PSG : Luis Enrique grince des dents après le tirage de la Ligue des Champions
Comme la saison passée, le tirage de la Ligue des Champions n'a pas souri au Paris Saint-Germain. Déjà critique du nouveau format, Luis Enrique a exprimé son agacement face à la difficulté du programme qui attend son équipe.
Le Paris Saint-Germain n'a décidément pas été épargné. Comme la saison passée, le tirage au sort de la phase de ligue de la Ligue des Champions lui a offert un menu relevé, avec le Bayern Munich, le FC Barcelone, l'Atalanta, le Bayer Leverkusen, Tottenham, le Sporting CP, Newcastle et l'Athletic. Un sacré programme qui n'a visiblement pas l'air de ravir Luis Enrique.
Luis Enrique – «on a pris les équipes les plus difficiles du chapeau 1, 3 et 4»
Présent en conférence de presse ce vendredi, l'entraîneur parisien a vite affiché son mécontentement face à cet agenda dantesque qui attend le champion d'Europe. «Je pense qu'à mon avis pour analyser ça vraiment, en étant honnête, je dois attendre l'année prochaine, le prochain tirage. Et si je vois la même chose, alors le bouton de l'ordinateur ne marche pas !» , a d'abord plaisanté l'Asturien, avant de pointer un problème plus global. Selon lui, ce nouveau format avantage certaines équipes, mais pénalise d'autres en raison du calendrier.
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«Avec notre calendrier, ça sera comme l'année dernière, ça sera normal de perdre des points parce qu'il y a un gros niveau chez nos adversaires» , a tranché l'Ibère, conscient de la difficulté de la tâche. «Il n'y a aucun match facile, aucune équipe facile dans notre calendrier. On a eu un peu de chance dans le chapeau 2 mais on a pris les équipes les plus difficiles du chapeau 1, 3 et 4. Ça sera difficile d'être dans les 8 premiers. Nous pouvons le faire mais ce sera très difficile. C'est la compétition, on doit l'accepter.»
Le Barça, Luis Enrique mitigé
Dans ce tirage, une affiche particulière se détache : le retour de Luis Enrique à Barcelone. L'ancien coach et joueur du club catalan a exprimé un mélange d'attachement et de frustration. «C'est sympa de jouer contre Barcelone car c'est ma maison, mais je ne suis pas content de ce tirage, car c'est un sentiment difficile à évaluer» , a reconnu celui qui a emmené les Blaugrana à leur dernier sacre dans l'épreuve en 2015. Le technicien sait que ce rendez-vous aura une portée émotionnelle forte, mais il refuse d'y voir une opportunité réjouissante.
Derrière ce face-à-face symbolique, l'équation sportive reste centrale. Le champion d'Espagne, éliminé aux portes de la finale lors de la dernière campagne, fait partie des adversaires les plus redoutables du plateau et représente un danger supplémentaire pour Paris. Luis Enrique l'a rappelé : la qualification pour le TOP 8 demandera plus de constance et de solidité qu'en 2024-2025. Un défi qui, comme l'an dernier, pourrait contraindre le PSG à livrer bataille jusqu'au bout dans l'optique d'aller chercher un doublé historique.
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