OM : cette fois-ci, De Zerbi a eu tout faux

Inspiré dans son coaching pour débloquer des situations ces dernières semaines en Ligue 1, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille Roberto De Zerbi n'a pas réalisé des choix payants face au Sporting Portugal (1-2) mercredi en Ligue des Champions. Les décisions de l'Italien sont même contestées.

Roberto De Zerbi n'a pas trouvé la solution à 10.

Au cours des dernières semaines, l'entraîneur Roberto De Zerbi avait pris une bonne habitude pour l'Olympique de Marseille : faire basculer les matchs en faveur de son équipe grâce à ses changements. Face à Strasbourg (2-1) et Le Havre (6-2) en Ligue 1, le technicien italien avait eu un impact positif grâce à son coaching.

Mais mercredi, les choix de l'ex-manager de Brighton n'ont pas été payants sur la pelouse du Sporting Portugal (1-2) en Ligue des Champions.

Riolo épingle les décisions de De Zerbi !

Après l'expulsion d'Emerson avant la pause, le coach phocéen a décidé de s'adapter à la mi-temps avec les sorties d'Arthur Vermeeren et de Mason Greenwood pour lancer Amir Murillo et Matt O'Riley. Alors que le Panaméen et le Danois ont été décevants sur le plan individuel, les changements réalisés par De Zerbi ont également affaibli l'OM : avec un bloc défensif très bas, Marseille a beaucoup subi, a perdu de l'impact à la récupération, de la qualité technique dans les relances et la capacité à conserver le ballon pour casser le rythme. Et alors que son équipe menait encore au score malgré de sérieuses alertes, le Transalpin a remplacé Timothy Weah et Igor Paixao, performants, à la 67e minute pour Ulisses Garcia et Angel Gomes, qui ont déçu.

L'éditorialiste de la radio RMC, Daniel Riolo, a pointé du doigt De Zerbi pour le visage affiché par les Marseillais sur cette seconde période. «On peut se poser des questions sur la façon dont De Zerbi a géré ce moment-là. (...) La gestion du match de De Zerbi est plus que critiquable, elle est totalement ratée. Mais dans l'ordre des responsabilités, ça reste Emerson, qui a fait une grosse connerie. Le coach doit normalement être là pour te rattraper. Il a vraiment été très mauvais. S'il faut vraiment sortir un joueur, je sors Aubameyang. Jamais je ne sors Greenwood de ce match. Comment c'est possible ? Je n'ai pas compris et je n'ai pas compris le reste. Il s'est enlevé des possibilités de contre-attaques pour verrouiller. Ça n'a absolument pas marché», a tranché Riolo.

Les explications de l'Italien

De son côté, De Zerbi a pleinement assumé sa gestion en expliquant ses choix pour adapter son système à 10 contre 11. «J'ai fait le choix de sortir Greenwood parce qu'ils ont expulsé Emerson, on devait défendre à 5 et, entre Greenwood et Paixao, à ce moment-là, celui qui avait les caractéristiques pour défendre et attaquer en même temps était Paixao», a analysé l'homme de 46 ans au micro de Canal +.

«L'année dernière, quand on était 10 à Lyon, on avait mis Mason avant-centre et il avait eu beaucoup de mal. Même Vermeeren, qui avait bien joué en première période, j'ai dû le remplacer pour mettre un peu plus de poids dans l'entrejeu», a terminé RDZ. Cette fois-ci, les changements de De Zerbi n'ont pas aidé Marseille à se sublimer.

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