Un détour
par la D2 vous présente une analyse détaillée des
faits marquants de la semaine. La douzième journée a été
marquée par le match nul à domicile du leader Ajaccio, face
à Gueugnon (1-1). Beauvais reste à l'affût après
un bon résultat ramené de Nancy (2-2). Caen s'empare de la
troisième place après son succès sur Niort (3-1).
Retrouvez un coup d’œil sur les favoris, les joueurs clés de la
semaine, le gros plan de la semaine , la lutte pour le maintien ...
Un coup d’œil sur les favoris
Cette Semaine : Saint Etienne et
Caen
Saint Etienne-Le Havre 0-1
Le contexte de cette rencontre est
assez particulier car les supporters Stéphanois sont en colère,
et ce n'est pas l'arrivée de Frédéric Antonetti qui
a calmé cette ardeur. De nombreuses banderoles sont ainsi déployées
dans les travées de Geoffroy Guichard. La pression pèse sur
les joueurs qui apparaissent tendus au moment de pénétrer
sur la pelouse. Cinq jours seulement après son arrivée dans
le Forez, le nouveau technicien Stéphanois se retrouve déjà
sous les feux des projecteurs. Il a eu à peine le temps de faire
le tour de son effectif et décide d'articuler son équipe
autour d'un 4-5-1, avec Panov seul en pointe. Ce dernier est soutenu dans
l'animation offensive par le duo Fellahi-Hellebuyck. L'effectif est amoindri
par les absences de Kuzba, Bia, Guillou et Di Rocco qui sont blessés
et cela n'arrange pas les affaires du coach Forezien car son équipe
manque de maturité. Côté Havrais, Jean-François
Domergue compte sur sa triplette Cavéglia-Deniaud-Lesage pour déstabiliser
l'arrière garde des locaux.
Les Verts vont donc tenter de poser
le jeu en s'appliquant à bien faire circuler le ballon. Mais ce
sont les visiteurs qui vont exploiter la pression ambiante qui paralyse
les joueurs. Casagrande est ainsi obligé de se détendre pour
effectuer une manchette décisive devant la menace de Deniaud (9è).
Il faut attendre la fin du premier quart d'heure pour voir une faible occasion
verte par l'intermédiaire d'Esposito (15è). Sa frappe enroulée
est trop enlevée et n'enflamme guère le Chaudron, tout comme
un coup de tête imprecis de Carteron (31è). Les Normands contrôlent
donc sans trop de difficulté les pauvres velléités
offensives des Stéphanois. L'ambiance devient de plus en plus pesante
au fil des minutes dans les tribunes, et le public commence à manifester
son mécontentement ! Les supporters ne sont pas au bout de leur
surprise lorsque Hernandez commet une faute à plus de vingt-cinq
mètres de ses buts. Alain Cavéglia s'élance et expédie
une frappe qui va se loger dans la lucarne de Casagrande (35è).
La réaction Stéphanoise à ce nouveau coup du sort
ne se fait pas attendre. Patrice Carteron profite d'un cafouillage pour
mettre à contribution Vencel qui sort un arrêt réflexe
pour empêcher Saint Etienne d'arracher l'égalisation.
Au retour des vestiaires, les joueurs
doivent essuyer de nouveaux grondements de la part du public dans un climat
de plus en plus hostile. Frédéric Antonetti change ses batteries
en revenant à une défense à quatre éléments,
avec l'apport de Laurent Huard au milieu de terrain. Frédéric
Mendy fait rapidement son apparition sur la pelouse pour tenter de déstabiliser
les défenseurs Havrais. Mais le jeu Stéphanois va continuer
de tourner en rond et manque de percussion. Une partie du public va même
quitter le stade pour manifester son mécontentement. Le seul à
apporter le danger est le virvoltant Mendy qui sème la panique dans
l'arrière garde des Normands. Après un crochet, il déclenche
une frappe qui est détournée en corner. Dans la foulée,
N'Dour tente un retourné acrobatique qui est sauvé sur sa
ligne par un défenseur (78è) ! Le Havre va être tout
près de faire le break sur une contre attaque par l'intermédiaire
de Deniaud, qui vient se heurter à une sortie décisive de
Casagrande. Le coup de sifflet final retentit donc sous la bronca du public,
avant que de graves incidents se produisent à l'extérieur
du stade. L'ampleur des dégats est donc importante et la tâche
de Frédéric Antonetti s'annonce difficile pour redonner des
couleurs à une équipe qui est en train de sombrer un peu
plus à chacune de ses sorties.
