Coupable d'avoir jeté son maillot et d'avoir terni l'image du Paris Saint-Germain, Mateja Kezman va être sanctionné. Le club envisage une mise à pied de 15 jours et attend du Serbe qu'il prouve à ses dirigeants qu'il peut à nouveau porter le maillot parisien. Son avenir au PSG s'assombrit...

Mateja Kezman (29 ans, 16 apparitions en L1 cette saison, 1 but) ne coupera pas à une sanction. Convoqué ce vendredi par sa direction, l'attaquant du Paris Saint-Germain a dû s'expliquer sur son geste de mercredi soir lors de la demi-finale de Coupe de la Ligue face à Bordeaux (0-3). Remplacé peu après l'heure de jeu alors qu'il venait de rater une grosse occasion, l'international serbe avait jeté son maillot avant de filer tout droit aux vestiaires. La sanction va tomber. «La direction a indiqué à Mateja Kezman qu'elle envisageait de le mettre à pied pour une durée de 15 jours, communique le club de la capitale. Par ailleurs, à l'issue de cette période, Mateja Kezman devra prouver aux dirigeants qu'il peut porter à nouveau le maillot de l'équipe première du Paris Saint-Germain.»

Le soutien du vestiaire

La décision définitive du club sera communiquée à Mateja Kezman mardi. En attendant, le joueur a été mis à pied à titre conservatoire. Reverra-t-on l'ancien attaquant du PSV Eindhoven et de Chelsea sous le maillot du Paris Saint-Germain ? La question se pose désormais sérieusement. Si le joueur conserve des soutiens, tels Mickaël Landreau, au sein du vestiaire, sa cote auprès de Paul Le Guen est évidemment plus basse que jamais. Il faudra sans doute beaucoup de temps au Serbe pour remonter la pente.

Arrivé cet été sur l'insistance de Charles Villeneuve, Kezman n'a jamais eu les faveurs de son entraîneur, qui aurait préféré recruter Jimmy Briand. Malgré cinq buts inscrits en Coupes, le joueur n'est jamais apparu en mesure de bousculer la hiérarchie des titulaires. Le transfert définitif de Kezman étant conditionné au maintien du PSG, un chèque de 3,5 millions d'euros arrivera en fin de saison sur le compte bancaire de Fenerbahçe. D'ici là, le joueur a intérêt à se tenir à carreaux : une nouvelle incartade pourrait conduire le club à le licencier pour faute…

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