Bayern : la prolongation de Davies a ouvert les vannes
En fin de contrat en juin prochain, Alphonso Davies a finalement rempilé pour cinq années supplémentaires, soit jusqu'en juin 2030, avec le Bayern Munich. Un accord scellé en février dernier qui fait toujours parler dans l'environnement du club bavarois.

Les joueurs sont-ils devenus tout puissants ? De plus en plus de footballeurs n'hésitent pas à honorer leur contrat jusqu'au bout, indépendamment de leur situation sportive, pour disposer d'une belle marge de manoeuvre au moment des négociations.
Une stratégie parfaitement légale qui pose toutefois des problèmes à certains clubs, notamment ceux en quête de liquidités préférant obtenir une compensation financière avec un transfert. Il existe toutefois des exemples où les deux parties veulent poursuivre leur collaboration... mais pas à n'importe quel prix.
Le Bayern s'est mis à nu avec Davies
Le cas d'Alphonso Davies entre dans cette catégorie. En fin de contrat en juin prochain, le latéral gauche canadien, pisté par le Real Madrid, s'est longtemps fait désirer avant d'obtenir une sacrée rallonge en prolongeant jusqu'en juin 2030. En effet, le Canuck va recevoir une prime à la signature de 22 millions d'euros, un salaire annuel brut compris entre 15 et 20 millions d'euros mais également des bonus pouvant grimper jusqu'à 2 millions d'euros en cas de victoire en Ligue des Champions ou au Ballon d'Or puis 500 000 euros par nomination dans l'équipe type de l'année de la FIFA.
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Des conditions très avantageuses qui font parler dans l'environnement du club bavarois. Selon Sport1, Max Eberl fait l'objet de critiques en interne. Le directeur sportif munichois est accusé par certains d'avoir cédé beaucoup trop facilement dans les discussions avec les représentants de Davies. On ne parle pas de panique, mais le dirigeant allemand n'a pas hésité à bousculer la hiérarchie des salaires pour arriver à ses fins. «Il ne reste pas grand-chose dans les comptes du club» , a même concédé Uli Hoeness selon les indiscrétions de la presse allemande.
Upamecano veut aussi en profiter
Hasard ou coïncidence, la prolongation de Davies a entraîné d'autres extensions importantes dans le vestiaire munichois. Dix jours après le défenseur, c'est Jamal Musiala qui a donné son accord. Le meneur de jeu va désormais émarger à 25 millions d'euros brut par an mais touchera une prime néanmoins inférieure à celle du Nord-Américain, jugée plus conforme. Derrière, c'est Joshua Kimmich qui a dit oui, avec un salaire annuel brut de 20 millions d'euros. Le milieu polyvalent a également eu droit à une belle prime à la signature dont le montant n'a pas filtré.
«De nombreux joueurs orientent désormais leurs exigences en fonction des chiffres que l'agent de Davies a pu négocier avec le Bayern» , précise le média allemand. C'est par exemple le cas de Dayot Upamecano, auteur d'une excellente saison, qui traîne des pieds pour prolonger son contrat expirant en juin 2026. Si Thomas Müller n'a pas eu droit à une année supplémentaire comme Manuel Neuer, Leroy Sané, très apprécié de certains cadres, pourrait lui aussi en profiter pour négocier un joli contrat... alors qu'une baisse de salaire était initialement prévue.
Comprenez-vous les critiques à l'encontre de Max Eberl ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …