Coup de tonnerre sur la Ligue 1, avec la victoire de Caen à Marseille (1-2) samedi soir, pour la reprise du championnat. Belle opération du PSG face aux Verts (3-1), tandis que Lyon a été accroché par Monaco (0-0). Retrouvez tous les résultats de la soirée avec le «Tour des Stades» de Maxifoot.

Baptême du feu réussi pour Caen face à l'OM et Azpilicueta

Neuf matchs étaient au programme pour la reprise du championnat samedi soir. Enorme sensation pour cette première journée de Ligue 1, avec la victoire du promu Caen à Marseille (1-2). Dans le même temps, l'autre favori pour le titre, Lyon, a été tenu en échec par Monaco (0-0) à Gerland au terme d'un match moyen de la part des Gones. Le PSG réalise la bonne opération de la soirée en s'emparant des commandes après sa belle victoire contre St-Etienne (3-1). Les outsiders, Rennes et Lille se sont neutralisés (1-1), tout comme Auxerre face à Lorient (2-2) et Nice contre Valenciennes (0-0). Toulouse s'est imposé (2-0) devant Brest, Nancy a ramené trois points de Lens (1-2), Sochaux a dominé Arles-Avignon (2-1).

Victoire méritée pour Caen (Marseille 1-2 Caen)

Vous ne rêvez pas : le champion de L2 a bien battu le champion de L1 (1-2) pour la reprise du championnat ! Azpilicueta en délicatesse face à Mollo, Niang pas en verve devant le but, une défense apathique et un gardien pas au niveau de son concurrent lyonnais expliquent en partie cette déroute, mal vécue par le public du Vélodrome qui a raccompagné son équipe sous les huées après l'avoir accueillie sous un tonnerre d'applaudissements et de chants 90 minutes plus tôt. Dans un stade plein comme un oeuf, les Marseillais avaient pourtant bien démarré le match mais se sont enfoncés dès la demi-heure, laissant deux énormes occasions à Mollo sur le poteau (24e) et El Arabi (40e) avant la mi-temps. Sans complexe, n'ayant rien à perdre, les Normands ont senti le vent tourner en leur faveur et ont concrétisé en seconde période.

Seube récupérait au forceps dans les pieds de Cissé dans l'entrejeu. Pas attaqué, il s'avançait vers la surface et décochait un tir croisé du droit mal jugé par Mandanda (52e, 0-1). Coaching immédiat de Deschamps qui lançait Ben Arfa et Samassa à la place de Valbuena et Ayew (55e). Les deux larrons relançaient le suspense. Sur une caresse lobée en profondeur de Ben Arfa, Samassa jouait des coudes pour reprendre le ballon face à Thébaux (78e, 1-1). Un maximum de réussite pour l'OM, d'autant que Samassa était hors jeu et s'est aidé du bras pour éliminer son adversaire ! Mais Caen ne lâchait pas sa proie. El Arabi se jouait de la charnière marseillaise et trompait Mandanda de près de la tête sur un centre venu de la droite (86e, 1-2). Une entrée douloureuse pour les troupes phocéennes.

Le PSG et Sessègnon se réconcilient avec le Parc (PSG 3-1 Saint-Etienne)

Très bonne opération pour le PSG pour son entrée en lice après un exercice douloureux, tant sur le terrain qu'en tribunes. Après quelques échauffourées entre supporters parisiens aux abords du stade avant la rencontre, le Parc n'avait peut-être pas ses vibrations habituelles, mais il s'est vite enflammé. Hoarau décalait Erding dans la surface, dont la reprise croisée du droit trouvait le petit filet opposé de Janot (5e, 1-0). Bien entrés dans la partie, les Parisiens ont dominé mais ont eu le tort de relâcher leur étreinte peu avant la mi-temps. Payet en profitait pour égaliser d'une frappe sèche dans la surface (38e, 1-1). Vexé, le PSG reprenait immédiatement l'avantage.

