Avec le report de la rencontre entre l'OM et Rennes à cause des intempéries samedi, Brest est devenu le nouveau leader de la Ligue 1. Meilleure défense du championnat, les Brestois ont réalisé une belle prestation pour s'imposer contre Saint-Etienne (2-0). Si les Bretons ne s'enflamment pas, ils peuvent tout de même en profiter.

La joie des Brestois est méritée !

Cela faisait 24 ans que Brest attendait ce moment. Depuis le 12 août 1986, le club breton n'avait plus occupé la tête du championnat de France. C'est désormais chose faite. Dans un début d'exercice 2010-2011 où les cadors sont à la peine, les "petits" clubs parviennent à tirer leur épingle du jeu. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le bon début de saison des Brestois n'est pas le fruit du hasard.

Les joueurs d'Alex Dupont sont en pleine réussite et restent invaincus depuis le 21 août dernier et une défaite à Lyon (0-1) lors de la 3e journée de Ligue 1. Devant 16 000 supporters, le Stade Brestois n'a une nouvelle fois pas tremblé face à Saint-Etienne (2-0), 3e meilleure attaque de la L1. Cela avait d'ailleurs déjà été le cas sur les pelouses de Bordeaux (2-0) et de Monaco (1-0). Les gros clubs réussissent donc plutôt bien aux Finistériens.

8 matchs consécutifs sans défaite

Avec seulement 4 buts encaissés en 11 journées, Brest est la meilleure défense du championnat. Symbole de cette imperméabilité défensive, la série de 798 minutes d'invincibilité du portier Steeve Elana, soit plus de huit rencontres. Cette première place n'est donc pas volée. «Le classement à cette époque de la saison, ce n'est plus de la chance. Encore ce soir, ce n'est pas une victoire au rabais», a expliqué Alex Dupont.

«C'est magique. Ce début de saison est l'aboutissement d'un long travail. Cela prouve que l'on n'est pas si mal que ça. On est une vraie équipe, il n'y a pas de star. Il reste 27 journées. On ne voit pas à long terme. On ne fait pas de calcul», s'enthousiasme Romain Poyet. Il y a deux ans, cette bande de copains jouait le maintien en Ligue 2. Après avoir chipé le fauteuil de leader, la formation du Finistère compte bien continuer à jouer les trouble-fête.