Réaction de Frédéric
Antonetti:
« Nous voilà dans
une situation très difficile. Saint Etienne est même au fond
du trou. Maintenant, si l'équipe a fait preuve de beaucoup de bonne
volonté, on a manqué de trop de choses. Seul Mendy a apporté
quelque chose en
attaque. »
Caen-Niort 2-1
Les joueurs d'Alain Gauthier restent
sur une défaite et un nul au cours de leurs deux dernières
sorties. Le public attend donc une réaction de son équipe
à l'occasion de la réception de Niort. Les Normands se présentent
sur la pelouse avec une formation résolument offensive puisque l'on
retrouve une triplette Gravelaine-Watier-Faderne pour déstabiliser
l'arrière garde Niortaise. Franck Dumas est aligné au milieu
de terrain pour apporter son expérience du haut niveau à
cette jeune formation. Les Chamois craignent l'efficacité offensive
des Normands et se présentent autour d'un 4-5-1 avec le seul Bangoura
en pointe. Les Normands mettent la pression sur leur adversaire dès
le coup d'envoi sous l'impulsion de Xavier Gravelaine, qui tente sa chance
dès les premières secondes. L'attaquant Caennais va remettre
ça trois minutes plus tard, mais il est repris de justesse par les
défenseurs Niortais. La première grosse occasion est pour
l'inévitable Faderne qui file vers le but avant d'éviter
la sortie du gardien. Mais ce dernier ne parvient pas à redresser
suffisament le ballon pour pouvoir le glisser au fond des filets (11è).
Caen s'installe dans le camp adverse et impose une domination de plus en
plus pesante au fil des minutes. Le stade se lève à nouveau
lorsque Watier se présente seul devant Marichez, mais sa tentative
est contrée au dernier moment par un défenseur (32è).
Cette domination reste donc stérile et il faut un bel arrêt
de Catherine qui boxe une frappe de Bangoura pour empêcher les visiteurs
d'ouvrir le score (43è). Les deux équipes regagnent donc
les vestaires sur ce score nul et vierge et le public attend davantage
de percussion de la part de ses favoris pour enfin forcer la décision.
Le début de seconde période
fait passer des frissons dans les travées du stade d'Ornano avec
une énorme occasion Niortaise. Le ballon va attérir sur la
barre transversale de Catherine, avant qu'un défenseur ne soit tout
heureux de dégager une balle sur sa ligne (55è). C'est le
tournant de la partie car quelques instants plus tard, ce sont les Normands
qui vont faire la différence. Xavier Gravelaine va servir parfaitement
Faderne qui vient tromper le portier Niortais d'une frappe imparable (59è).
Ce but assomme les Chamois et Xavier Gravelaine va en profiter pour enfoncer
le clou ! Il déclenche une frappe sans danger au départ puisqu'elle
n'est pas cadrée, mais le malheureux Foulon se trouve sur la trajectoire
du ballon et la dévie dans les filets de son propre gardien (64è).
Quelle malchance pour les hommes de Philippe Hinschberger qui ont vu la
rencontre basculer en leur défaveur en l'espace de cinq minutes
! Les Chamois ne se laissent pourtant pas abattre par ce double coup du
sort. Ils vont d'ailleurs rapidement réduire la marque sur un joli
coup franc de Garny (68è). Samuel Michel fait alors son entrée
en jeu pour redynamiser l'attaque et tenter de revenir au score (69è).
Malgré une pression de tous les instants, les Normands ne s'affolent
pas et maitrisent les velléités offensives des Niortais pour
décrocher un succès difficile mais précieux pour la
suite du championnat !
Réaction d'Hervé
Gauthier:
« Il était important
de gagner après un nul et une défaite. On a été
plus conquérant que lors de nos dernières sorties, mais on
n'a pas su être efficace, notamment par excès d'individualisme.On
s'est fait peur en toute fin de match. »
Les joueurs clés de la
semaine
Hamed Diallo (Amiens)
L'ancien buteur de Laval occupe désormais
seul la tête du classement des buteurs avec neuf buts, après
son triplé contre Martigues (4-0). Son festival a émerveillé
le stade de la Licorne et a permis à son équipe de s'imposer
avec brio. D'abord sur un service d'Adjali, il trompe une première
fois Thomas (29è). Ensuite, il est à l'affut pour exploiter
une mauvaise relance et effacer le portier Martégal avant de pousser
le ballon au fond des filets (51è). Enfin, il subtilise la balle
dans les pieds de Firly avant de prendre à revers, une nouvelle
fois, le pauvre Thomas (64è) !
Daniel Cousin (Le Mans)
L'attaquant du Mans a fait peser
une menace constante sur la défense de Nice lors de la rencontre
qui a opposé les deux formations le week end dernier. Il oblige
tour à tour Evra et Aulanier à sauver deux têtes successives
sur la ligne de but Niçoise (58è). Ensuite, il rate de peu
le cadre sur un service de Correïa (67è). La délivrance
intervient sur un service de Samson, sur lequel Cousin vient tromper Padovani
d'un tir croisé imparable (68è) ! Ce but donne une précieuse
victoire à son équipe (1-0) qui remonte ainsi au classement
en treizième position.
Marc Delaroche (Nîmes)
Le portier Nîmois a été
le grand artisan du point du match nul ramené par son équipe
de son déplacement à Châteauroux (0-0). Le tournant
de la rencontre intervient lorsque Nivet est fauché en pleine surface,
après avoir éliminé deux adversaires. L'arbitre désigne
logiquement le point de penalty. Nivet veut se faire justice lui même,
mais Marc Delaroche part du bon côté et parvient à
arrêter la balle (56è). Quelle bonne inspiration !
Cédric Duchesne (Créteil)
Le portier de Créteil a été
contraint de sortir le grand jeu à plusieurs reprises pour empêcher
Strasbourg de repartir avec les trois points de la victoire. Sur un décalage
de Johansen, Erhet se présente devant lui, mais il sort parfaitement
dans ses pieds pour enrayer sa tentative (37è). Dans les derniers
instants de la partie, Bassila d'une tête piquée l'oblige
à sortir un arrêt réflexe pour préserver le
match nul (0-0) de son équipe.
Le gros plan de la semaine : Nancy-Beauvais,
chassé croisé !
Jacky Bonnevay, l'entraîneur
Beauvaisien, a passé plusieurs saisons à Nancy ( de 1994
à 1999). Il en a gardé de très bons souvenirs puisqu'il
a forgé son groupe actuel en puisant dans son ancien club où
il s'est occupé tour à tour du centre de formation, de l'équipe
réserve, et de l'équipe première en tant qu'adjoint
de Lazlo Bölöni. Par la diversité de ses fonctions, il
connait donc toutes les facettes de l'effectif Nancéien. Il possède
ainsi pas moins de cinq joueurs qui sont passés par la formation
entraînée par Francis Smerecki. Le latéral gauche David
Vairelles (23ans) a inauguré cette filière en suivant Bonnevay
lorsque ce dernier a pris en main la formation de l'Oise en 1999. Le milieu
offensif Jessy Savine (25ans) va rapidement le rejoindre, tout comme l'attaquant
Nicolas Florentin (23 ans), qui a regagné Nancy cet été
à l'intersaison. A l'aube de cette nouvelle saison, la filière
a été élargie avec l'arrivée du défenseur
central Mickaël Rodrigues (23ans) et du milieu récupérateur
Egutu Oliseh (20 ans). Jacky Bonnevay connait donc bien les joueurs en
provenance de Nancy qu'il a sous son aile cette saison, puisqu'il les a
déjà dirigés dans les équipes de jeunes du
club Lorrain il n'y a pas si longtemps ! L'osmose entre les joueurs s'est
donc faite rapidement et les bons résultats actuels trouvent peut
être
leur explication dans la richesse de cette filière de jeunes joueurs,
qui profitent de leur passage à Beauvais, pour s'aguerrir aux exigences
du haut niveau. L'affiche qui oppose les deux formations au stade Marcel
Picot ne manque donc pas de piment. La seule surprise vient du fait que
l'on attendait davantage Nancy dans le peloton de tête de ce championnat.
