeaux n'a désormais plus que le championnat pour sauver ce qui peut encore l'être.

«Je veux être européen à la fin de la saison. C'est l'objectif du club et c'est le mien. Minimum être européen et ensuite la Champions League» , a rappelé Tigana. Malheureusement pour eux, les Girondins sont plus prêts du premier relégable (Caen est à 6 points) que du podium (Rennes est à 7 points). «C'est très compliqué. Il faut une réaction collective» , a demandé Tigana.

Diarra craint le pire

Mais la réaction est attendue par les supporters et dirigeants depuis déjà un an ! Pourquoi arriverait-elle maintenant ? Le capitaine Alou Diarra est très inquiet et demande «du changement, un déclic. Sinon, dans la situation où nous sommes, j'ai peur du pire» , a-t-il prévenu. Le pire serait bien entendu la relégation. Au rythme où vont les choses en Gironde, plus personne n'est sûr de rien…