Bordeaux va entamer cette semaine les négociations pour conserver Yoann Gourcuff dans ses rangs la saison prochaine. Mais la partie ne sera pas facile. Le milieu de terrain ne compte pas laisser les Girondins et le Milan AC décider pour lui. En attendant, les offres affluent pour l'ancien Rennais.

Les Girondins de Bordeaux ont jusqu'au 31 mai pour décider s'ils lèvent l'option d'achat ou non concernant Yoann Gourcuff. Celle-ci s'élève à 15 millions d'euros. Le club aquitain a déjà versé 1,6 million de frais de location au Milan AC. Il ne lui reste plus donc qu'à débourser 13,4 millions pour conserver l'international tricolore dans ses rangs la saison prochaine. Cette somme ne constitue pas un obstacle pour les finances bordelaises, plutôt en bonne santé. Au lendemain de la rencontre de championnat à Valenciennes ce mercredi, la direction bordelaise va entamer les négociations avec l'ancien Rennais. Mais celles-ci promettent d'être musclées.

Gourcuff prêt à revenir au Milan AC ?

Gourcuff, comme sur le terrain, entend bien être le maître du jeu au moment de l'élaboration de son contrat. L'Equipe de ce mardi révèle que le Bordelais a fait rajouter une clause à son prêt. Celle-ci stipule que l'option d'achat ne pourra être levée sans son accord. Le joueur prêté par les Rossoneri voudrait avant de signer avoir négocié la durée de son nouveau contrat, un salaire à la hausse et des primes conséquentes. L'avocat du joueur, Didier Poulmaire, va signifier les envies du meneur de jeu des Marine et Blanc aux dirigeants girondins ce jeudi.

La direction bordelaise pourrait rapidement donner une suite favorable aux attentes de Gourcuff, le président Jean-Louis Triaud désirant boucler ce dossier au plus vite, d'autant que les offres commencent à affluer sur le bureau de la direction milanaise d'une part. Et d'autre part, dans l'entourage du joueur, il se murmure que celui-ci se sentirait prêt à retourner au Milan AC la saison prochaine, et ce même si Carlo Ancelotti se trouvait toujours sur le banc de touche. Même à un an de la Coupe du monde, l'international tricolore n'aurait pas peur d'affronter la concurrence régnant au sein d'une grosse écurie européenne. Bordeaux va devoir agir vite.

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