Un détour
par la D2 vous présente une analyse détaillée des
faits marquants de la semaine. La onzième journée a été
marquée par la victoire à l'extérieur du leader Ajaccio
à Martigues (0-1). Beauvais reste à l'affût après
sa facile victoire sur Saint Etienne (3-0). Strasbourg complète
ce trio de tête après avoir battu Caen (3-1). Retrouvez un
coup d’œil sur les favoris, les joueurs clés de la semaine, le gros
plan de la semaine sur Frédéric Antonetti, la lutte pour
le maintien ...
Un coup d’œil sur les favoris
Cette Semaine : Saint Etienne et
Strasbourg
Strasbourg-Caen 3-1
Le Racing Club de Strasbourg reste
sur trois résultats nuls et une défaite avant de recevoir
Caen. Il devient donc urgent pour les hommes d'Ivan Hasek de renouer avec
la victoire. L'entraîneur Alsacien est toujours privé de son
attaquant Finlandais et décide d'articuler son équipe autour
d'un 4-2-3-1. Il laisse donc Daniel Ljuboja seul en pointe, mais enregistre
avec satisfaction le retour de Johansen qui en a finit avec ses matchs
de suspension. Côté Caennais, Hervé Gauthier doit se
passer des services de Xavier Gravelaine, suspendu. Il fait débuter
Franck Dumas au sein d'une défense qui évolue avec cinq éléments.
L'absence du meilleur buteur oblige l'entraîneur Normand à
modifier son système de jeu. Il s'organise autour d'un 5-2-2-1 avec
Faderne seul en attaque, soutenu par le duo Garcion-Watier. L'entame de
match est à l'avantage des Normands qui savent profiter avec beaucoup
d'intelligence de la somnolence des Alsaciens. En effet, Le Grix récupère
un ballon avant de lancer dans l'axe l'inévitable Faderne. Ce dernier
transperce la défense centrale de Strasbourg avant de venir tromper
avec beaucoup de sang froid Thierry Debès (2è). Le buteur
Caennais en profite pour rejoindre Gravelaine en tête du classement
des buteurs avec cette septième réalisation. Le portier Alsacien
remplace Chilavert qui est parti en sélection et rêvait sûrement
d'une meilleure entame de match pour son retour dans les cages. Ce but
rapide jette un froid dans les travées de la Meinau qui ne s'attendait
pas à un pareil départ de ses favoris. Il faut attendre au
moins vingt minutes avant de voir les Strasbourgeois se sentir concernés
par les évènements. Sous l'impulsion de Johansen, les Alsaciens
vont refaire petit à petit surface dans une rencontre qu'ils n'avaient
pas pris par le bon bout. Sur le côté gauche de la surface,
Momha déclenche une frappe à ras de terre qui est prolongée
au fond des filets de Catherine par Johansen (37è). Ce but met fin
par la même occasion à 423 minutes d'invincibilité
du portier Caennais ! Frédéric Johansen va confirmer quelques
minutes plus tard qu'il est un pion essentiel du dispositif Strasbourgeois
en perçant toute la défense avant de permettre à Erhet
de pousser le ballon dans une cage désertée (42è).
La situation s'est ainsi inversée
en quelques minutes et permet au public Alsacien de se reconcilier avec
ses joueurs. La seconde période va être davantage dominée
par les locaux qui poursuivent sur leur lancée en profitant d'une
trop grande prudence des coéquipiers de David Faderne. Le score
reste tout de même indécis et Hervé Gauthier décide
de lancer un attaquant supplémentaire avec l'entrée en jeu
de Coquerel (69è). Mais le Racing va réussir à se
rassurer définitivement grâce à l'opportunisme de Ljuboja.
