Barça : le très douloureux rappel du Real
En ballotage favorable pour rejoindre la finale de la Coupe du Roi, le FC Barcelone s'est fait humilier par le Real Madrid (0-4), mercredi, en demi-finale retour. Une sortie de route venue rappeler à l'entraîneur du club catalan, Xavi, que le chemin est encore long avant de retrouver les sommets.
Le FC Barcelone devrait remporter la Liga, quatre années après son dernier sacre. Avec 12 points d'avance sur le Real Madrid, 2e, à 11 journées du terme, il faudrait un cataclysme pour empêcher le club catalan de reprendre la couronne au rival de la capitale. Un désastre, les Blaugrana en ont vécu un ces dernières heures.
Le Real a montré son vrai visage
En position très favorable pour rejoindre la finale de la Coupe du Roi après son succès 1-0 au Bernabéu, le 2 mars, Barcelone a perdu pied au Camp Nou en chutant lourdement (0-4), mercredi, lors de la demi-finale retour. Une sortie de route improbable puisque c'est la plus large défaite du leader actuel de la Liga à domicile face à l'ennemi madrilène depuis 1963 et le plus lourd revers depuis 1995. Une gifle venue seulement deux semaines et demi après la victoire charnière (2-1) dans le même stade qui a permis au Barça de filer vers le titre en championnat.
Une humiliation qui peut s'expliquer à plusieurs niveaux. Trop nerveux, les Barcelonais ont perdu énormément de concentration, écopant de 7 cartons jaunes au total entre les fautes appuyées et les remontrances auprès de l'arbitre. Trop inefficaces sur les phases offensives, avec un Robert Lewandowski inexistant, les partenaires de Gavi ont pris une leçon de réalisme par des joueurs parfaitement rompus à ces rendez-vous qui n'ont eu aucune pitié dans les zones de vérité. La différence entre une équipe en progression et une très grande équipe.
Un gouffre pour Xavi
Sonné après le match, Xavi a dressé un constat implacable à ce sujet. «Eux, ils ne pardonnent pas. C'est une grande équipe, championne d'Espagne et d'Europe en titre, avec de grosses individualités, et ils sont très rapides en contre. On a dominé pendant longtemps, mais l'adversaire a été plus réaliste. Je le savais, je l'avais dit aux joueurs. On a eu nos moments en première période, mais on rentre à 0-1 aux vestiaires... Le Real, si tu ne le tues pas, c'est lui qui te tue. Et en seconde, sincèrement, ils ont été meilleurs en tout point» , a analysé le manager catalan face aux journalistes. Une leçon qui devra servir au très probable futur champion d'Espagne.
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