Fort de sa victoire 3 à 0 face au PSG, Bordeaux affrontera Vannes en finale de la Coupe de la Ligue. S'ils partent largement favoris face au pensionnaire de Ligue 2, les Girondins font preuve d'une étonnante humilité à ce niveau. De Blanc à Triaud, en passant par Chamakh et Diarra, tous se méfient du tombeur de Nice.

La finale de la Coupe de la Ligue le 25 avril prochain opposera donc les Girondins de Bordeaux, l'un des cadors de la Ligue 1, à Vannes, modeste pensionnaire de Ligue 2. S'ils partent largement favoris, les Marine et Blanc se méfient au plus au point de ces irréductibles Bretons, qui n'en finissent plus de surprendre. Qui aurait en effet parié sur une qualification des promus en L2 sur le terrain de Nice en demi-finale ? Pas grand monde a priori. Raison de plus pour faire preuve de la plus grande prudence pour Marouane Chamakh. «Vannes, c'est peut-être une équipe de Ligue 2, mais le match n'est pas gagné pour autant. Il faudra être très sérieux» , a d'ores et déjà prévenu l'attaquant marocain.

«Vannes, c'est le charme de la coupe»

Quand au président Jean-Louis Triaud, il voudra donner une belle image des Girondins. Le dirigeant bordelais a déjà demandé à ses joueurs de ne faire en aucun cas preuve d'arrogance face aux Vannetais. «Vannes sur une finale, comme n'importe qui, peut se sublimer. Bordeaux a déjà perdu une demi-finale de Coupe de France contre une équipe de CFA et on en garde un souvenir cuisant, a rappelé Triaud. On respectera cette équipe et se serait prétentieux de dire que la finale est déjà gagnée, et ce serait à coup sûr mal entamer le match avec des joueurs trop sûrs d'eux.» Alou Diarra a saisi le message : «Sur un match, tout est possible. On l'a bien vu à Nice, peu d'équipes y gagnent et Vannes a réussi. On va respecter cette équipe.»

Du respect, c'est justement ce qu'éprouve Laurent Blanc pour son futur adversaire en finale de la Coupe de la Ligue. L'entraîneur bordelais a pris conscience de l'exploit réalisé par les Bretons sur le terrain de Nice en demi-finale. «Vannes, c'est le charme de la coupe. On aura du respect pour cette équipe. Sur un match, n'importe quelle équipe peut battre n'importe qui» , sait pertinemment le champion du monde 98. Le 25 avril prochain, les Girondins n'entreront certainement pas la fleur au fusil sur la pelouse du Stade de France au moment d'affronter les Bretons, bien décidés de leur côté à réaliser un nouvel exploit et créer la sensation.

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