Ce dernier se trouve à la réception d'un centre de Ehret,
pour effectuer une volée au second poteau qui ne laisse aucune chance
à Catherine (75è). L'attaquant Franco-yougoslave inscrit
par la même occasion son quatrième but de la saison et commence
à faire oublier Luyindula ! Strasbourg renoue donc avec la victoire
et se repositionne à la troisième place du classement avec
en plus un match de retard contre Nîmes. L'avenir semble désormais
s'éclaircir du côté de l'Alsace !
Beauvais-Saint Etienne 3-0
La pression est énorme lorsque
les deux équipes pénètrent sur la pelouse car Alain
Michel est conscient qu'une nouvelle défaite de ses protégés
lui serait très certainement fatale. Il a ainsi opté pour
une configuration prudente avec un 5-3-2 qui en dit long sur le malaise
qui trotte dans la tête du coach Forezien. Il effectue des choix
surprenants en reconduisant en attaque le duo Kuzba-Rodrigao qui n'est
pourtant pas très fertile en buts ces dernières semaines.
Les supporters ne comprennent donc pas pourquoi le jeune Frédéric
Mendy n'est pas titulaire au sein de l'attaque des Verts ! Dominique Casagrande
purge un match de suspension et c'est donc Janot qui garde les cages Foreziennes
pour la première fois de la saison. Côté Beauvaisien,
on présente la rencontre comme "Le match de l'année" dans
la presse locale. Tout le monde dans les tribunes attend donc cette confrontation
entre deux équipes qui proposent un schéma de jeu similaire.
A la différence que Beauvais possède depuis le début
du championnat la défense la plus hermétique et la mieux
en place. Les visages Stéphanois sont donc fermés lorsque
l'arbitre lance les hostilités en donnant le coup d'envoi. Saint
Etienne espère poursuivre sa série d'inviciblité contre
les Beauvaisiens car ils présentent la particularité de n'avoir
perdu aucune de leurs six confrontations contre le club de l'Oise. Mais
il faut reconnaître que le contexte ne leur est pas favorable et
que la confiance est plutôt dans le camp adverse. Le début
de rencontre est assez équilibré car les deux formations
misent sur la prudence ! Le match va se débloquer sur un coup de
pied arrêté. Demont est stoppé irrégulièrement
par un Laurent Huard qui semble dépassé par le rythme de
la partie, pourtant pas très élevé ! Savine s'elance
et exécute un coup franc platinien qui laisse Janot sans réaction
(15è). Cette superbe réalisation assomme les Verts qui n'avaient
pas besoin de ça pour sombrer. Les coéquipiers de Patrice
Carteron sont donc une nouvelle fois dans l'obligation de courir après
le score. Alain Michel est dubitatif car ses joueurs ne tournent pas rond
et subissent au fil des minutes la pression Picarde. La tentative de réaction
des Verts va venir de Hellebuyck mais son missile sur coup franc frôle
la transversale de Weber (39è).
Au retour des vestiaires, Alain Michel
modifie ses plans et revient à un 4-4-2 en faisant rentrer Mendy
et Meslien. La défense s'articule alors autour d'un quator composé
de Carteron, Diawara, Hernandez et Meslien. Ce changement permet à
Hellebuyck de retrouver une position plus offensive au milieu en partageant
l'animation du jeu avec Fellahi. L'attaque se retrouve emmené par
le duo Mendy-Rodrigao. Mais n'est-il pas trop tard pour changer la physionomie
de la partie ? En tout cas la seconde période ne va pas donner raison
au coach Forezien car son équipe semble paralysée par l'enjeu.
Beauvais va savoir parfaitement exploiter la situation en plaçant
quelques accélérations quand une ouverture se présente.
Bottelin va ainsi profiter d'un ballon perdu par Diawara par venir tromper
Janot d'une frappe de l'extérieur du pied droit (78è). Les
choses se compliquent pour les Stéphanois qui paraissent complètement
absents dans la construction du jeu et fébriles en défense
! De Freitas va les enfoncer un petit peu plus en reprenant victorieusement
un centre de Gueï au deuxième poteau pour signer le troisième
but de la soirée (91è). La maison Verte a donc touché
le fond dans l'Oise avec cette cinglante défaite qui plonge le club
Stéphanois dans la crise !
