Les Girondins entrent dans le vif du sujet mardi soir avec un déplacement périlleux à Chelsea qui pourrait être douloureux selon la gravité du score final. Pas favoris pour un sou, les disciples de Laurent Blanc sont arrivés à Londres lundi avec la volonté de tenter l'impossible.

Mal partis en championnat, les Girondins de Bordeaux démarreront mardi soir la Ligue des Champions par le plat de résistance. Un déplacement à Stamford Bridge pour se mettre en jambe et prendre le pouls de la compétition. L'avantage de ce genre de match est que tout autre résultat qu'une défaite serait une divine surprise. Les coéquipiers de Marouane Chamakh n'ont rien à perdre, si ce n'est de prendre une valise. Ils pourront donc jouer sans peur et tenter de prendre des repères face à l'une des plus grosses écuries d'Europe.

Ballack de retour

Les Bordelais se sont envolés avec un léger retard lundi matin mais sont bien arrivés à Londres où ils séjourneront pendant deux jours. Dans l'avion, dix-neuf Marine et Blanc fourmillaient déjà d'impatience à l'idée de se frotter au gratin européen : Ramé, Valverde - Diawara, Henrique, Jurietti, Placente, Planus - Diarra, Ducasse, Fernando, Gourcuff, Wendel, Sertic, Traoré - Bellion, Cavenaghi, Chamakh, Gouffran et Obertan rêvent tous de l'exploit face à Chelsea. En revanche Jussiê (blessé), Chalmé (suspendu), Trémoulinas (suspendu) et Marange (choix de l'entraîneur) ne font pas partie du voyage.

«L'enchaînement des matches va être de plus en plus dur, nous devons récupérer au maximum. Nous espérons ramener un résultat positif de notre match à Chelsea» , a confié la sentinelle Alou Diarra. En face, Michael Ballack devrait faire son retour après trois semaines d'absence. Déjà lancés, les Blues n'ont pas eu besoin de l'Allemand pour rappeler Manchester City à l'ordre samedi (1-3). Mais le déplacement le plus important des trois pour les Bordelais sera celui menant à Rome lors de la sixième et dernière journée, principal adversaire en vue de l'attribution des deuxième et troisième places du Groupe A.

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