PSG : toujours trop fort !
Le Paris Saint-Germain n'a pas raté ses débuts dans la Ligue des Champions 2025-2026. Mercredi soir, le champion d'Europe a entamé la défense de son titre par une prestation très aboutie face à l'Atalanta Bergame (4-0).
Trois mois et demi après son triomphe face à l'Inter Milan (5-0) en finale de la Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain a parfaitement lancé la défense de son titre. Au Parc des Princes, les Parisiens ont étouffé l'Atalanta Bergame (4-0) mercredi, livrant une prestation aboutie qui confirme leur statut de favori à leur propre succession.
Sans Ousmane Dembélé ni Désiré Doué, le champion d'Europe en titre a encore démontré sa puissance offensive. Ce n'était certes «que» l'Atalanta, une équipe en reconstruction après le départ de Gian Piero Gasperini, mais la démonstration parisienne est un vrai signal : le PSG était très fort en mai, c'est toujours le cas en septembre.
Un début de match impressionnant
Dès les premières minutes, l'intensité a fait la différence. Les Parisiens ont étouffé les joueurs de la Dea et Marquinhos a ouvert le score après seulement trois minutes, illustrant l'entame parfaite des siens. Paris aurait pu mener 3-0 ou 4-0 après un quart d'heure de jeu, mais Nuno Mendes a loupé de peu le cadre, Bradley Barcola a buté sur Marco Carnesecchi et Achraf Hakimi a trouvé le poteau.
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Si l'Atalanta a tenté de relever la tête en ajustant son pressing, la qualité technique individuelle des Parisiens a fait la différence. Khvicha Kvaratskhelia (39e), incertain avant le coup d'envoi, et Nuno Mendes (51e), impressionnant de vitesse et d'impact, ont creusé l'écart, alors que Barcola avait manqué un penalty avant la mi-temps. Puis Gonçalo Ramos, en renard des surfaces, a scellé la démonstration en profitant d'une erreur défensive adverse (90e+1).
Paris «trop supérieur» à l'Atalanta
Au-delà du score, ce succès a mis en lumière la patte de Luis Enrique. L'entraîneur espagnol a parfaitement trouvé comment déstabiliser son adversaire : occupation des espaces par Fabian Ruiz, courses diagonales des latéraux Hakimi et Mendes, mobilité du duo Vitinha-Neves. Des choix qui ont rendu Paris encore plus imprévisible. Ivan Juric avait beau avoir «bien analysé» le PSG avant la rencontre, le constat est sans appel. «Je pense que la différence était énorme (…) ils sont clairement à un niveau trop supérieur par rapport à nous» , a reconnu le coach de l'Atalanta. Tactiquement et techniquement, Paris est toujours au top.
Physiquement, en revanche, c'est une autre histoire. Luis Enrique a enregistré une nouvelle blessure hier soir avec la sortie de João Neves, touché à la cuisse. Une alerte supplémentaire dans un effectif déjà marqué par plusieurs pépins physiques depuis le début de la saison (Dembélé, Doué, Beraldo, Kvaratskhelia, Lee). Si la fraîcheur mentale semble intacte, l'usure physique reste le principal danger pour ce PSG.
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