Pourtant, Beauvais possède bel et bien neuf longueurs au classement
sur son adversaire du jour.
Réaction de Gérard
Parentin :
« Il n'existe aucun accord
officiel. Néanmoins, compte tenu des excellentes relations que nous
entretenons avec Jacky et du travail de qualité qu'il a effectué
chez nous, tous ces mouvements se font naturellement. Certes Beauvais y
trouve peut être un peu plus son compte que Nancy en ce moment, mais
ce n'est pas à sens unique puisque nous avons recruté en
juillet le défenseur David Camara, vingt-cinq ans, qui était
en fin de contrat. De plus je suis certain que le passage de Florentin
là-bas lui a permis de revenir plus fort cette année. »
Les anciens Nancéiens ressentent
donc un petit pincement au coeur au moment de pénétrer sur
cette pelouse sous les couleurs de Beauvais, tout comme les anciens Beauvaisiens
d'ailleurs. Mais les états d'âme sont restés au vestiaire,
et dès le coup de sifflet de l'arbitre, chacun se concentre sur
son objectif de la soirée. Les spectateurs s'attendent donc à
un débat animé entre ces deux formations. Nancy se retrouve
dans l'obligation de l'emporter pour ne pas se faire décrocher de
façon irrémédiable du peloton de tête, alors
que Beauvais se contenterait volontiers du partage des points. Les hommes
de Francis Smerecki affichent donc des ambitions offensives et mettent
la pression d'entrée sur la défense de Beauvais. Sur un centre
de Hadji, le Brésilien Zé Alcino place une tête qui
passe de peu à côté (4è). La domination des
locaux s'intensifie au fil des minutes et Chabaud adresse une frappe à
ras de terre qui manque de peu le cadre (25è). Beauvais s'appuie
sur la solidité de sa défense et attend le moment opportun
pour sortir de son camp. C'est ainsi que Savine, sur un service de Gueï,
voit sa reprise s'écraser sur la barre transversale (30è)
! L'avertissement est de taille mais Nancy ne s'en laisse pas compter.
Une bonne combinaison entre Chabaud et Hadji va déboucher sur une
frappe de ce dernier qui est repoussée par Weber. Mais Zé
Alcino a bien suivi et pousse le ballon au fond des filets (33è).
La mi-temps approche et le match se durcit. Nicaise se fait expulser pour
un tacle sévère sur Hadji (41è). Dans la foulée,
Florentin déclenche un tir qui est stoppé sur sa ligne par
Sanz de la tête (45è).
La seconde période va être
davantage équilibrée car Beauvais est obligé de se
découvrir pour espérer revenir au score et tente de profiter
de sa supériorité numérique. Sur un corner de De Freitas,
le ballon est dévié par Beuzelin sur Gueï qui tente
un retourné. Lempereur, tout juste entré en jeu, a bien suivi
et catapulte le ballon au fond des filets (75è). Le dernier quart
d'heure risque donc d'être animé avec cette égalisation
! Sur un service de Sanz, Beuzelin adresse un centre à destination
de De Freitas qui s'y reprend à deux fois pour tromper le portier
Nancéien (80è). La situation s'est donc inversée en
l'espace de cinq minutes et Nancy lance ses dernières forces pour
tenter d'arracher l'égalisation ! La délivrance intervient
sur un coup de sifflet de l'arbitre qui désigne le point de penalty,
pour une faute peu évidente de Vairelles sur Chabaud. Billong s'elance
et remet les deux équipes à égalité (84è).
La tension monte sur le terrain avec les expulsions de Billong et d'Oliseh
(86è). Le score en reste là avec ce résultat nul qui
n'arrange pas les affaires de Nancy !
Réaction de Jacky
Bonnevay:
« Je ne peux être
complètement satisfait ni du résultat ni de la manière.
