Real : c'est grave docteur ?

Après un bon début de saison, le Real Madrid de Xabi Alonso traverse une première période compliquée. Tenus en échec par Elche (2-2) dimanche en Liga, les Merengue ont enchaîné trois matchs sans victoire toutes compétitions confondues.

Xabi Alonso connaît sa première période compliquée au Real.

Le Real Madrid n'y arrive plus. Nommé sur le banc des Merengue cet été, l'entraîneur Xabi Alonso avait pourtant signé un début de saison très satisfaisant : 13 victoires pour 1 défaite en 14 matchs toutes compétitions confondues.

Mais depuis le revers sur la pelouse de Liverpool (0-1) le 4 novembre dernier en Ligue des Champions, la Maison Blanche a perdu le fil...

Le Real encore décevant

Tenu en échec sur la pelouse du Rayo Vallecano (0-0) en Liga avant la trêve, le Real a confirmé ses difficultés sur le terrain d'Elche (2-2) dimanche. Menés à deux reprises, les Madrilènes ont dû s'arracher pour sauver un nul grâce à Dean Huijsen (78e) et Jude Bellingham (87e). Un résultat presque heureux pour l'actuel leader du championnat après une nouvelle copie décevante.

«C'est le football, a relativisé Xabi Alonso en conférence de presse. Après une bonne dynamique, nous avons obtenu plusieurs résultats qui ne nous satisfont pas. Nous savons ce que nous voulons, nous devons continuer à aller de l'avant. Nous ne sommes pas contents, nous voulons toujours gagner. Il reste encore beaucoup de matchs, il faut déjà penser au prochain en analysant nos erreurs.»

Alonso, un problème avec son vestiaire ?

Dans cette période compliquée, les méthodes de Xabi Alonso entraînent de nombreux débats en Espagne. Alors que la gestion du technicien espagnol a du mal à passer auprès de plusieurs joueurs, dont Vinicius Junior, les choix de l'ex-coach du Bayer Leverkusen suscitent également des interrogations : face à Elche, les titularisations de Fran Garcia, au poste d'ailier gauche, et de Rodrygo, pourtant fantomatique depuis plusieurs mois, ont été critiquées.

Et certains observateurs se demandent même si Alonso n'a pas déjà perdu son vestiaire... «La connexion, elle s'améliore, nous avons plus de temps et plus de contacts, nous nous connaissons mieux, a-t-il pourtant assuré. Nous sommes tous dans le même bateau, nous célébrons les victoires ensemble. Et nous souffrons tous si nous ne gagnons pas. La connexion est bonne. Il faut renverser la tendance, dès Athènes.» Sur la pelouse de l'Olympiakos mercredi en C1, le Real et Alonso doivent réagir...

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