Après nous avoir fait partager sa passion pour le ballon rond hier, Rafael Schmitz a accepté aujourd'hui de nous ouvrir les portes de sa vie privée. Avec son délicieux accent brésilien, le capitaine de Valenciennes, qui ne manque pas d'humour, n'a pas hésité à nous faire partager son intimité au cours de la seconde partie de l'entretien.

Régulièrement, retrouvez sur Maxifoot des interviews surprenantes et décapantes des principaux acteurs du foot où vous apprendrez tout sur leur vie hors des pelouses du championnat. Les interviews que l'on appelle les «36 de Maxifoot» sont découpées en deux parties : côté terrain, et côté vie privée.

A 28 ans, Rafael Schmitz se sent comme un poisson dans l'eau en France. Il faut dire que le Brésilien est arrivé chez nous en 2001, lorsque Vahid Halilhodzic était allé le chercher en deuxième division brésilienne, à Malucelli. Après six saisons passées à Lille, où il participe notamment à trois campagnes de Ligue des Champions, ce solide défenseur central gaucher découvre la Premier League en prêt du côté de Birmingham City la saison dernière. De retour à Lille, Schmitz est transféré l'été dernier à Valenciennes où Antoine Kombouaré lui confie immédiatement le brassard de capitaine. En championnat cette saison, le Brésilien a disputé 25 rencontres et inscrit un but.

Qu'est-ce que tu fais en général après un match ?

Soit je vais boire un verre avec des amis, soit je rentre chez moi et je passe mon temps sur Internet, parce que je n'arrive jamais à dormir avant 4-5h du matin, c'est impossible…

Hormis le football, tu as une passion dans la vie de tous les jours ?

Oui, les 4x4 ! Je vais m'amuser dans les chemins de terre, pour faire monter l'adrénaline. J'adore ça !

Si je fouille dans ton iPod, je vais y trouver quoi ?

Essentiellement des musiques brésiliennes.

Ton petit pêché mignon en nourriture ?

Les lasagnes, c'est difficile d'y résister.

Est-ce que tu es superstitieux ?

Oui un peu. En fait, quand j'ai repéré un truc qui marche, j'essaie de le répéter ensuite. Mais bon, c'est compliqué et ça ne marche pas toujours… (rires)

La plus grosse bêtise que tu ais faite en étant gamin ?

J'en ai fait des bêtises ! Mais il y en a une qui m'a particulièrement marqué. C'était au Brésil, chez mes grands-parents. Je devais avoir 6 ou 7 ans. Je jouais au foot dans la maison avec des potes. Et là j'ai tiré et, bing, dans le robinet. Je l'ai cassé. Mais je ne voulais pas que mon grand-père le voit. Alors j'ai essayé de cacher ça. Mais je n'avais pas encore commencé à cacher ce que j'avais cassé que mon grand-père est arrivé derrière moi et m'a mis un bon coup dans le dos avec un petit bâton ! (rires) Bon là je rigole, mais sur le coup, je ne rigolais pas, je t'assure.

Si tu n'avais pas été footballeur, quel métier aurais-tu aimé exercer ?

J'aurais été gérant de restaurant.

Si tu étais président de la République, quelle serait ta première décision ?

Je pense qu'il faut faire quelque chose pour le climat, pour protéger l'environnement. Il faudrait plus de campagnes qui insistent là-dessus, et surtout, conseiller les gens ! Là, on nous dit : «Il faut faire attention à l'environnement.» Oui, mais on ne dit pas aux gens ce qu'il faut faire…

Si tu pouvais avoir un don, ce serait lequel ?

Celui de changer de situation comme on veut. Genre, si un jour, je pouvais me retrouver dans la peau d'un pilote de Formule 1, ce serait pas mal !

Que penses-tu du site non-au-racisme.com, ouvert en décembre dernier et parrainé par Abdeslam Ouaddou ?

C'est une bonne opération. Il faut lutter contre le racisme. On ne choisit pas d'être blanc, noir, grand, petit, mince, gros, c'est comme ça. Il faut faire avec. Chacun doit s'accepter comme il est et accepter l'autre comme il est.

Si tu m'invites chez toi, tu me fais quoi à manger ?

Ah, tu as de la chance parce que je cuisine beaucoup. Un barbecue, ça pourrait être sympa s'il fait beau. Sinon des pâtes avec de la viande. Si madame n'est pas là, c'est moi qui cuisine. Je n'ai pas de problème avec ça. Pour un homme, je me débrouille vraiment bien. Mais comme madame est tout le temps là, je n'ai pas souvent l'occasion d'exercer mes talents ! (rires)

C'était comment ta première fois ?

Ah, bah bien quand même ! Ca va, ça reste un bon souvenir. J'étais jeune, j'avais 16 ans.

Tu regardes quoi en premier chez une femme ?

Il faut qu'elle soit belle en général. Mais il y a beaucoup de choses à regarder. Il faut faire attention à tous les détails ! (rires) Et après le physique, il faut regarder le caractère aussi. Parce qu'une fille, c'est compliqué… Il ne faut pas avoir de surprises quand tu décides de vivre avec. Pour habiter ensemble, il faut bien s'entendre. C'est là que tu vois qu'il n'y a pas que le physique.

Si t'étais une fille, tu choisirais qui dans le vestiaire de Valenciennes ?

Oh la la… Moi !

Qui a la plus grosse voiture à Valenciennes ?

Darcheville ! Il a un gros 4x4, un Range Rover.

La dernière chose que tu fais avant de te coucher ?

Je vais dans la salle de bains pour me brosser les dents.

Tes vacances de rêve, tu les passerais où ?

J'aimerais bien passer un peu de temps en Amazonie, pour bien la connaître. Mais l'été dernier, j'ai passé mes vacances avec ma femme et des amis dans le Nord du Brésil, et c'était vraiment bien aussi.

Tu te vois comment dans une dizaine d'années ?

Je me vois en train de travailler avec mes agents. J'aide une équipe de troisième division au Brésil. J'aimerais bien aider les jeunes de ce club à devenir professionnels, les conseiller pour qu'ils gèrent au mieux leur carrière.

Si vous avez raté la première partie, cliquez ici.

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