Réaction d'Alain Michel:
« Beaucoup de choses ne
vont pas. Les blessures et les indisponibilités ne nous ont pas
aidés. Cette équipe a du mal à réagir face
aux événements. Elle est trop jeune et manque encore de maturité.
J'ai toujours envie de me battre mais si j'avais su, je serais resté
où j'étais. »
Les joueurs clés de la
semaine
Dominique Aulanier
L'ancien chouchou de Geoffroy Guichard
a souvent connu des difficultés depuis qu'il est chez les Aiglons.
Désormais, il est devenu un des cadres de son équipe et s'est
transformé en buteur lors de la venue de Grenoble (4-1). Il s'est
même offert le luxe de réaliser un doublé. D'abord
il reprend du droit un service de Meslin qui avait effacé deux défenseurs
avant de le servir (58è). Ensuite, il est lancé par le même
Meslin avant de venir tromper Guéguen d'une frappe en pleine course
dans la lucarne opposée (77è).
Jean-Michel Lesage
Le jeune attaquant fait parti du
trio offensif Normand avec Cavéglia et Deniaud. Contre Wasquehal,
il a tout simplement permis à son équipe de remporter les
trois points de la victoire (1-0) en inscrivant un but plein d'opportunisme.
Sur un centre de Ciechelski, il profite de la passivité de la défense
adverse pour tromper Sibille de près (64è).
Ali Boulebda
Lors de la réception de Nancy,
son équipe est menée sur sa pelouse lorsque l'on entre dans
le temps additionnel. L'attaquant Nîmois va être récompensé
de son excellente prestation en marquant un but exceptionnel ! Le ballon
lui arrive dans les pieds alors qu'il se trouve à vingt-cinq mètres
des buts de Schuth. Il ne se pose pas de question et déclenche une
somptueuse reprise de volée qui lobe le gardien de Nancy (92è).
Cette superbe reprise permet à son équipe d'arracher le point
du match nul.
Stéphane Samson
Son équipe occupe la dernière
place du classement avant de se déplacer à Istres, un autre
mal classé. Il fallait donc réagir après les deux
lourds revers subis dernièrement. Il a marqué un but qui
a permis à son équipe de remporter une précieuse victoire
à l'extérieur en vue de la lutte pour le maintien. Bonnart
déborde sur le côté gauche avant de centrer vers Samson
qui d'un coup de tête décroisé trompe la vigilance
de Quiévreux (27è).
Le gros plan de la semaine : Frédéric
Antonetti
Il y a un an à la même
époque, les mauvais résultats de Saint Etienne provoquaient
le remplacement de Robert Nouzaret à la tête de l'équipe
Forezienne. Cette saison, c'est au tour d'Alain Michel de payer les pots
cassés des mauvais résultats qui pèsent sur le chaudron
et de céder sa place à Frédéric Antonetti.
C'est une drôle de coïncidence de retrouver le Corse à
la tête de l'équipe Stéphanoise alors que l'ancien
mentor des Verts, Robert Nouzaret, dirige désormais le club Bastiais.
Alain Bompard et les actionnaires du club se sont ainsi réunis le
week end dernier pour décider de la suite à donner à
l'avenir de la maison Verte. Tout le monde s'est mis d'accord pour donner
une nouvelle orientation à l'équipe de Saint Etienne en faisant
signer pour trois saisons l'ancien entraîneur de Bastia. Sa mission
est de relancer le club Stéphanois sur le chemin du succès
après les piètres résulats de ce début de saison
(une seule victoire en onze journées). Le vingt-septième
entraîneur de l'histoire du club aura à coeur de redonner
de la cohérence et de l'ambition au jeu de Saint Etienne grâce
à une méthode qui a déjà porté ses fruits
à Bastia. Il sera assisté dans sa mission par son ancien
adjoint, Jean-Marie De Zerbi.
