L'entraîneur de l'AS Saint-Etienne, Laurent Roussey, serait sous le coup d'un ultimatum des dirigeants stéphanois : s'il n'arrivait à redresser la barre au terme des trois prochains matchs (Ligue 1 et Coupe de l'UEFA), il prendrait la porte.

La "fessée" reçue face à Lorient (1-4) à Geoffroy Guichard, mercredi lors de la 11e journée de Ligue 1, a du mal à passer dans le Forez. L'AS Saint-Etienne, qui reste sur trois défaites d'affilée dont deux à domicile, stagne à la 16e place de Ligue 1 avec 10 petits points. La défense prend l'eau (14 buts encaissés) et l'attaque n'est pas des plus prolixes (7 buts marqués). Bafetimbi Gomis, l'attaquant emblématique du club, n'a inscrit qu'un but, officiellement. La Ligue décidera en effet le 5 novembre si elle lui accorde le second, la réduction du score contre Lorient, ou bien si elle l'attribue à Lionel Cappone contre son camp.

En pâture au Vélodrome

Dans ce contexte, il fallait autre chose qu'un déplacement à Marseille, samedi lors de la 12e journée de L1, pour rassurer l'ASSE. Ce vendredi, c'était donc cellule de crise à l'Etrat, le centre d'entraînement stéphanois. Roland Romeyer, coprésident avec Bernard Caïazzo, aurait fixé un ultimatum à Laurent Roussey : obtenir au moins deux victoires lors des trois prochains matchs. Saint-Etienne joue contre Marseille en L1, reçoit Rosenborg en Coupe de l'UEFA jeudi prochain, puis Rennes en L1 le 9 novembre.

Laurent Roussey est dans une situation difficile, qui ne dépend pas seulement de sa gestion du groupe. Il doit faire face à l'absence de cadres tels Christophe Landrin, Ilan et maintenant Sylvain Monsoreau, blessés. Pascal Feindouno a été transféré au Quatar. Lui qui, l'année dernière quand l'ASSE avait subi trois défaites d'affilée (de la 18e à la 21e journée), s'était prononcé publiquement en faveur du maintien de Roussey et, sur le terrain, avait tout fait pour le soutenir... «Dans cette équipe, il manque de personnalités» , a déclaré Robert Herbin, figure historique des Verts, au quotidien Le Progrès. «Il y en a peut-être, mais on les étouffe. Il est indispensable de posséder deux ou trois joueurs qui secouent le cocotier, qui stimulent les autres» .Ce manque de personnalités, celui en ayant une très affirmée, Laurent Roussey, va peut être le payer aux alentours du 10 novembre.

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