«Défaite injuste», «manque de réussite»… Les Lyonnais ont du mal à trouver les mots pour expliquer leur revers concédé à domicile face à Saint-Etienne (0-1). Pour Puel et Toulalan, les Gones ne pouvaient pas en faire plus. Pour d'autres, comme Aulas et Källström, l'arbitrage a clairement influencé les débats.

Claude Puel avait du mal à contenir sa colère samedi soir.

«C'est notre meilleur match de la saison, on a tapé deux fois le poteau et une fois la barre, eux ont eu deux occasions et ont marqué. C'est le foot. Il y a eu des occasions, du jeu, c'est difficile de faire plus, à part de la mettre au fond.» Pour Jérémy Toulalan, les Lyonnais n'ont pas grand-chose à se reprocher après la défaite concédée à domicile samedi soir face à Saint-Etienne (0-1). Claude Puel, qui a sauvé sa tête malgré ce nouveau résultat décevant, se disait même fier de ses joueurs après la partie.

«Je suis fier de mes joueurs, du match qu'ils ont livré dans une période difficile et de l'allant qu'ils ont mis dans la partie, l'emprise qu'il y a eu de notre part, a réagi l'entraîneur lyonnais. Le football est parfois injuste. Bravo à Saint-Etienne. Cette équipe nous a montré comment gagner sans occasion. C'est très frustrant pour les joueurs. Si nous sommes capables de reproduire ce type de matchs, nous n'en perdrons plus beaucoup derrière.»

Deux décisions favorables aux Verts

Si Toulalan et Puel expliquent cette défaite avant tout par un manque de réussite flagrant, d'autres avaient trouvé le coupable : M. Antony Gautier. L'arbitre de la partie est mis en cause sur deux actions litigieuses : une main de Perrin dans sa surface sur une frappe de Lovren non signalée, et le coup franc accordé aux Stéphanois, après un tacle pourtant très propre de Källström sur Perrin, qui amène le but des Verts. «Je ne fais pas faute. Si on se met à siffler ça, on ne va plus pouvoir jouer au foot. Je suis inquiet», fulminait le Suédois après le match.

Jean-Michel Aulas aussi avait l'arbitrage de M. Gautier en travers de la gorge. «Sur le coup franc qui amène le but, il n'y a absolument pas faute ! Sans parler de la main du Stéphanois dans sa surface ! Vous verrez, mais ça commence à faire beaucoup», lâchait le président lyonnais à l'arbitre dans le tunnel ramenant aux vestiaires quelques instants après le coup de sifflet final. Un manque de réussite évident, un arbitrage défavorable, un adversaire touché par la grâce : tout était vraiment contre l'OL dans ce 100e derby.