OM : un soir pour rallumer la flamme
Deux semaines après sa défaite frustrante à Lisbonne, l'Olympique de Marseille doit réagir face à une Atalanta en perte de vitesse. Pour rester dans la course à la qualification pour le prochain tour de la Ligue des Champions, le club phocéen ne devra pas se manquer au Vélodrome.

L'Olympique de Marseille n'a plus de temps à perdre. Trois points en trois journées, une 22e place provisoire au classement général et un calendrier qui ne laisse plus beaucoup de marge pour les regrets. Ce mercredi (21h) au Vélodrome, la réception d'une Atalanta fatiguée mais toujours redoutable s'annonce comme un véritable test.
Lisbonne, le faux pas qui oblige à réagir
Le revers sur la pelouse du Sporting (2-1), deux semaines auparavant, reste un point de bascule. Le club phocéen maîtrisait assez sereinement son sujet, menait sans trembler avant l'expulsion évitable d'Emerson Palmieri, qui a tout fait basculer. En infériorité numérique, les Marseillais ont encaissé deux buts et laissé filer des points précieux qui auraient pu leur permettre de frapper à la porte du TOP 8 avant la réception de la Dea. Ce scénario a laissé des traces, notamment mentales, dans un groupe qui venait pourtant d'écraser l'Ajax (4-0) après un revers initial face au Real Madrid (2-1).
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Depuis, la frustration s'est muée en exigence. Roberto De Zerbi réclame une équipe plus constante, capable de plier sans rompre. Malgré les absences de Nayef Aguerd, Leonardo Balerdi, Geoffrey Kondogbia, Timothy Weah, Amine Gouiri, Hamed Junior Traoré et Bilal Nadir, tous à l'infirmerie, et d'Emerson Palmieri, suspendu, le technicien italien veut que ses joueurs transforment la déception en énergie collective. Le succès à Auxerre (0-1), samedi, minimaliste mais solide, a servi de rappel : l'OM sait verrouiller. Reste désormais à frapper fort quand le niveau s'élève pour rester dans le bon wagon.
Une Atalanta ralentie mais toujours piégeuse
L'adversaire du soir n'est pas au mieux. Après un départ encourageant, l'Atalanta n'avance plus. En dix matchs de Serie A, elle n'a gagné que deux fois et reste sur sept nuls et une défaite. En Ligue des Champions, le constat est similaire : un succès contre Bruges (2-1), un nul contre le Slavia Prague (0-0) et une lourde défaite face au Paris Saint-Germain (4-0) pour son entrée en lice dans l'épreuve. Le souffle offensif des dernières saisons avec Gian Piero Gasperini s'est émoussé, et Ivan Juric, sur la sellette après cette série de contre-performances, cherche encore la bonne formule.
Pour Marseille, c'est le moment d'en profiter. Le pressing italien reste agressif, mais la lucidité manque dans les trente derniers mètres. Avec Arthur Vermeeren pour équilibrer le milieu et Pierre-Émile Højbjerg pour dicter le tempo, Roberto De Zerbi dispose d'un axe solide. Devant, Mason Greenwood, Matt O'Riley et Igor Paixão devront alimenter Pierre-Emerick Aubameyang, qui a coché ce rendez-vous depuis plusieurs semaines. Le Vélodrome attend un vrai signal, un match plein, capable de relancer une campagne encore indécise. Pour rester dans le coup, l'OM devra imposer son rythme plus que jamais.
Les compositions probables
Marseille : Rulli – Murillo, Pavard, Egan-Riley, Garcia – Vermeeren, Højbjerg – Greenwood, O'Riley, Igor Paixão – Aubameyang.
Atalanta : Carnesecchi – Kossounou, Hien, Djimsiti – Bellanova, Éderson, Pasalic, Zalewski – Lookman, De Ketelaere – Krstovic.
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