Attendu au tournant après une saison médiocre, Sessègnon n'a pas déçu. Le Béninois décochait une reprise de volée acrobatique de toute beauté à l'entrée de la surface. Le ballon tapait le poteau puis la tête de Janot avant de franchir la ligne (41e, 2-1). L'un des plus beaux buts de la soirée assurément. Après la pause, Kombouaré lançait Clément à la place de Bodmer, auteur d'une bonne rentrée mais qui s'est ressenti d'une douleur musculaire à la cuisse droite. Mais l'arbitre l'avertissait d'entrée et lui demandait de sortir immédiatement pour changer ses chaussettes, pas de la bonne couleur ! Nenê peu en vue jusque là et qui venait de manquer une grosse occasion, scellait le score en allumant Janot suite à un centre de Giuly (83e, 3-1).

Lyon peut remercier Lloris (Lyon 0-0 Monaco)

Le constat est clair : Monaco était meilleur que Lyon à Gerland samedi soir, mais un manque d'adresse à la finition a empêché les hommes de Guy Lacombe de concrétiser face à des Rhodaniens en petite forme. Un manque de précision, ou plutôt la présence d'un Hugo Lloris des grands soirs dans les buts des Gones, auteur d'une bonne poignée d'arrêts de classe mondiale. A l'autre bout du terrain, Stéphane Ruffier n'a pas démérité non plus. Conséquence, le score n'a pas bougé de la soirée (0-0). Plutôt un bon résultat pour Lyon au vu des évènements. Un Lyon encore en rodage, pris dans l'entrejeu et dont le trio Gomis (victime d'un malaise vagal en première période) – Bastos – Briand n'a pu faire oublier l'absence de Lisandro.

Sow assomme ses anciens coéquipiers (Rennes 1-1 Lille)

Dans ce duel d'outsiders, chaque équipe a eu sa mi-temps. Le résultat nul (1-1) est donc logique. Les Rennais ont démarré en trombe. Et à force de dominer la partie, ils ont rapidement concrétisé. Marveaux adressait un ballon astucieux dans le dos de la défense pour la reprise de Bangoura (24e, 1-0). Un but qui aurait néanmoins dû être refusé pour un hors jeu de l'attaquant. Un avantage pas démérité pour autant, tant les hommes d'Antonetti ont dominé les débats depuis le début du match. Après la pause, Garcia lançait De Melo à la place de Dumont afin de booster le secteur offensif de son équipe. Mais c'est Hazard qui déposait son défenseur sur l'aile. Le centre contré du Belge magnifique, échouait sur la barre transversale. A l'affût au second poteau, Sow terminait le travail face à son ancien club (62e, 1-1). Coup dur pour Rennes, coup de pouce pour Lille qui s'est alors enhardi et mettait la main sur le match. Mais les score ne bougeait plus.

Auxerre encore en rodage (Auxerre 2-2 Lorient)

Les Bourguignons espéraient sans doute mieux pour lancer leur saison mais se contentent finalement du nul (2-2), au terme d'un match débridé et à rebondissements. L'AJA a rapidement été piégé par les Bretons pourtant privés de Gameiro et Audard, mais sur qui il faudra sans doute encore compter cette saison dans la première moitié de tableau. S. Diarra se retrouvait lancé dans l'intervalle à l'entrée de la surface. Le milieu des Merlus prenait la défense de vitesse et piquait son ballon devant Sorin (7e, 0-1). Le capitaine bourguignon a redressé la barre d'un but splendide. A l'entrée de la surface, Pedretti logeait une reprise du gauche à ras de terre dans le petit filet opposé (19e, 1-1). Après la pause, Pedretti fixait la défense et trouvait Le Tallec à l'entrée de la surface, dont le tir du droit prenait Cappone de court (58e, 2-1). Recrue estivale, l'ancien Manceau voyait enfin la lumière après une heure à errer dans l'ombre de Jelen. Mais une frappe du droit de Mvuemba déviée au départ prenait Sorin à contre-pied remettait les deux équipes à égalité (67e, 2-2). Un résultat de parité somme toute logique.