Mes joueurs manquent de maturité, ils devront travailler pour garder
plus de lucidité. Le match a été difficile à
arbitrer, le contexte était particulier avec cinq anciens Nancéiens
dans nos rangs. J'ai essayé de calmer mes joueurs, je n'y suis pas
arrivé. A leur décharge, ils manquent d'expérience,
ils sont jeunes et impulsifs. »
Le Leader du Championnat : Ajaccio
Les hommes de Rolland Courbis veulent
rester maître dans leur antre de François Coty en recevant
la surprenante équipe de Gueugnon. Fidèle à ses habitudes,
l'entraîneur Corse présente une équipe résolument
offensive autour d'un 4-4-2, avec deux milieux offensifs excentrés
(Granon-Darbelet) pour alimenter le duo d'attaque Becas-Junior. De son
côté, Noël Tosi présente une défense renforcée
avec cinq éléments, mais compte sur Desgeorges, Fauconnier
et Aubanel pour déstabiliser la défense des locaux. Il faudra
attendre la seconde période pour voir la situation se débloquer
après une première mi-temps relativement équilibrée.
Ce sont les Gueugnonnais qui vont se montrer les plus incisifs dès
le retour des vestiaires. Lettiri lance Desgeorges qui ne se fait pas prier
pour s'infiltrer sur son côté gauche. Ce dernier va adresser
un centre à destination de Fauconnier qui glisse le ballon avec
beaucoup de sang froid entre les jambes de Trévisan (49è).
Ce but jette un froid dans les tribunes, mais les Corses ont du coeur cette
saison et repartent de plus belle à l'assaut des buts de Trivino.
Darbelet expédie un coup franc qui vient s'écraser sur la
barre transversale du portier Forgeron (55è). Deux minutes plus
tard, Granon adresse un centre sur la tête de Becas qui ne laisse
aucune chance à Trivino (57è). Les Corses ont donc rapidement
recollé au score mais malgré tous leurs efforts, ils vont
devoir concéder le partage des points devant le courage et la tenacité
de la formation Gueugnonnaise ! Malgré ce coup d'arrêt, Ajaccio
conserve sa place de leader avant un bouillant déplacement à
Nice, le week end prochain.
La lutte pour le maintien : La
valse des entraîneurs continue...
Comme chaque année, ils sont
nombreux à trembler jusqu’au bout pour éviter la descente
en National. Cette saison, il n’y aura que deux clubs relégués
et la lutte s’annonce serrée.
Comme on pouvait s'y attendre, les
mauvais résultats se traduisent toujours par des changements d'entraîneurs.
Laurent Croci avait inauguré la démarche à Créteil,
avant que Frédéric Antonetti ne vienne remplacer Alain Michel
à la tête de l'AS Saint Etienne. La valse des entraîneurs
s'est ainsi poursuivie avec l'arrivée de Guy David à Martigues.
Mais le fameux choc psychologique n'a pas eu lieu pour l'instant, puisque
les Martégaux ont lourdement chuté à Amiens (4-0).
Il est vrai qu'il était difficile de résister au festival
de but d'Hamed Diallo ! Après Martigues, c'est Wasquehal qui a piqué
sa crise en se séparant de son entraîneur, après une
nouvelle défaite à domicile devant Laval (0-2). Le problème,
c'est que les moyens financiers ne permettent d'aller chercher un nouveau
technicien. C'est donc le flou le plus total pour l'instant avec Titeca
qui a pris l'équipe en main, mais pour combien de temps ? L'avenir
nous le dira, mais pour le club du nord, ce sont surtout les choix tactiques
qui sont remis en cause. On reprochait en effet à Dominique Carlier
d'aligner des équipes trop défensives. En regardant, l'effectif
qu'il avait à sa disposition, avait-il d'autre choix ? Rien n'est
moins sûr. En tout cas, le constat est toujours le même, il
est plus facile de remplacer un entraîneur que toute une équipe.
Alors à quand la prochaine victime ? A suivre...
La prochaine journée
13ème journée–20 octobre
2001-20h
Istres-Wasquehal (19/10 à
20h)
Strasbourg-Le Mans (19/10 à
20h45)
Beauvais-Grenoble
Laval-Saint Etienne
Le Havre-Amiens
Martigues-Gueugnon
Nancy-Châteauroux
Nice-Ajaccio
Nimes-Caen
Niort-Créteil
A la semaine prochaine, pour un
nouveau détour par la D2.
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