Belgique : ça commence mal pour Rudi Garcia

Pour son premier match en tant que sélectionneur de la Belgique, Rudi Garcia a concédé une défaite contre l'Ukraine (1-3) en barrages de Ligue des Nations. Son équipe s'est écroulée en douze minutes.

Rudi Garcia lors de son premier match avec la Belgique.

Nommé en janvier à la tête de la Belgique pour relancer une sélection en perte de vitesse, Rudi Garcia s'est vu fixer un premier objectif : maintenir les Diables Rouges en ligue A de la Ligue des Nations. C'est déjà compromis après un premier rendez-vous manqué jeudi soir.

Pour sa première sur le banc de la Belgique, le technicien français a vu sa nouvelle équipe s'effondrer défensivement en douze minutes face à l'Ukraine (1-3) en barrages aller de la Ligue des Nations. «L'équipe n'est pas guérie, il faut être honnête» , a glissé Romelu Lukaku après la rencontre.

La Belgique plombée par sa défense

L'attaquant de Naples avait pourtant placé son équipe devant en fin de première période. Sans être flamboyants, les Belges profitaient d'un coup franc bien tiré par Kevin De Bruyne et repris de la tête par Lukaku au premier poteau pour rentrer aux vestiaires avec un petit avantage au tableau d'affichage (40e).

«On est quand même allé chercher la victoire en première période, a analysé Garcia au micro de la RTBF. Il est incompréhensible que l'on mène et que l'on s'écroule mentalement et physiquement après leur égalisation sur une erreur de la part de nos jeunes joueurs. On n'a alors plus joué et nos lignes se sont distendues.»

La Belgique s'est en effet décomposée après la pause, plombée par sa défense, notamment la charnière De Winter-Mechele. Sur l'égalisation ukrainienne, Koni De Winter a perdu son duel face à Oleksiy Gutsulyak (66e). Puis, sur un centre de Viktor Tsygankov, Vladyslav Vanat a permis à son équipe de passer devant sur une frappe déviée par Brandon Mechele (73e). Cinq minutes plus tard, De Winter était devancé au second poteau par Illya Zabarnyi sur un centre d'Oleksandr Zintchenko (78e).

R. Garcia – «j'attends une équipe survoltée»

Dimanche à Genk, il faudra que la Belgique se montre beaucoup plus solide physiquement et mentalement pour espérer renverser la table. «On ne peut pas se permettre que cela se reproduise, a prévenu Garcia. On doit être costaud chaque minute. J'attends une équipe survoltée devant notre public. On va tout faire pour marquer en premier, réduire l'écart. Ce n'est pas impossible. On a été capables du meilleur en première période. Puis on a manqué de sérénité, de force. Pourtant, on en a. A nous de trouver les solutions.» Il n'a pour cela que trois jours.

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