FIFA : suspension levée à minuit pour Platini, et ensuite ?
À partir de minuit ce mardi, Michel Platini pourra à nouveau pratiquer une activité liée au football, chose qu'il ne peut plus faire depuis le 8 octobre 2015 et une suspension de 4 ans imposée par le comité d'éthique de la FIFA. Mais que compte-t-il faire ensuite ?

Michel Platini est de retour. Enfin, il le sera à minuit ce mardi, lorsque sa suspension de toute activité liée au football imposée par le comité d'éthique de la FIFA en 2015, en raison d'un versement de Sepp Blatter à hauteur d'1,8 M€ sur son compte en banque, prendra fin.
Et l'ancien N°10 de l'équipe de France compte bien en profiter pour reprendre du service. L'ex-meneur de jeu a des ambitions, et plusieurs options s'offrent ou s'offriront à lui.
Infantino a peur de Platini
Il convient de rappeler que les ennuis de Platini ont commencé lorsqu'il s'est présenté à l'élection présidentielle de la FIFA, quatre ans auparavant. Va-t-il prendre sa revanche ? À l'heure actuelle, le champion d'Europe 1984 «s'interroge encore sur l'opportunité de se lancer dans la bataille», rappelle le quotidien Le Parisien, même si l'actuel président Gianni Infantino attend avec une certaine appréhension sa décision. Dans tous les cas, le scrutin n'aura pas lieu avant 2023.
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En attendant, Platini va donc devoir reprendre du service ailleurs. Et ce ne sera pas à l'UEFA, dont il a été président de 2007 à 2015. «On ne vit pas deux fois la même histoire d'amour», expliquait-il récemment. Peut-être est-ce pour respecter cet adage que le natif de Joeuf n'a pas encore donné suite à une proposition de l'un de ses anciens clubs, la Juventus Turin, qui souhaite lui faire intégrer la direction à un poste de conseiller.
Quid de la FFF ?
Il reste cependant une autre option à Platini : la Fédération Française de Football, dont l'élection à la présidence se tiendra fin 2020. L'homme en place, Noël Le Graët, n'envisage pour l'instant pas de se présenter à nouveau, mais les deux hommes n'entretiennent plus aucune relation depuis que l'un a estimé que l'autre ne l'avait pas soutenu lorsque les ennuis judiciaires ont commencé. Récemment interrogé sur une éventuelle candidature, l'ex-meneur de jeu était resté flou.
«Beaucoup de gens m'en parlent déjà. Il y aura les élections à la présidence de la FFF. Des copains me conseillent d'y aller, d'autres me disent : 'C'est quoi l'intérêt d'être président de la FFF quand on a été président de l'UEFA ?' Mais même cette échéance-là me paraît lointaine. Je n'y ai pas encore vraiment pensé», assurait récemment Platini à L'Equipe. Difficile de le croire sur parole tant sa soif politique demeure intacte après 4 ans sur la touche.
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