Des poursuivants plus nombreux et toujours plus pressants, des blessés à la pelle, une ambiance plus pesante : Lyon ne domine plus autant le championnat de France que par le passé. Juninho en est bien conscient et sait que la fin de saison sera difficile pour les Gones. «On va souffrir» , promet d'ailleurs le Brésilien.

L'Olympique Lyonnais est peut-être toujours leader du championnat, avec un point d'avance sur son plus proche poursuivant, les Girondins de Bordeaux, mais le club rhodanien ne domine plus autant son sujet que par le passé. Désormais, les Gones ne font plus peur. Et à en croire les récentes déclarations de Cris et de Sidney Govou, l'ambiance dans le vestiaire du septuple champion de France ne serait plus au beau fixe comme c'était le cas lors des saisons précédentes. Mais surtout, cette saison, le club de Jean-Michel Aulas n'est pas épargné par les blessures.

«Il va falloir s'adapter»

L'année 2009 a d'ailleurs débuté comme 2008 s'est achevée : par deux nouveaux blessés. Sidney Govou, victime d'une rupture du tendon d'Achille, sera indisponible jusqu'à la fin de la saison. Quant à Cesar Delgado, qui montait enfin en puissance, il sera absent pendant un mois, en raison de douleurs aux adducteurs. Toutes ces raisons font que les prochains mois de compétition n'auront rien d'un long fleuve tranquille pour l'OL. Juninho en a parfaitement conscience : «Cette année malheureusement, les joueurs absents nous manquent sur la durée, a confié le Brésilien au Progrès. L'équipe répond présent mais les quatre prochains mois seront difficiles. On va souffrir. Il faut se remobiliser, jouer tous ensemble.»

Le capitaine lyonnais éprouve d'ailleurs un sentiment de fatalité au sortir du mercato "blanc" de son club. «C'est difficile le recrutement… Il faut recruter un joueur qui peut jouer tout de suite. Peut-être que le club n'a pas trouvé ce joueur-là, capable d'arriver, de prendre le maillot et de s'adapter tout de suite, s'est résigné Juninho. Govou nous manque beaucoup. Chelito (Cesar Delgado) montait en puissance, malheureusement il va s'absenter. Il va falloir s'adapter.» Malheureusement, l'OL n'a pas beaucoup de temps pour s'adapter. Avec une meute de poursuivants à ses trousses, le club rhodanien n'a pas le temps de respirer.

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