PSG : une sacrée marge...
Trois semaines après sa victoire contre le FC Barcelone (1-2), le Paris Saint-Germain a donné une leçon de football au Bayer Leverkusen (2-7). Malgré les vents contraires, le champion d'Europe semble insubmersible dans la défense de son titre.

On redoutait un effectif trop court. On découvre une équipe trop forte. En dépit d'un mercato estival minimal — Lucas Chevalier et Illia Zabarnyi pour seules recrues — et des couloirs défensifs sans doublure réelle, le Paris Saint-Germain avance sans ralentir.
Une mécanique imperturbable
Malgré les blessures de nombreux cadres ces dernières semaines – Marquinhos, João Neves, Fabian Ruiz, Dembélé — le champion d'Europe fait honneur à son nouveau statut. À Leverkusen (2-7), mardi, l'équipe a déroulé sa partition avec une précision clinique : chaque récupération lançait une vague, chaque attaque semblait écrite. Encore étincelant, Vitinha, noté 9,5/10 et élu homme du match par la rédaction de Maxifoot, orchestre les transitions avec une régularité impressionnante, pendant que Nuno Mendes et Hakimi tiennent les couloirs à un rythme infernal.
Aujourd'hui, la différence se fait dans la continuité. Paris a su lisser les écarts entre ses titulaires et ses jeunes pousses. Les Senny Mayulu, Ibrahim Mbaye et Quentin Ndjantou parviennent à prolonger l'intensité sans vraiment baisser le ton lorsque Luis Enrique fait appel à eux. Quand l'équipe change, l'idée reste. Et cette idée-là — dominer par le jeu et l'agressivité — s'impose à tout le monde. Leverkusen n'a pas résisté, Barcelone non plus. La marge n'est plus seulement physique ou technique, elle est mentale. Chaque adversaire semble déjà conscient de la pente à gravir avant même le coup d'envoi.
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Un test grandeur nature en approche
Cette domination appelle cependant des nuances. Les latéraux titulaires peuvent-ils enchaîner éternellement à ce rythme ? Qui de la défense centrale ? Paris s'avance avec une rotation assez serrée derrière ses cadres, malgré les services rendus par Warren Zaïre-Emery, Kang-in Lee ou encore Gonçalo Ramos, et la saison est longue. Luis Enrique a su maintenir l'intensité, mais l'hiver dira si la machine peut tourner sans se fissurer. Pour l'instant, tout fonctionne, porté par un socle collectif qui compense les absences et absorbe les coups durs.
Le 4 novembre, le Bayern Munich viendra au Parc des Princes mesurer cette marge. Un duel qui promet, alors que la bande à Vincent Kompany a gagné ses onze matchs cette saison. Le PSG se sait attendu, mais l'impression laissée depuis plusieurs mois désormais est celle d'une équipe que rien ne peut atteindre, que ce soit physiquement, tactiquement et collectivement. S'il franchit cet obstacle avec la même autorité, il enverra un signal fort à tous les courtisans pour le trône. Un contraste saisissant avec sa version de l'automne 2024.
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