Réaction de Frédéric
Antonetti :
« Il faut que l'équipe
remonte au classement de D2 puis se stabilise. Il faut travailler, accumuler
les séances d'entraînement pour retrouver la confiance qui
a visiblement été perdue. L'efficacité offensive a
trop souvent manqué. C'est une équipe jeune qui a besoin
d'être reconstruite. Comme toute formation qui est renouvelée,
il faut donc que tout le monde soit patient. Saint Etienne est un challenge
intéressant à relever et tentant. »
Hasard ou coïncidence car si
on fait défiler le riche parcours du nouveau mentor Stéphanois,
on s'aperçoit qu'il a dirigé son premier match à la
tête de l'équipe Corse en 1994, lors d'un déplacement
à Geoffroy Guichard. Le public du chaudron n'a d'ailleurs sûrement
pas oublié cette rencontre puisque les Verts avaient à l'époque
chuté à domicile devant Bastia (1-2). C'est le début
d'un parcours qui va lui permettre de s'affirmer comme un tacticien de
premier ordre, qui excelle dans l'animation du jeu de son équipe.
Il va faire une escale au Japon pour entraîner l'équipe de
Gamba Osaka avant de revenir à la tête de la formation Corse
en juin 2000. Il a cédé sa place à l'intersaison à
Robert Nouzaret pour prendre une année sabbatique avant de replonger
le week end dernier pour relever le défi que lui propose Alain Bompard.
Il est vrai que son nom revenait régulièrement ces dernières
semaines dans les travées de Geoffroy Guichard pour succéder
à Alain Michel qui n'est pas parvenu à faire tourner le vent
en sa faveur. Les résultats de Saint Etienne sont en effet loin
des objectifs annoncés et le club n'a pas encore digéré
les multiples déboires de la saison dernière ( blessures,
faux passeports, valse des entraîneurs...). L'équipe actuelle
est actuellement à la dérive et a touché le fond vendredi
dernier à Beauvais avec à la clé, une lourde défaite
(3-0). Au delà de cette déconfiture, c'est l'absence de fond
de jeu qui inquiète les supporters. Frédéric Antonetti
a donc du travail sur la planche pour redonner confiance à ce groupe
qui est bourré de talent mais qui a du mal à supporter la
pression ambiante ! Les recrues ne sont pas à la hauteur depuis
le début de saison hormis David Hellebuyck qui n'est pas tout le
temps utilisé à son meilleur poste. Les attaquants sont aux
abonnés absents alors que sur le papier le duo Rodrigao-Kuzba a
quand même fière allure. C'est donc dans la tête que
tout se passe. C'est le premier chantier auquel le nouvel entraîneur
des Verts va devoir s'atteler pour relancer une machine qui est en sommeil.
Il faut donc un petit peu de patience pour que les Stéphanois sortent
de leur léthargie. Il ne faut tout de même pas oublier de
rendre hommage à Alain Michel qui n'a pas eu les conditions idéales
pour mener sa mission à bon port, avec les blessures de certains
cadres (Guillou, Bia...) qui étaient censés encadrer les
jeunes pousses. Il faut donc souhaiter à Frédéric
Antonetti de faire tourner la chance du bon côté pour redonner
des couleurs à un club qui est bien pâle actuellement. Début
de réponse avec la réception du Havre samedi prochain ? A
suivre...
Réaction d'Alain Bompard
:
« Nous avions longuement
réflechi avant de faire signer Alain Michel.Tous étaient
d'accord pour dire que c'était un bâtisseur et qu'il avait
le profil pour réussir à Saint Etienne. Le destin nous a
été contraire et nous sommes obligés de prendre une
décision qui me blesse car l'homme est capable, intéressant,
attachant...En ne réagissant pas on risquait l'acharnement et l'injustice.
Antonetti aura les pleins pouvoirs sur le sportif.»
