Angleterre : Kane, l'année ou jamais
Porté par un Bayern irrésistible et par une sélection anglaise solidement installée dans le gratin mondial, Harry Kane vit une saison où tout semble aligné. À 32 ans, l'attaquant dit se sentir au sommet de ses capacités. S'il doit enfin briser le plafond de verre qui accompagne sa carrière internationale, le moment est peut-être arrivé.

Cette campagne ne ressemble pas aux précédentes. Entre un club qui écrase le début de saison et une sélection qui n'a jamais été aussi cohérente, Harry Kane avance avec une conviction nouvelle. Et ses mots comme ses performances vont dans le même sens.
Un Bayern irrésistible
Le Bayern a pris le départ le plus puissant de son histoire récente. Seize victoires en dix-sept matchs toutes compétitions confondues et un seul faux-pas contre l'Union Berlin (2-2), des démonstrations en Ligue des Champions, et une dynamique offensive qui survit à toutes les rotations. Au centre du tableau, l'avant-centre britannique en guide offensif qui marche sur l'eau. Vingt-trois buts en dix-sept sorties avec les Roten, un enchaînement constant de matchs décisifs et un sentiment d'invincibilité qui traverse ses prestations.
Le joueur l'a reconnu sans détour face aux journalistes. «Je dirais que oui, je suis en pleine forme. Physiquement, mentalement, tout s'est bien mis en place. Probablement plus que lors des saisons précédentes» , a soufflé l'ancien joueur de Tottenham. Il a ajouté que le Bayern lui offrait le cadre idéal : «Jusqu'à présent, cette saison se passe vraiment bien.» Cette assurance tranche avec le Kane prudent des dernières années, souvent marqué par les échecs et une incapacité à casser le plafond de verre dans les moments décisifs.
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Seul lui peut mener l'Angleterre au sommet
L'Angleterre n'a pas attendu 2025 pour devenir une équipe crédible. Quatrième place du Mondial en 2018, finales d'Euro en 2021 et 2024, et une régularité rare dans les compétitions majeures. Pourtant, à chaque étape décisive, c'est sur Kane que le destin s'est brisé. La demi-finale contre la Croatie l'avait vu disparaître. Le quart de finale contre la France en 2022 avait tourné autour de son penalty envoyé dans les nuages. Les deux finales d'Euro n'avaient jamais basculé par son pied. Cette histoire pèse et il le sait.
Cette année, le discours change. L'attaquant a rappelé que seul un titre pouvait le projeter vers le Ballon d'Or. «Je pourrais marquer cent buts cette saison. Si je ne remporte pas la Ligue des Champions ou la Coupe du monde, je ne gagnerai probablement pas le Ballon d'Or. Je pense que nous allons aborder le Mondial parmi les favoris.» Ces mots ne sont pas anodins. Ils disent sa volonté de prendre la responsabilité que le passé lui a refusée... mais aussi que la sélection repose plus que jamais sur sa capacité à transformer ces grandes soirées qui l'ont longtemps étouffé.
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