Lens retombe dans ses travers (Lens 1-2 Nancy)

Que de regrets pour Lens, pris à Bollaert par des Nancéiens toujours aussi redoutables à l'extérieur. Sur la lancée du dernier exercice, les Lorrains ont joué un mauvais tour aux Sang et Or qui a eu pourtant eu l'occasion d'égaliser sur penalty à la dernière minute. Nancy a profité de l'apathie défensive pour prendre les devants peu avant la demi-heure de jeu. Féret prenait tout le monde de vitesse pour reprendre un centre fuyant seul face à Kasraoui (27e, 0-1). Après la pause, Lens n'a rien lâché. Sur un centre long, Boukari remisait de la tête devant le but pour la reprise du bout du pied de Maoulida (72, 1-1). Les Sang et Or ont cru en leur bonne étoile et poussé sur le but nancéien, mais Berenguer douchait finalement les Nordistes d'une frappe à l'entrée de la surface (82e, 1-2). Jemaâ a eu la balle d'égalisation sur penalty après un tacle mal maitrisé de Berenguer sur Bedimo, mais il butait sur Gregorini (90e). Berenguer a écopé d'un second jaune synonyme de rouge sur le coup.

Le TFC gagne mais perd Gignac (Toulouse 2-0 Brest)

Les Violets se sont imposés (2-0) mais ont perdu Gignac. Après une première demi-heure bien tristounette, les Toulousains trouvaient l'ouverture sur la première véritable occasion. Gignac embarquait trois défenseurs côté gauche avant de centrer. Au second poteau, Braaten éliminait son défenseur et ajustait Elana de près (36e, 1-0). Les Bretons pouvaient se mordre les doigts après avoir bien contenu leur hôte et canalisé Gignac, souvent esseulé en pointe. Après la pause, le TFC a laissé l'initiative aux Bretons, plein de bonne volonté mais encore un peu juste techniquement pour contourner le bloc local. Puis, stupeur au Stadium, Gignac se blessait sérieusement à la cheville et sortait sur civière (76e). Le TFC s'est mis à l'abri sur penalty pour une faute de Dharlas sur Braaten. Machado transformait en force (85e, 2-0).

Match nul pour la dernière de Rémy (Nice 0-0 Valenciennes)

Loïc Rémy a sans doute joué son dernier match avec Nice. Mais il n'a pas pu lui offrir les trois points de la victoire (0-0). La première période n'a pas été flamboyante, entre deux équipes pas encore au sommet de leur forme. Sablé a eu la meilleure occasion du premier acte, mais sa frappe passait de peu au dessus de la barre transversale (17e). Après la pause, Nice a remporté la bataille du milieu et pris l'ascendant sur un VA timoré. Mais Hellebuyck ratait l'immanquable, en propulsant le ballon sur la barre, seul face au but vide (52e). Difficile d'espérer mieux dans ces conditions.

Le petit poucet y a cru (Sochaux 2-1 Arles-Avignon)

Passé du CFA 2 à la L1 en cinq ans, le promu n'avait rien à perdre pour cette première en L1. Il a bien failli créer la surprise. Sans pression, les Provençaux ouvraient même le score à la stupeur générale. Sur un centre en cloche, Dja Djedje sautait plus haut que son vis-à-vis pour catapulter le ballon de la tête dans la lucarne opposée (10e, 0-1). Un avantage de courte durée. La frappe croisée de Butin à quinze mètres passait sous le bras de Merville (17e, 1-1). La bonne affaire était à mettre au crédit d'Arles-Avignon. Mais après la pause, les Lionceaux reprenaient l'avantage sur un corner de Martin pour la tête de Faty face au but (54e, 2-1). Promis aux derniers rôles, les Sochaliens prennent d'ores et déjà trois longueurs d'avance sur Arles-Avignon.

Suite et fin de la première journée de Ligue 1 dimanche, avec Montpellier - Bordeaux (21h).