Equipe de France : des coiffeurs (sauf un) à la ramasse...
Contre la Tunisie (0-1) mercredi, le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a profité de la qualification déjà acquise des Bleus pour les 8es de finale de la Coupe du monde 2022 pour procéder à un large turnover. Et à l'exception de l'excellent Ibrahima Konaté, tous les remplaçants ont déçu.
Quasiment le néant. A l'exception d'un bon réveil sous l'impulsion des titulaires en fin de match, l'équipe de France a incarné une grande déception contre la Tunisie (0-1) mercredi à l'occasion de la 3e journée de la phase de groupes de la Coupe du monde 2022.
Avec la qualification déjà assurée des Bleus pour les 8es de finale, le sélectionneur tricolore Didier Deschamps avait décidé de procéder à un large turnover afin de préserver ses titulaires. Un choix qui a mis en lumière les lacunes de certains remplaçants…
Konaté l'exception, des individualités à la rue !
Sur ce match, il existe seulement une exception : le défenseur central Ibrahima Konaté qui a crevé l'écran. Pour le reste, en retirant les titulaires Raphaël Varane et Aurélien Tchouaméni, les coiffeurs ont obtenu la note moyenne catastrophique de 3,75/10 par la rédaction de Maxifoot (voir Débrief et Notes ici) ! Alignés afin de dépanner à des postes inhabituels pour eux, Axel Disasi, Eduardo Camavinga et Mattéo Guendouzi ont une excuse malgré des copies décevantes. Pour les autres, ils n'ont pas été à la hauteur avec un Steve Mandanda peu décisif, un Youssouf Fofana dépassé, un Jordan Veretout limité, un Kingsley Coman discret ou encore un Randal Kolo Muani trop tendre.
«Il y a des joueurs qui ne peuvent pas jouer à certaines positions. Quand tu joues avec une équipe comme ça, avec beaucoup de changements, c'est compliqué de montrer de la constance, de la régularité et un certain niveau. Certains ont eu l'opportunité de montrer des choses, et ils ne le font pas. Des joueurs comme Veretout ou Guendouzi, il y a un plafond de verre, peut-être que le niveau international est trop haut pour eux. Quand je vois Guendouzi milieu gauche, j'ai mal à mon poste. Kolo Muani devant, c'est jeune encore, il a des choses à améliorer, mais pour l'instant c'est trop léger», a notamment déploré le consultant de la radio RMC Jérôme Rothen.
Un choix tout de même assumé
Un constat assez simple à réaliser devant la copie affligeante proposée par les Tricolores. Derrière son onze de départ habituel, Deschamps a pu se rendre compte des limites de ses remplaçants. Et si ses choix ont pu étonner, notamment dans le positionnement de certains éléments, le patron des Bleus a totalement assumé cette gestion dans la perspective de la suite du tournoi. «Cela leur servira (aux nouveaux joueurs, ndlr). L'objectif était autre, c'était de ménager certains joueurs, d'autres avaient des petits bobos, Jules Koundé avait un carton jaune... Il y en a un qui devait jouer et qui a eu un problème (Marcus Thuram, ndlr), j'ai dû changer en début d'après-midi», a-t-il rappelé.
«Je suis bien conscient qu'il y avait moins de repères et que cela nuit à l'expression collective. Néanmoins, pour tous ceux qui étaient là, cela leur permet de toucher du doigt l'exigence du très haut niveau face à une équipe tunisienne survoltée. (…) On ne peut pas atteindre tous les objectifs. Le premier, c'était d'être premiers. On n'a pas négligé ce match mais il devra nous servir pour dans quatre jours», a prévenu Deschamps. Avec un 8e de finale à venir contre la Pologne dimanche, le sélectionneur français a défini ses priorités.
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