Au sommaire du baromètre Maxifoot de la semaine, Carrasso peut parader, le PSG retourne au charbon et Gerets, la bonne histoire belge sont les valeurs en hausse. Pour les valeurs en baisse, un merlu bouche le Vieux-Port, les maux bleus et Thierry préfère en rire. Découvrez les faits marquants de l'actualité.

Les valeurs en hausse

Carrasso peut parader

Recruté à prix d'or l'été dernier à Toulouse, Cédric Carrasso avait été légèrement surcoté par les Girondins de Bordeaux, aux yeux de certains observateurs du club aquitain. L'ancien Marseillais est certes un très bon gardien, mais de là à valoir 8 millions d'euros... Face à Montpellier dimanche soir, le troisième gardien de l'équipe de France a prouvé que les Marine et Blanc avaient eu raison de miser gros sur lui, même si on peut lui reprocher le but héraultais. En repoussant deux penalties montpelliérains, Carrasso a permis à sa formation de prendre un point et surtout priver de deux un concurrent direct dans la course au titre. En cette fin de saison, l'ex-Toulousain pourrait rapporter gros aux Girondins. S'il se montre aussi décisif lors des prochaines rencontres, le gardien bordelais pourra alors fièrement parader.

Le PSG retourne au charbon

Malgré la correction infligée par l'Olympique de Marseille au Parc des Princes lors du clasico, malgré les problèmes de supporters qui gangrènent le club, le Paris Saint-Germain a su faire le dos rond à Bollaert le week-end dernier et prouver qu'il lui restait une certaine dose de caractère. Alors qu'on s'orientait tout droit vers une nouvelle défaite, le club de la capitale est parvenu in-extremis à arracher le point du match nul face à Lens. Preuve que les hommes d'Antoine Kombouaré ne sont pas encore tout à fait résignés. Si les Parisiens n'ont plus rien à espérer en championnat cette saison, leur orgueil fait tout de même qu'ils ne peuvent pas se contenter de leur 14e place actuelle au classement.

Gerets, la bonne histoire belge

Et si Eric Gerets revenait en France par la grande porte ? Après avoir quitté l'Olympique de Marseille l'été dernier pour un juteux contrat à Al-Hilal, en Arabie Saoudite, le technicien belge n'a pas été oublié sur notre territoire. L'ancien entraîneur du club phocéen jouit toujours d'une cote d'amour assez énorme au sein de l'Hexagone. Au point de voir son nom associé par certains à celui de l'équipe de France. Plus vraisemblable, Gerets fait aujourd'hui partie des favoris pour succéder à Laurent Blanc sur le banc de touche des Girondins de Bordeaux la saison prochaine, au cas où le champion du monde 98 viendrait à accepter de devenir le nouveau sélectionneur des Bleus après la Coupe du monde. Les histoires belges ont toujours autant la cote en France.

A part ça ? Sans faire de bruit, l'AJ Auxerre continue de coller à la tête du classement. Les Bourguignons ont confirmé leur belle victoire à Lille par un succès à domicile contre Valenciennes. Les Auxerrois, qui comptent toujours un match de retard, ne pointent qu'à deux longueurs du troisième, et qualifié pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions, Lyon.

Les valeurs en baisse

Un merlu bouche le Vieux-Port

La légende veut qu'un jour une sardine ait bouché le Vieux-Port de Marseille. Dimanche dernier, c'est un merlu qui a bouché le but lorientais face à l'Olympique de Marseille. Auteur d'une grosse prestation, repoussant presque tous les assauts des attaquants phocéens, Fabien Audard a été impérial dans les cages du club breton. Les hommes de Didier Deschamps ne s'attendaient pas à buter sur un gardien en état de grâce. Avec un match nul au Vélodrome face à Lorient, l'OM a réalisé une bien mauvaise pêche. Le club phocéen avait l'occasion de s'emparer provisoirement de la tête du classement dimanche après-midi. Mais il ne l'a pas fait. Et deux points qui pourraient s'avérer cruciaux dans la course au titre se sont envolés.

Les maux bleus

Aux grands maux les grands remèdes ? Pas en équipe de France visiblement. Face à l'Espagne la semaine dernière, les Bleus ont une nouvelle fois livré une prestation d'une rare indigence. Son système tactique à deux récupérateurs a montré ses limites depuis longtemps, Franck Ribéry ne souhaite pas évoluer à droite, Yoann Gourcuff ne parvient pas à prendre le jeu à son compte, Thierry Henry ne met plus un pied devant l'autre ? Peu importe, Raymond Domenech, sûr de son fait, ne change rien… Et les maux bleus sont toujours les mêmes. Battue 2-0 par une Roja pourtant pas au mieux physiquement et qui s'est arrêtée de jouer une fois le break réalisé, la sélection tricolore a eu un aperçu du gouffre qui la sépare d'une nation qui enchante elle le monde entier depuis l'Euro 2008.

Thierry préfère en rire

Rarement un capitaine de l'équipe de France s'était fait autant siffler par son propre public à sa sortie du terrain. Titularisé sur le flanc gauche de l'attaque des Bleus face à l'Espagne alors qu'il ne joue plus ou presque plus à Barcelone, Thierry Henry a raté tout ce qu'il a tenté. Et pourtant, il a très peu tenté, c'est dire… Pas inspiré, pas impliqué, pas combatif, l'international tricolore a probablement livré sa plus mauvaise prestation sous le maillot bleu depuis sa première sélection le 11 octobre 1997. A moins de cent jours du coup d'envoi de la Coupe du monde, l'attaquant français est complètement hors de forme. Mais Raymond Domenech n'est pas inquiet. Il est persuadé que son capitaine sera au top pour le Mondial. De son côté, malgré les sifflets nourris du Stade France à sa sortie du terrain, Thierry a préféré en rire…

A part ça ? Cette fois, c'est sûr, Monaco est bel et bien décroché dans la course à l'Europe. Battus 1-0 à Rennes, les hommes de Guy Lacombe sont maintenant à six longueurs des 6e et 5e, Auxerre et Lille. Les Monégasques devront effectuer un quasi sans-faute dans la dernière ligne droite du championnat s'ils veulent s'extraire de nouveau du ventre mou du classement.

A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !

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