Le Leader du Championnat : Ajaccio
Les hommes de Rolland Courbis se
déplacent à Martigues avec comme objectif de gommer leur
piètre prestation à domicile contre Istres une semaine auparavant.
Les Corses se présentent avec une formation résolument offensive
puisque le Brésilien Junior est soutenu par Darbelet, Granon et
Becas. Les joueurs apparaissent très déterminés lors
de leur apparition sur la pelouse. Ajaccio va ainsi laisser venir les Martégaux
pour mieux déclencher des contres meurtiers. Junior va venir chipper
le ballon dans les pieds de Chelle, et il faut un arrêt réflexe
de Coulot pour empêcher le Brésilien d'ouvrir le score (27è).
La pression Corse s'intensifie au fil des minutes et Becas va s'échapper
sur son aile droite. Il déborde avant d'effectuer un centre puissant
sur lequel le portier Martégal se troue alors qu'il avait le ballon
dans les mains. Junior en embuscade en profite pour pousser le ballon au
fond des filets et inscrire son premier but sous ses nouvelles couleurs
(34è). Ajaccio va ensuite maîtriser les rares velléités
offensives des locaux qui éprouvent toutes les peines du monde à
s'approcher des buts de Trévisan. C'est même Becas qui va
se créer la meilleure occasion de la seconde période en déclenchant
une frappe qui vient s'écraser sur les montants de Coulot (73è).
Rolland Courbis pouvait avoir le sourire au coup de sifflet final car son
équipe reste leader grâce à une solide prestation.
La lutte pour la montée est ouverte et les Corses sont plus que
jamais candidats pour décrocher une des quatre premières
places synonyme d'accession à la première division en fin
de saison ! A suivre...
La lutte pour le maintien : Embouteillage
en fin de classement !
Comme chaque année, ils sont
nombreux à trembler jusqu’au bout pour éviter la descente
en National. Cette saison, il n’y aura que deux clubs relégués
et la lutte s’annonce serrée.
Tout le monde est d'accord pour dire
que le championnat de division 2 est une lutte permanente pour éviter
les affres d'une descente en National. Cette saison ne déroge pas
à la règle et certaines équipes l'ont appris à
leurs dépens. C'est ainsi que l'on retrouve pas moins de six formations
en queue de peloton avec le même nombre de point. En effet, Nîmes,
Martigues, Saint Etienne, Wasquehal, Créteil, Istres sont embarqués
dans la même galère en totalisant seulement neuf points depuis
l'ouverture du championnat. Il est urgent pour ces équipes de réagir
pour ne pas se faire décrocher, car le fossé risque de se
creuser rapidement avec les autres clubs. Le Mans (14è) possède
deux points d'avance sur ce peloton d'équipe alors que Nancy (12è)
a déjà engrangé quatorze points. Il faut donc réagir
rapidement car tout le monde est conscient que les points perdus au départ
sont difficiles à rattraper. La valse des entraîneurs a déjà
commencé puisque Laurent Croci a repris les rênes de Créteil
alors qu'Alain Michel a été obligé de céder
sa place à Frédéric Antonetti, à la tête
de l'AS Saint Etienne. Alors à quand la prochaine victime ? L'avenir
nous le dira mais la pression risque de monter dans certains clubs si les
résultats ne s'améliorent pas ces prochaines semaines ! Début
de réponse le week end prochain puisque toutes ces équipes
seront opposées à des clubs mieux classés. A suivre...
La prochaine journée
12ème journée–13 octobre
2001-20h
Wasquehal-Laval (12/10 à
20h)
Le Mans-Nice (12/10 à 20h)
Grenoble-Istres (12/10 à
20h)
Ajaccio-Gueugnon (12/10/à
20h45)
Amiens-Martigues
Caen-Niort
Châteauroux-Nîmes
Créteil-Strasbourg
Nancy-Beauvais
Saint Etienne-Le Havre
A la semaine prochaine, pour un
nouveau détour par la D2.
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