Equipe de France : Coman a semé la pagaille
Aligné d'entrée, Kingsley Coman a rendu une copie XXL contre le Kazakhstan (8-0), samedi. Une sacrée performance pour l'ailier du Bayern Munich, qui a marqué énormément de points pour gagner une place de titulaire avec l'équipe de France.
Mine de rien, Kingsley Coman fait partie des plus anciens en équipe de France. Seuls Hugo Lloris, Karim Benzema, Antoine Griezmann, Lucas Digne et Kurt Zouma ont connu les Bleus avant lui sur les joueurs présents lors de ce rassemblement.
Et pourtant, l'ailier du Bayern Munich reste relativement inexpérimenté (35 sélections) par rapport à son ancienneté, la faute à des pépins physiques qui ont freiné sa progression. Mais à 25 ans, la roue a peut-être tourné pour lui.
Coman a fait très mal
Attendu au tournant contre le Kazakhstan (8-0), samedi, l'ancien joueur du Paris Saint-Germain a été monumental. Préféré à Benjamin Pavard dans le rôle de piston droit, le Bavarois a fait vivre un calvaire à ses adversaires. Placé très haut, quasiment comme un ailier, Coman a été à l'origine de toutes les actions dangereuses de son équipe pendant une heure. Il a délivré deux passes décisives pour Kylian Mbappé sur les deuxième et troisième buts grâce à des services millimétrés.
Noté 9/10 par la rédaction de Maxifoot, le Munichois a apporté cette touche de folie qui a souvent manqué aux Bleus. Ses prises de balle et son explosivité ont permis aux Tricolores de se projeter bien plus rapidement qu'à l'accoutumée. Surtout, sa présence dans le couloir droit a permis au jeu français, qui a longtemps penché à gauche lors des dernières rencontres, d'être bien plus équilibré. Une arme supplémentaire pour Didier Deschamps.
Deschamps a apprécié
Le sélectionneur français a d'ailleurs évoqué la rencontre de son protégé. «Aujourd'hui (samedi), ce n'était à mon sens pas risqué du tout du fait que j'imaginais qu'on allait avoir beaucoup plus le ballon et qu'à partir de là, Kingsley, dans son couloir, se retrouverait dans la moitié adverse ou dans les trente derniers mètres. Et là, il a cette capacité, parce qu'il avait de très bonnes sensations, de percuter et d'offrir de bons centres» , a expliqué le manager tricolore face aux journalistes.
«Est-ce que c'est possible de le revoir ici ? Oui, c'est possible. Face à d'autres adversaires, ça demande des aménagements. Mais si on a le ballon, ça ne pose pas de problèmes, puisqu'il sera toujours en phase offensive. Même si aujourd'hui il a fait des efforts lorsqu'il a fallu le faire sur le plan défensif» , a poursuivi le technicien français en conférence de presse. A Coman de se rendre indispensable au plus vite pour pousser son coach à ne plus s'en passer. Pour le plus grand bonheur des supporters.
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