Annoncé sur le départ, Sylvain Wiltord n'avait fait jusqu'alors aucune déclaration à ce sujet. Mais ce jeudi, l'attaquant est sorti de son silence. S'il affirme n'avoir jamais eu l'envie de quitter Rennes, l'ancien Lyonnais se sent aujourd'hui «dans l'obligation de partir» . La faute à Guy Lacombe.

D'ordinaire peu bavard, Sylvain Wiltord n'avait pas dérogé à la règle depuis l'ouverture du marché des transferts. Mais ce jeudi, l'attaquant rennais, apparemment lassé, est sorti de son silence. L'ancien Lyonnais tenait visiblement à rétablir la vérité. «Le coach veut faire croire que c'est mon conseiller et moi qui avons demandé à ce que je puisse partir. C'est complètement faux. La situation est très simple : le coach m'a dit la semaine dernière qu'il ne comptait plus sur moi. Je suis dans l'obligation de partir» , affirme l'attaquant breton dans les colonnes de L'Equipe.

«Lacombe parle trop»

Le divorce entre Sylvain Wiltord et Guy Lacombe est bel et bien consommé. «Lacombe parle trop» , n'hésite pas à lancer l'ancien Lyonnais. Il y a un an, lorsqu'il quittait l'Olympique Lyonnais pour le Stade Rennais, la volonté de l'international tricolore était de terminer sa carrière en Bretagne. Mais ce ne sera sans doute pas le cas, l'attaquant ne se sentant pas prêt à cirer le banc de la formation bretonne une saison entière. «Là où ça commence à m'énerver, c'est que ce n'est plus une question de foot. C'est devenu personnel, déplore-t-il. Briand ou Pagis sont fatigués, il ne me fait pas rentrer.»

Wiltord est donc bel et bien sur le départ. Si on prête au Paris Saint-Germain la volonté de l'enrôler, l'intérêt du club de la capitale ne serait pas aussi fort qu'on pourrait le croire. «J'ai juste un petit contact avec le PSG, mais à l'heure actuelle, je n'ai reçu aucune proposition» , affirme l'attaquant. Pour l'instant, le joueur de 34 ans est juste déçu de ne pas pouvoir terminer sa carrière à Rennes comme il l'aurait souhaité : «J'étais venu pour passer deux belles années ici. Il y a eu un changement d'entraîneur et j'en ai pâti.» S'il en a toujours gros sur le coeur, nul doute que Wiltord se sent à présent plus léger après avoir rétabli la vérité.

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